J’en ai profité pour lire les quelques articles des statuts de l’ITRA ou je vous délivre mon sentiment personnel. L’ITRA est une entité mondiale amené comme il l’indique à promouvoir la discipline est uniquement la gestion de cette discipline, jusque là, rien d’anormal, sauf et c’est ce qui m’a interpelé et qui était l’objet de mon premier message sur ce post, c’est que l’IAAF avait diligenté l’IAU pour la gestion du Trail, d’où mon étonnement face à l’arrivée de l’ITRA, mais que l’ITRA gère que seulement l’aspect du Trail, soit, il n’y aurait rien d’anormal, le Trail pour l’ITRA, l’ADDM pour l’IAU, sauf que du côté de l’IAU on en a profité pour faire des transferts d’aspects sur d’autres entités qui auraient pu être éviter, mais c’est un autre débat.
Donc, il est fort plausible que l’ITRA soit patronné ou va être patronné comme on le dit dans le jargon par l’IAAF et l’EAA du côté Européen, comme les autres entités des autres continents sur cet aspect de la discipline, ce que je n’avais pas trop compris au départ ! Maintenant, la charte me fait étrangement penser à ce que j’ai connu il y a plus de 20 ans avec la charte de l’IAU pour gérer la partie de l’ADDM ! Certes pour être Membre de l’IAU et je parle avant fin 2004, il fallait être Membre de facto de l’IAAF, donc, les Fédérations nationales des pays ou ce que communément on appelait être affiliés à l’IAU ou même les individuels pouvaient l’être aussi, mais là, à l’époque, la charte le permettait, ce qui n’était plus le cas à partir de fin 2004, mais là, on était déjà aviser depuis 2001, le tout en payant une modique somme, ce qui là aussi n’avait rien d’anormal, car il y avait certaines choses au bout, mais là, chacun était libre ou pas d’adhérer, mais dans le contexte de l’époque, il fallait savoir que les moyens techniques de l’Internet n’avais pas le même développement qu’aujourd’hui et l’erreur de la FFA, ou devais-je dire de certaines CRCHS ou CDCHS n’étaient pas de transmettre les informations fourni par l’IAU alors que vous étiez licencié FFA, chose que j’ai parfaitement connu et qui était anormal.
Fort heureusement, là où l’IAU avait réussi, c’est qu’il savait être très modéré sur le prix de l’adhésion, puisque rien que la dernière adhésion coutait le prix de la modique somme de 15€ et je vous parle de seulement il y a 10 ans et que je n’ai connu que seulement 2 augmentions très modérés en 9 ans d’affiliation de seulement 5 francs, bah oui, à l’époque, on était en franc Français !
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Heureusement que le prix était largement modéré quand on connaissait le prix d’une licence FFA, parce qu’à l’époque, le prix d’adhésion proposé par l’ITRA actuellement m’aurait sûrement fait reculé et ne pas adhérer à l’IAU si cela avait cette existence. Après, effectivement, libre à chacun d’y adhérer ou pas, cela reste un choix personnel, mais pour l’instant, l’ITRA n’en est qu’au stade du développement et de sa gestation comme l’IAU l’avait été dans son temps !
L’ITRA sera donc amené à moins que cela soit fait ou en court à travailler de concert avec les différentes autres entités représentative du monde sportif et administratif (IAAF / AMA / TAS / FFA / WMA / IAU, etc ….), ce qui explique le message du groupe de travail que l’IAAF avait envoyé et qui m’avait partiellement attiré mon attention. Cependant, le sujet du post et ce qui est l’intervention des différentes causeries, c’est l’ITRA et l’attribution des points à une sorte de macaron UTMB qui ressemble étrangement à l’histoire des Label IAU dont je vais vous racontez cette anecdote, car j’en avais traduit les textes à l’époque et que cela, certains protagonistes qui en sont à l’origine ne vous le dirons pas, parce qu’il ce sont casser les dents dessus !
