defi13 a écrit:c'est clair, les pistes sont très larges, mais dès que les difficultés se profilent tu te fais tasser par des gens qui n'ont pas ton niveau et tu es entraîné dans un faux rythme alors que tu vaux beaucoup mieux.
A chaque fois que j'ai commencé dans une vague 2 ou 3 et que je rattrapais les 500 voire 1000 coureurs qui étaient partis 5, 10 (Cross du Mont Blanc 2022), 15 mins (Ventoux 2024), voire 30 minutes devant moi (Templiers 2022) je ne l'ai jamais regretté et je me suis toujours demandé ce qu'ils faisaient dans ce sas
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Je pense très exactement le contraire de tout cela et je me permets de continuer à déconseiller totalement à supervoyageur d'appliquer cette "tactique" au 42km (mais tout aussi également à tous les coureurs du 90km qui ne visent pas le top 100).
Déjà, sans vouloir être relou, mais compter en minutes au kilo sur une course de montagne, voire sur n'importe quel trail, y'a comme un décalage.
L'adage simple est "Si tu te sens bien, c'est que tu vas trop vite. Si tu as l'impression de te traîner, tu es pas mal". Bourrin, mais efficace. Avec un niveau de 50-55-60 (Betrail), même si, sur le premier coup de cul, on est "sur un faux rythme" (dont j'attends de connaître la définition), l'importance de tout cela est extrêmement relative face au "temps" que l'on pourra potentiellement perdre quand on va soudainement exploser sans comprendre pourquoi, une bonne dizaine d'heures plus tard (sur le 90), ou dans la montée de la Flégère (sur le 42). Et qu'on va passer 10 minutes le uc sur une chaise et le regard dans le vide au ravito suivant (ou y vomir ses tripes, comme alternative intéressante).
Les "bouchons"? Et alors? On n'y pense plus quand on se prend un mega-cagnard dans la montée d'Émosson ou dans le Béchar. J'ai eu des bouchons sur le 90, au moment de passer sur le single qui monte à Bellachat....où j'ai eu l'impression de monter ensuite comme un escargot, moi qui aime bien faire parler les cuisses et les bâtons en côte. J'ai du attendre 10 minutes peu après le ravito d'Argentière, sur le 42, en ayant l'impression d'être au péage de St-Arnoult un samedi de départ en vacances. Ils étaient totalement oubliés, à la fin de la course.
Le fait de faire comme ça, aussi, ça a l'avantage de s'éviter plein de stress en début de course, on prend les choses comme elles viennent et, fort curieusement, on s'en porte généralement très bien.
Cela a même l'avantage qu'on profite bien mieux du début de la course en cessant définitivement de croire qu'on court le marathon olympique....