Arclusaz a écrit:Arclusaz a écrit:
où si tu ne progresses pas dans le classement c'est pas bon signe (théorème de Bubulle)
Théorème malheureusement immédiatement confirmé par Stephrunrun qui a perdu 119 places dans la descente vers la Villaz et est maintenant marqué comme arrêté.
Allez, Steph un Monaco pour oublier l'ouragan qui t'es passé dessus. Bonne récup en espérant que tu ne sois pas blessé.
Merci pour le suivi, c’est toujours très sympa après deux jours de « off » de reprendre le fil.
Des conditions idéales pour cette année, avec une pluie qui s’arrête pile poil pour le départ. Quand j’ai ouvert ma fenêtre à 2h45, je me suis dit que c’était vraiment pas gagné, je suis même sorti dans un premier temps avec mon pantalon de pluie.
Début de course correct, j’ai même trottiné sans difficulté sur les premières portions bitumées. La descente vers Planpraz a été folklorique : ca s’est bien passé pour moi, mais j’ai eu l’impression que certains découvraient que dans la neige ca glisse, et qu’ils ne savaient pas vraiment comment avancer. Dans les temps prévus jusqu’au Buet. Toujours un peu au ralenti dans les montées, plus à l’aise dans les descentes. Ce qui est d’ailleurs pénible, parce qu’en fond de peloton, c’est très compliqué de doubler. Pour certains, s’écarter pour laisser passer n’est parfois pas un réflexe inné. Pour d'autres, même descendre est une difficulté, ce que je trouve toujours étonnant.
La montée de la Loriaz qui ne présente aucune difficulté hormis celle de monter a été un calvaire, j’ai vu défiler les participants. Jambes tétanisées, petit mal de crâne. Pour autant, je n’ai pas l’impression d’avoir cramé la caisse. Le mental a vite lâché, très très vite. Trop vite.
Je n’étais donc sûrement pas prêt, malgré une préparation que j’estime correcte. Pas prêt dans les jambes, il est vrai que les 15 jours qui ont précédé la course, j’ai ressenti une grande fatigue (les jambes lourdes, mais lourdes), j’ai même dû écourter certaines séances pourtant faciles (je ne comprends pas bien pourquoi…). Surtout pas prêt dans la tête, avec pas mal de fatigue nerveuse accumulée.
Il va falloir se remettre en selle, il reste deux mois avant l’intégrale. Reprendre petit à petit, ne pas voir le monstre qui arrive, mais se concentrer sur chaque étape. Etape par étape. Retrouver l’envie et l’envie d’avoir envie.
NDLR : j’ai quand même trouvé le ravito du Buet un peu chiche.