Quand l’IAU à intégrer officiellement l’IAAF fin 2004, début 2006, l’IAU à décider de mettre en place pour les organisateurs un système de Label comme à l’IAAF, c'est-à-dire, Label Or, Argent & Bronze. Je sais très largement qui en était le protagoniste de cette idée, mais ce qu’il faut savoir en 2006, c’est que le Label Or valait 200€, le Label Argent 100€ & le Label Bronze 50€, l’obtention de ces Labels étant conditionnés par différents critères fixés dans les textes ! Seulement, là où il y a eu anguille sous roche, c’est qu’à la fin de l’année 2006, sur la totalité des courses existantes de l’époque, il n’y a eu en tout et pour tout que seulement 3 courses qui étaient à prendre en compte dans la base des résultats et encore, la dedans 1 seule était une épreuve type ADDM, l’autre un Trail et l’autre une course par étape. Autant dire que c’était un fiasco total.
De même pour avoir était contacté par un organisateur en 2006 suite à la réception de la missive proposant les Labels, comme je lui ai dit, cela dépendait à titre personnel s’il y voyait ou non un intérêt, dans la mesure où en France, il disposait déjà d’un Label FFA Régional, donc, le Label IAU payant à sa plus faible partie, soit 50€, n’avait aucun sens pour lui, dans la mesure où en étant déjà labélisé, les classeurs tiendraient compte des résultats. Chercher l’erreur !! Peu d’organisateurs ont suivi ce mouvement
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, d’où à partir de l’année 2007, les classeurs avaient demandés un recul sur la prise en compte des épreuves vu le peu qui étaient validés pour l’année 2006 et les textes sur les labels on subit un changement, ou devrais-je dire, le Label Bronze à subit un changement, puisqu’il est devenu gratuit, ce qui a expliquer l’adhésion à l’heure actuelle des organisations de course qui rien que l’année dernière en étaient à 358 délivrance de Label ! et encore, les courses de label Régional et Nationale FFA ont de facto depuis 2009 l’obtention automatique, puisque l’intérêt des organisateurs aient qu’ils ont déjà payés au niveau National !
Cela dit, si l’IAU venait à remettre le Bronze payant, je peux vous garantir que nombre d’organisations n’adhéreraient surement pas à cet état d’esprit, pour la simple et bonne raison que la proportion du nombre entre l’obtention des Labels Or & Argent est très très faible vis-à-vis du Label Bronze ! L’exemple de la fronde actuelle des organisations pour l’obtention du macaron UTMB en est un exemple et risque de finir en eau de boudin pour celui qui l’a mit en place, enfin, çà, c’est mon point de vue personnel, maintenant, n’étant pas sur le terrain au niveau du Trail, c’est à voir si cela suivra ou pas !
Ceci dit, j’en ai surtout profité pour lire les articles sur la politique de santé et antidopage où j’ai relevé pas mal d’incohérence avec les protocoles de contrôle de dopage en place, mes points de vues sont en couleur rouge :
POLITIQUE SANTÉ ET ANTIDOPAGEL’International Trail-Running Association (ITRA) œuvre au développement de la pratique du trail avec une attention particulière portée à la santé des participants et à la lutte antidopage.
A ce titre, l’ITRA propose aux organisateurs d’événements (OE) membres de l’ITRA l’adoption d’un règlement intérieur commun en matière de politique de santé et de lutte antidopage sur la base des éléments suivants.
Article 1L’acceptation du règlement intérieur commun en matière de politique de santé et de lutte antidopage proposé par l’ITRA aux OE et défini au travers des articles 1 à 12 du présent document repose sur le volontariat des OE.
Article 2Les OE s’engagent à faire pratiquer le trail dans le respect du Code mondial antidopage mis en place par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et dans le respect des principes fondamentaux de l’olympisme publiés dans la Charte olympique mise en place par le Comité International Olympique (CIO).
Article 3La mise en place de ce règlement intérieur commun en matière de politique de santé et de lutte antidopage n’a ni vocation ni compétence à se substituer aux réglementations nationales et internationales en vigueur en matière de santé et de lutte antidopage, mais a pour objet de renforcer la surveillance médicale souhaitée par les OE.
