Modérateur: Modos
Grom a écrit:de façon romancée c'est encore plus excitant
rodio a écrit:Le mental prend le dessus sur les signaux physiques alarmants ... ou pas. C'est la cause principale d'abandon >>> le mental qui cède. .
Eric Kikour Roux a écrit:
Je précise que j'ai continué et terminé ce GRP (160km 10000m D+), simplement parce que mon entourage a su me faire prendre conscience que physiquement j'étais apte à continuer et finir!
Eric
rodio a écrit:Eric Kikour Roux a écrit: Je précise que j'ai continué et terminé ce GRP (160km 10000m D+), simplement parce que mon entourage a su me faire prendre conscience que physiquement j'étais apte à continuer et finir!
Thème récurrent de la littérature de forum. Expériences vécues par tous ceux qui ont fait des courses de grand fond. Le "j'en peux plus, je suis mort, j'abandonne" précède souvent un état d'euphorie assez incompréhensible pour peu qu'on n'ait pas abandonné. Y a-t-il une explication rationnelle à cet état de fait : hypnose perso, force du psychisme, perturbation du psychisme, etc... je n'en sais strictement rien. En endurance courte, on parle de mur, une fois le mur franchit on repart, sans doute un peu moins vite, mais la sensation de mur a disparu.
Eric Kikour Roux a écrit:
Pour aller plus loin et t'amener un petit plus (peut-être), mais tant pis pour le cours de SVT (rien à y faire donc), je suis reparti après plus d'une heure 30 de "pause" dans un état de quasi-colère et ai récupéré en un seul col les 100 places que j'avais perdues pendant la halte du doute; mon redémarrage s'est effectué à allure bien plus rapide donc; c'est ensuite un méchant dévers (danger et ampoules) qui m'a freiné...
Eric
rodio a écrit:Heu... tu es sûr là. S'arrêter avec une place connue, pendant une heure trente, et la récupérer plus tard (forcément nettement plus tard), est davantage dû à l'abandon de ceux qui t'ont dépassé, qu'à une accélération personnelle.
Après un arrêt ou un coup de mou, on ne repart pas plus vite, mais on a cette sensation. Elle n'est pas conforme à la réalité, parce qu'en moyenne horaire on s'effrite avec le temps, quoi qu'il arrive et quel que niveau qu'on ait. Simplement on constate des vagues descendantes de vitesse horaire, le haut d'une vague en milieu ou en fin de course pouvant être perçu comme une "accélération" par l'esprit. Disons qu'on décélère moins que les autres, au mieux...
Le Loup a écrit:Ton raisonnement s'applique peut-être plus à du coureur chevronné (c'est-à-dire qui va partir sur une allure "tendue") sur parcours "linéaire" non ?
rodio a écrit:Eric Kikour Roux a écrit:
Pour aller plus loin et t'amener un petit plus (peut-être), mais tant pis pour le cours de SVT (rien à y faire donc), je suis reparti après plus d'une heure 30 de "pause" dans un état de quasi-colère et ai récupéré en un seul col les 100 places que j'avais perdues pendant la halte du doute; mon redémarrage s'est effectué à allure bien plus rapide donc; c'est ensuite un méchant dévers (danger et ampoules) qui m'a freiné...
Eric
Heu... tu es sûr là. S'arrêter avec une place connue, pendant une heure trente, et la récupérer plus tard (forcément nettement plus tard), est davantage dû à l'abandon de ceux qui t'ont dépassé, qu'à une accélération personnelle.
rodio a écrit:Le Loup a écrit:Ton raisonnement s'applique peut-être plus à du coureur chevronné (c'est-à-dire qui va partir sur une allure "tendue") sur parcours "linéaire" non ?
Je ne sais pas si on peut parler de raisonnement, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'une loi physiologique. Enfin bon, je ne suis pas scientifique, ni médecin, ni physiologiste, mais avec le temps (va tout s'en va, aussi, oui ), il me semble qu'il faut faire plus d'effort pour maintenir la même vitesse. Cela s'entend aussi bien pour un effort constant, que pour un effort "par étapes". Cela s'entend aussi par tranches d'effort suffisamment longues pour être significatives. Une courbe du rythme cardiaque corrélée à une vitesse horaire montrerait cela mieux qu'un bla-bla.
Normalement là j'ai bon.
Le Loup a écrit:des problèmes de gestion d'allure donc un départ trop vite avant une stabilisation mais le mal était fait, une baisse importante du rythme dans la difficulté, un coup de chaud, un temps anormalement long d'arrêt et un retour de fierté qui a amené une remontée d'électrolytes ! Tout pareil qu'Eric sauf que j'ai été bien jusqu'au bout.
Le Loup a écrit:
Je me suis vu moi-même dans un cas similaire et je peux t'affirmer (chrono à l'appui) avoir été plus rapide sur la dernière boucle d'une course, et pas seulement parce qu'elle comportait moins de déniv'...
jsp75 a écrit:J'aurais tendance à vouloir contredire Rodio, mais les seules fois où j'ai réussi à partir en sous régime, je suis resté sur le faux rythme et j'ai ralenti.... alors...
