Communauté des sports d'endurance

2 semaines après la foulée des Monts d'Or, où je jouais à domicile, je traverse la Saône pour me rendre au Trail Givré, à Montanay (pratique ces courses près de chez soi...).

Un plateau exceptionnel cette année, puisque la course est inscrite au challenge TTN trail court. De fait, le parcours est rallongé de 2 km pour en faire 21 (ce qui s'est avéré juste pile à mon GPS ). Une version 9km est également de la partie, pour la 2° année.

Arrivé sur place le matin, il y a déjà beaucoup de monde malgré l'heure très matinale. Je récupère mon dossard et croise pas mal de connaissances (club and co, amis, kikous: ventre jaune, blob et mme).

Un peu de distribution de tracts pour la Sathoverte (1° mai prochain, çà c'est fait ) et je pars m'échauffer. De retour vers la salle, on annonce un départ retardé de 10 minutes.
Je repars "trainer" un peu (discuter, courir, vidanger...). Et me revoilà de retour vers la ligne de départ, enfin...loin derrière la ligne... Tout le monde est en déjà en place et je me retrouve quasi derrière (mal joué sur ce coup là). Ce qui fait que je n'ai pas pu voir d'autres kikous

Un peu de patience encore... et après avoir fait partir l'élite, nous nous élançons à leur poursuite !
Moi derrière, je passe donc les 2/3 premiers kilomètres à remonter la file... qui file très vite : une 1° partie très roulante et beaucoup cherchent à se placer...

J'arrive au niveau de Bruno (du club) juste avant la descente sur Cailloux. Nous faisons route commune et passons le 1° ravito. Je me sens bien en jambes, du coup je passe devant...

Une petite descente vers le ruisseau avant la 1° montée. Et nous nous retrouvons sur le plateau de Montanay.
Le temps est superbe et la vue sur les Monts d'Or magnifique...

Je garde mon rythme en me basant seulement sur le cardio (déjà élevé, je ne m'étonne pas d'un 180 affiché !).

2° ravito sans trop trainer et je plonge à nouveau vers le ruisseau des Echets, puis à travers la commune de Fontaine Saint Martin.
Là, je sais qu'une grosse montée nous attend après avoir retraversé ce même ruisseau : une montée bien longue et étroite. Ca marche et c'est tant mieux, çà permet de faire descendre le cardio

Tiens ! Bruno me dépasse - il m'a rattrapé le bougre !

Un scénario identique à la foulée des Monts d'Or il y a 15 jours, où je n'ai pas pu le suivre
Non, je m'accroche derrière lui jusqu'en haut de la côte (il ne va pas me lacher comme çà ).

Je reste dans ses pas et nous cheminons ensuite tous les 2 sur la crête en direction de Montanay, passant à côté de la Madone qui surplombe la Saône, face aux Monts d'Or.
Un spectateur compte non pas les moutons mais les bipèdes qui passent à son niveau... 140...141...142...143...
Je sais qu'il reste 2 descentes et 2 montées dont la dernière très sérieuse, puis ce sera du "quasi"-plat avant l'arrivée. Je ne regarde toujours pas ma montre, seulement les indications du cardio.

Dans la descente, je repasse à nouveau devant. Je ne suis pas cuit et reste bien en rythme. Puis remontée sur la route. Le bitume m'aide à relancer ma foulée, je dépasse plusieurs concurrents.

Au passage du dernier ravito, une gorgée d'eau, du sucre, et je fonce dans la dernière descente.
Je ne cherche pas à regarder si Bruno me suit et me prépare mentalement à la dernière grosse montée (c'est bien de reconnaitre le parcours quand même). Je l'ai faite le dimanche d'avant, et l'avait trouvé dure. Là, dans l'action, je n'ai pas cette sensation. Ce doit être l'appel de l'écurie car je ne pense pas à marcher...

J'arrive en haut, me retourne et voit Bruno à 30m. Les 2 derniers kilomètres vont être chauds, je ne veux pas lacher.
Un faux plat descendant et je dépasse encore des concurrents.
Puis le dernier faux plat montant, plus dure que la semaine dernière celui là. Je dois faire du lactique ! Ouille !

Allez, je ne lache pas sur les derniers 500m où Bruno m'avait rattrapé l'an dernier (nous avions fini ensuite ensemble).
Je passe la ligne en 1h39'12'' (124°). Puis Bruno une vingtaine de secondes après. Ouf, l'honneur est sauf et revanche est prise 15 jours après la foulée des MdO...

Je retrouve blob et dégustons une délicieuse ambrée en guise de récup rapide...

Je serais bien resté pour retrouver amis du club, et attraper d'autres kikoux (et continuer à récupérer auprès de la tireuse) mais je dois recupérer le fiston à une compet de karaté.
Je ne pourrai donc assister à la remise des prix, et féliciter Denise, notre V4, qui a fait un podium sur le 9km.

Une bien belle matinée où le temps et le nombre de participants auront récompensé les efforts des bénévoles et de l'organisation... Continuez comme çà, le trail givré, c'est du servi bien frais...