Sur cet article, la surveillance médicale est renforcer et souhaitée par les Fédérations Nationales, non par les OE qui n’ont pas compétence en la matière, seulement éventuellement si elle le désire, mais à leurs charges financières, les instances compétentes !Article 4Les OE s’engagent à informer les participants sur les réglementations nationales et internationales en vigueur en matière de santé et de lutte antidopage et notamment à favoriser l’accès à des bases de données qui référencient les médicaments contenant des substances pouvant induire un résultat positif lors d’un contrôle antidopage.
Oui, sur cet article classique, l’accès aux bases de données qui référencient ce qui est liés au dopage existe déjà avec les sites de l’AMA et de l’AFLD pour la partie Française et la FFA pour la partie prévention, puisqu’elle a reçu délégation de la gestion du Trail.Article 5Les OE s’engagent à former un Conseil Médical (CM), composé uniquement de médecins au nombre minimum de trois (3), pouvant prendre avis auprès des experts de son choix et chargé de donner un avis consultatif à destination du jury de course sur l’état médical des participants.
Là, sur cet article, je tique quand même, car ce n’est pas forcément aux OE de former un CM au nombre de 3 minimums , il peut y avoir différent cas de figure multiple, car suivant la taille de la course, si un DPS reste une obligation suivant les cas, il peut y avoir un médecin ou si le parcours est très étalés, un autre médecin sur un autre point de la course, mais il y aura toujours qu’un seul médecin référent et qui n’est pas forcément obligatoire suivant tout un tas de multiples critères variables d’une course. Les CM dans leurs sens pratiques sont à la charges des Fédérations Nationales, pas des OE.Article 6Les OE rendent obligatoire pour les participants le fait d’informer le CM en cas d'utilisation d'une prescription soumise à une Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutique (AUT) via la procédure de leur choix.
Pour les participants élites référencés au niveau de l’ITRA, la transmission de ces informations devra impérativement être réalisée au niveau de leur espace personnel sur le site Internet de l’ITRA (dès lors que cet espace sera opérationnel).
Là, on revient à ce que j’avais précédemment dit en réponse à Taroc78, tout dépend si l’OE est celui d’un Championnat du Monde ou de Continent, après, le reste, aux oubliettes, l’AUT reste à la charge d’information du médecin-préleveur, l’ITRA n’a pas à ce substituer à l’AMA et les Fédérations Nationales et encore moins les OE. Article inutile !Article 7Les OE rendent obligatoire pour les participants le fait de ne pas prendre part à la compétition en cas d’infiltration locale de corticoïdes dans les huit (8) jours précédant la date de début de la compétition ou en cas de cortisolémie effondrée sur la base des analyses pouvant être demandées par les OE.
Là encore, article inutile, en cas d’infiltration, si la personne à l’AUT, encore que sous 8 jours, si c’est une première, je ne connais pas beaucoup de personne en terme de pourcentage qui prendrait le risque de courir ! Simple aspect logique !Article 8Les OE rendent obligatoire pour les participants le fait de devoir accepter l’ensemble des prélèvements urinaires et/ou sanguins et/ou capillaires et analyses associées demandés par le CM, étant entendu que l’organisation et les frais inhérents à la réalisation de ces prélèvements et des analyses associées sont à la charge directe des OE.
Là, si le début de l’article ne laisse pas à interprétation morale, les analyses demandaient ne sont pas de l’ordre du CM, mais celui soit de l’instance institutionnel (MJS / DDJS), soit des Fédérations Nationales ou Internationales, mais là aussi, on a d’autres cas de figures concernant les frais inhérents à la réalisation de ces prélèvements.
1er cas de figure, l’OE est celui qui organise le Championnat du Monde ou de Continent et vu que c’est lui qui organise cet événement, alors effectivement, vu que c’est le demandeur, les frais sont à la charge de l’OE, les championnats ne peuvent pas être à la charge des autres OE.
2ème cas de figure, l’OE est le demandeur quelle quand soit la raison est là aussi, les frais restent à sa charge, mais je ne connais pas beaucoup d’OE qui investiraient dedans !
