chantrail a écrit:Il y a un lien entre effort physique/très forte chaleur et infarctus pour quelqu'un qui n'aura pas un organisme assez robuste.....et cette robustesse, on peut la travailler (si on en a envie, ou si on aime ça, c'est pas une obligation)....
On peut aussi se rendre compte que l'on n'est pas si robuste que ça.
L'été 2015, heureusement pas trop caniculaire, je me suis obstiné à faire le guignol en prépa de l'Echappée Belle sur le thème "no pain no gain", je bouffe les kilomètres réglementaires en finissant en plein cagnard dans les collines crétoises parce que je ne me sens pas mal.
Effectivement, je ne me sentais pas mal : à l'EB, j'ai cru crever dès que l'on passait les 2000m et j'en suis revenu effondré pensant que j'étais nul.
Sauf que voilà, j'avais deux coronaires sténosées à 75% et j'aurais pu y rester avec ces conneries, à vouloir "travailler ma robustesse".
chantrail a écrit:pour ce qui est des ouvriers, je ne voie aucune mesure particulière (et pour bosser avec des éboueurs, qui se tapent 9h d'endurance sous le cagnard et dans la poussière, je t'assure qu'il y a bien que nous autres coureurs à faire autant de chichis devant nos ordinateurs dans des bureaux climatisés !!)
Curieusement, ce n'est pas l'avis de la médecine du travail, pour ne pas aller jusqu'au cas un peu radical des centaines d'ouvriers morts d'épuisement thermique sur les chantiers du Qatar depuis le début des travaux de construction pour la prochaine coupe du monde de foot...(pourtant, c'est du Pakistanais, de l'Indien, du Népalais, élevé à la dure et habitué à en chier, hein...)