Ah si, une fois... Au Sancy, j'ai fini à bloc sur les 10 derniers kms, ça compte???
rodio a écrit:Après si quelqu'un choisit volontairement de partir en sous-régime, et bien sans doute, il y aura accélération effective, mais pas significative. Si tu pars très doucement, tu ne peux qu'accélérer. Tu peux même t'amuser à ne faire qu'accélérer. Mais je pense que tu rateras tes objectifs. Et là on en revient à ce que tu disais, sur la méconnaissance de soi, de ses possibilités. Partir trop lentement, n'est pas plus productif que partir trop vite.
shunga a écrit:j'ai testé a peu près tous les abandons possibles. J'ai testé la barrière horaire dans l'aveyron et les alpes, j'ai testé la blessure imobilisante où tu pleures ta mère et tous ces aïeuuuhh dans les vosges, J'ai testé la perte de lucidité et l' "influence" du groupe sur la ccc, j'ai testé la maladie sur l'origole, j'ai aussi testé les conditions météo pourries (ah non j'ai pas abandonné là, mais bon y avait que 35km malgré les -10°) et je suis en train de tester le "je ne vais même pas chercher mon dossard" sur les hospitaliers et reste peinard chez moi avec ma poche de glace qui est ma meilleure amie depuis trois ans. Je suis le Kilian Jornet de l'abandon !
Le Loup a écrit:Franchement Dan : tu fais des lois pour 15% de la population ? Tu me fais penser à quelqu'un...
D'ailleurs j'ai une preuve irréfutable : tu as toujours "travaillé" pour les 10, 15, 25 meilleurs coureurs... As-tu déjà pronostiqué et listé les 20 derniers ? Non ?
leptichat a écrit:la seule fois où j ai abondonné, c qd psyko m a incité à le faire sur pierrefond, je sais k si j étais seule, j aurai continuer..j étais pas assez forte pr rentrer dans ma bulle! la prochaine fois, je l enferme à la maison pr ne pas etre manipulé
rodio a écrit:Avant tout préambule... désolé pour le hors-sujet, mais je vais réussir à rebondir deux fois grâce à notre ami le canidé sauvage.
Oui j'ai pronostiqué les derniers d'une course et ce fut d'ailleurs une source de malentendus avec certains forumistes. GRP 150 km 2009. J'ai produit un fichier que j'ai envoyé aux organisateurs en leur indiquant les personnes susceptibles de ne pas franchir les barrières horaires.
Cette initiative (en fait j'avais coté la totalité des coureurs, sauf trois ou quatre que je n'avais pas trouvé sur le net) fut considéré par certains comme une atteinte aux libertés, etc...
Le Loup a écrit:
Tiens, encore hier, je suis parti à la frontale pour une boucle en forêt de 20km. Je peux t'affirmer qu'en découpant mon run en tranche de 5km mes allures sont plus soutenues à la fin. Et pas slt parce ça descend, que je cherche à rester en T°, et que je suis pressé de prendre un bon bain chaud...
Vu une belle biche hypnotisée par ma frontale, la pauvre ! Le Loup n'avait pas faim, elle est repartie intacte.
rodio a écrit:Le Loup a écrit:
Tiens, encore hier, je suis parti à la frontale pour une boucle en forêt de 20km. Je peux t'affirmer qu'en découpant mon run en tranche de 5km mes allures sont plus soutenues à la fin. Et pas slt parce ça descend, que je cherche à rester en T°, et que je suis pressé de prendre un bon bain chaud...
Vu une belle biche hypnotisée par ma frontale, la pauvre ! Le Loup n'avait pas faim, elle est repartie intacte.
Es-tu parti sans échauffement, à froid?
Le Loup a écrit:rodio a écrit:Le Loup a écrit:
Tiens, encore hier, je suis parti à la frontale pour une boucle en forêt de 20km. Je peux t'affirmer qu'en découpant mon run en tranche de 5km mes allures sont plus soutenues à la fin. Et pas slt parce ça descend, que je cherche à rester en T°, et que je suis pressé de prendre un bon bain chaud...
Vu une belle biche hypnotisée par ma frontale, la pauvre ! Le Loup n'avait pas faim, elle est repartie intacte.
Es-tu parti sans échauffement, à froid?
Je t'ai vu venir de loin et c'est pour ça que j'ai précisé des tranches de 5km. (10km+11km+12km+13km). Maintenant je te laisse calculer mon temps final, mais c'est fastoche pour un Rodio !
Oui, sans échauffement, dans un grand bruit de tôles froissées... Hors compet' je pars souvent comme ça, en trottinant gracieusement.
leptichat a écrit:Ton rodiometre est fiable sur les chevaux aussi?
Le Loup a écrit:
Oui, sans échauffement, dans un grand bruit de tôles froissées... Hors compet' je pars souvent comme ça, en trottinant gracieusement.
rodio a écrit:Le Loup a écrit:
Oui, sans échauffement, dans un grand bruit de tôles froissées... Hors compet' je pars souvent comme ça, en trottinant gracieusement.
Tu m'en diras tant.
Pour rester dans le suje, le claquage à froid ne concerne pas que le sprinter...
Utilisateur(s) parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 11 invité(s)
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.01 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !