Watten - Cassel célèbrera son trentième anniversaire dimanche. Son alternative, Saint-Omer -
Cassel, passe le cap de la décennie. Les organisateurs, réunis au sein de l'association Watten -Cassel organisations diverses (WCOD), sont à pied d'oeuvre depuis plusieurs mois. Ils attendent
L'histoire.- L'histoire de Watten - Cassel, c'est celle de Marc Bigourd.
Il habitait Houlle, sa future épouse Cassel, et il courait le dimanche pour relier les deux villes.
Après, les versions divergent. Certains disent qu'il allait voir sa belle-mère, d'autres sa fiancée. L'un
n'allant pas sans l'autre, on peut accepter les deux. Quoi qu'il en soit, sa course a donné lieu à un
rendez-vous, l'un des doyens de la région : le semi-marathon de Watten - Cassel, qui se court
traditionnellement le dimanche de Pâques. Il fêtera dimanche ses trente ans d'existence.
L'alternative.- Hélas, l'affluence s'est tarie, il y a une dizaine d'années. « Pour la rendre plus
attractive et obtenir des moyens plus importants, on a créé l'alternative, le Saint-Omer - Cassel »,
explique Gérard Cockenpot, le président de l'association Watten - Cassel organisations diverses
(WCOD). Un semi-marathon également, au départ de Saint-Omer, comme son nom l'indique, et qui
rejoint le tracé historique au quatorzième kilomètre, au Ménégat, à Noordpeene. Les départs des
deux courses sont donnés en même temps.
Les parcours.- Les avis divergent. Depuis Watten, au bout d'un kilomètre, les coureurs doivent
gravir la montagne. Puis, la pente est descendante jusqu'à Cassel. Depuis Saint-Omer, c'est plat
jusqu'à la sortie de la forêt de Clairmarais. Puis en faux-plat, jusqu'à Cassel. « Les deux sont
difficiles », assure Léon Legrand, vice-président du WCOD. « Statistiquement, le gagnant part de
Watten », commente Gérard Cockenpot. Ils sont en même temps plus nombreux à partir de Watten
Watten - Cassel : l'épreuve soufflera ses trente bougies, dimanche - Spor...
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- les deux-tiers des coureurs -, parce que c'est le tracé historique. Une tendance qui pourrait
s'inverser cette année : le championnat régional de semi-marathon, qualificatif pour le championnat
de France, s'invite sur le parcours du Saint-Omer - Cassel. Et même si, « on ne participe pas pour
faire un temps, plutôt pour l'ambiance », indique Jean Cockenpot.
L'organisation.- Elle est pharaonique. Comme la course se court sur deux départements, le dossier
doit être déposé trois mois avant le départ à la préfecture. Le tracé est toujours le même, mais il doit
être mesuré régulièrement. Le jour même, l'équipe d'organisation est sur le pont dès 5 h, pour
apporter les dernières touches au tracé - les flèches sur le sol, notamment, pour guider les coureurs.
Deux cents signaleurs bénévoles - d'associations, comme le groupement loisirs du Haut-Pont ou les
clubs d'athlétisme - se postent aux endroits clés.
L'aura.- Est-ce sa longévité ou les trois kilomètres de dénivelé à l'entrée de Cassel, qui font qu'il
faut « en garder sous la semelle », qui confèrent son aura à la course ? Toujours est-il que dire, «
j'ai fait le Watten - Cassel » est une fierté. Tout le monde ne peut pas le revendiquer. Et notamment
pas les organisateurs, dont pas un n'a foulé le bitume en trente ans d'existence de la course,
exception faite de Jean Cockenpot. Trop ardu ? « On ne peut pas organiser et courir en même
temps », rétorque Gérard Cockenpot. •