randoaski a écrit:Le GRP n'a pas grand chose à voir avec les courses des Alpes. Pour moi ce qui s'en rapproche le plus (de ma petit expérience) c'est le Tour de la Grande Casse. Si l'UTMB se découpe en 10x1000 le GRP c'est 5 grosses montées et 5 grosses descentes qu'on pourrait simplifier en : la 1ere et la 5eme sont techniques à souhait. Le reste est surtout long, pentu mais sans trop de difficulté technique. On approche plus le minéral de la Haute Montagne que sur les sentiers du TMB, et il n'y a quasiment jamais de moment de plat ou de recup. Pour approfondir mon ressenti je le découperai comme ça :
- la première montée jusqu'au 1 er ravito : des sentiers comparables à ce que tu connais dans les Alpes, pas technique mais parfois assez raide
- la suite de la première montée et la descente sur Artigues : du Caillou, des cailloux des racines et du technique mais un paysage magnifique dans un des plus beau coins de France que je connaisse
- la montée au Pic du Midi : pas bien technique mais c'est long et parfois vraiment raide
- le bout Pic du Midi -Hautacam : ça alterne sentier assez roulant, coup de cul sévère et technique et monotrace alpestre au mieu des lacs, le trailer moyen y met 5 bonnes heures sans ravito...
- la descente sur la 1ere base vie: très roulant dans du gros chemin et du single de sous bois sympa.
- la montée du Cabaliros : encore plus longue que le Tourmalet et de nuit (pas loin de 2000D+), mais sans difficulté : pas très raide et des chemins assez roulant
- la descente sur Cauterets : entame un peu raide, puis pas très technique mais longue (11km), avec une fin assez roulante
- la montée sur le Col du Riou : l'entame est pas géniale (je n'aime pas les gros chemins) puis agréable et ludique, sans difficulté technique mais comme toutes les montées : bien longue
- la descente sur la deuxième base vie : encore une fois pas technique avec pas mal de monotrace mais longue avec un passage franchement pénible sur le bitume avant l'arrivée à la base vie
- la remontée jusqu'à Tournaboup : le plus facile et le plus roulant du parcours. Le hic c'est qu'on y est déjà bien entamé, inutile de vouloir trop y courir
- la montée au Col de Bareges : du caillou, du caillou du caillou : j'adore, mais là y en faut encore vraiment sous le pied et dans les cuisses.
- Le retour jusqu'au dernier ravito: au début on est dans du pentu technique puis c'est du caillou et de la racine à volonté
- la fin : la montée de la piste de ski, le sentier, la piste de ski, puis le sentier n'ont pas grand chose de technique hormis parfois la pente, mais on est usé et c'est long (9 km).