3ème cas de figure, le demandeur et le MJS via les DDJS est dans ce cas là, les frais sont à la charge de l’instance institutionnel, en clair, nos impôts que çà plaise ou pas, mais ni à la charge de l’OE, ni à celui de l’ITRA.
4ème cas de figure, le demandeur est l’ITRA, via en ayant fait une demande auprès de l’AMA, dans ce cas là, c’est à la charge de l’ITRA et pas à celui de l’OE qui n’est pas le demandeur, mais je vois mal l’ITRA investir à l’heure actuelle dedans aussi !Article 9Les OE rendent obligatoire pour les participants le fait de devoir accepter de répondre à toute convocation que le CM pourrait leur adresser de manière à échanger sur leur aptitude ou non à participer à la compétition concernée. A l'issue de l'entretien, le CM pourra proposer au Jury de course la mise hors compétition du participant.
Article 10Les OE s’engagent à transmettre à l’ITRA via leur CM l’ensemble des résultats d’analyse demandés par leur CM aux participants élite référencés au niveau de l’ITRA de manière à pouvoir les intégrer au niveau de leur espace personnel sur le site Internet de l’ITRA.
Là aussi encore un article inutile, les résultats d’analyse et encore, faut-il pour cela qu’il ce soit révéler positif, sont transmises aux Instances compétentes et non aux OE par les laboratoires !Article 11L’ITRA s’engage à fournir aux OE l’aide technique et le savoir-faire nécessaire à l’application de ce règlement intérieur commun en matière de politique de santé et de lutte antidopage.
A ce titre, l’ITRA fournira notamment :
• Un espace personnel sur le site Internet de l’ITRA pour les participants élites référencés au niveau de l’ITRA et qui comprend :
o Un espace de saisie des coordonnées personnelles
o Un espace de saisie des AUT
o Un espace de localisation
o Un espace de saisie des résultats d’analyse
• Le personnel pour la gestion de ce système et de la saisie des résultats d’analyse.
• Des rapports à disposition des CM sur le caractère normal ou anormal des résultats d’analyse transmis par les OE.
• Du personnel si nécessaire pour l’organisation et la mise en place de prélèvements sur le lieu de compétition. Le transport, l’hébergement et la pension-complète de ce personnel proposé par l’ITRA est à la charge de l’OE de même que l’ensemble des frais relatifs aux prélèvements et analyses.
En contrepartie et en dehors des frais relatifs aux prélèvements et analyses ainsi que le transport, l’hébergement et la pension-complète du personnel proposé par l’ITRA si nécessaire, les OE contribuent financièrement à la gestion de ce service par l’ITRA pour un prix par évènement qui sera fixé par le Comité Directeur de l'ITRA.
Juste un point concernant les espaces de saisie de localisation et d’AUT, comme dit précédemment, cela reste du ressort des Fédérations Nationales. Par contre l’ITRA si elle désire faire un contrôle antidopage à ses frais, elle peut demander effectivement à la Fédération Nationale la localisation de l’individu auquel la Fédération Nationales est obligé de fournir l’information à l’instant "T".Article 12Les OE s’engagent à ce que tout manquement par un participant et plus spécifiquement la non diffusion d’une AUT au CM ou la mise en évidence d’une infiltration locale de corticoïdes dans les huit (8) jours précédant la date de début de la compétition ou la non réalisation d’un prélèvement demandé par le CM entraine automatiquement la mise hors-compétition du participant concerné.
Là encore un dernier article inutile, puisque la mise hors-compétition du participant concerné est le ressort des Commission Disciplinaire dans les Fédération Nationales sont délégataires et possède en leur sein, dans le cas des non licenciés, en France, c’est la Commission disciplinaire de l’AFLD qui gère cet aspect.
Bon, en clair, sur ces articles là, je me demande si ces articles son l’objet d'une future Fédération de Trail Internationale où celui d’une castre ???? Désolé de froisser les subtilités, mais à l’IAU, il n’y avait pas eu ce genre de procéder !!