L'auteur : Pierrot69
La course : La Val'Lyonnaise - 26 km
Date : 25/10/2009
Lieu : Vaugneray (Rhône)
Affichage : 1317 vues
Distance : 26km
Objectif : Pas d'objectif
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Ne m'accordant que 2 semaines de repos après le marathon de Berlin. J'ai repris l'entrainement en vue de préparer mon prochain objectif qui sera La SaintéLyon en solo. J'ai donc besoin de faire des sorties longues avec du dénivellé pour m'habituer à ce genre d'exercice.
Me voilà donc inscrit à cette semaine à la course de la Val'Lyonnaise - 26km - 600m D+
Celle-ci vient conclure un premier bloc de 3 semaines ponctué les week-ends par "Les 9 clochers - 24km - 480m D+", une super sortie nature seul autour de Crémieu (Panossas) - 26km - 880m D+ et donc cette Val'Lyonnaise. A cela j'ai remplacé les séances de VMA sur le plat par de la VMA en côtes et intensifié les sorties au seuil. La dernière 3km+3km+2km ayant laissé des traces.
Autant dire que je n'arrive pas sur cette course dans un grand état de fraîcheur...
Un petit clic dans le Kivaou pour indiquer que je suis prêt à covoiturer et me voilà pris en main par Michel (Vial) ki-coureur expérimenté avec qui nous allons passer une bonne matinée. Heureusement que l'on avait un peu de marge sur l'horaire car comme il connait tout ce petit monde de la course à pieds locale, la simple formalité d'aller retirer son dossard se transforme en visite présidentielle avec poignées de mains, petits mots, rigolades. Je ne connais pas les noms des têtes d'affiche mais une chose est sûre nous ne jouerons pas dans la même catégorie...
A l'échauffement, le ton est donné avec ce qui nous attends. Dès l'arche de départ le profil est montant avec une première côte bien raide et régulière qui va nous faire monter dans les tours rapidement... Un coup d'oeil au profil de la course donne une idée de ce qui nous attends dans les premiers km!
Au coup de pistolet je pars donc plutôt tranquillement pour ne pas me griller et comme j'étais plutôt devant je me fais pas mal doubler... Quand le profil se radoucit un peu j'en profite pour redonner un peu de rythme et peu à peu trouve mon allure dans ces premiers km que je parcours plutôt prudemment. Premier ravito au km 5, un verre d'eau, une patte de fruits et nous voilà repartis pour la dernière partie de cette première montée. Le premier coup de cul est trop raide pour moi et je préfère le passer en marchant. Quand j'entends la respiration de ceux qui me doublent je me dis que ce n'est pas forcément un mauvais choix. Effectivement, quand je reprends mes foulées, je suis capable de retrouver un peu de rythme pour monter les superbes lacets qui vont nous emmener jusqu'au point culminant de la course. Dans cette montée, je me sens bien et double pas mal de coureurs qui sont partis trop fort dès le départ.
La bascule se fait en compagnie d'un petit groupe et nous attaquons la descente dans un sentier. N'étant pas le premier du groupe je suis obligé de prendre quelques longueurs pour assurer mes pas. Dès que celui-ci s'élargit j'en profite pour doubler et descendre à ma main. Je laisse bien rouler, essaye de ne pas trop taper et d'être plutôt dynamique dans mes foulées. Je double pas mal sans me mettre dans le rouge. La bosse qui suit est bien avalée et ma prudence du départ paye car je sais qu'il reste encore des bornes.
Pollionnay, Sainte-Consorce, successions de descentes et de bosses où il faut réussir à garder le rythme. Km18, les jambes commencent à devenir dures, la fin de course promet d'être difficile. J'essaye d'estimer mon temps. 2h10? Dur à dire avec mon GPS qui est décalage par rapport aux km indiqués... J'essaye de garder le train. Dernière descente bien raide dans un petit sentier et juste derrière un mur de quelques centaines de mètres dans lequel je ne cherche même pas à courir...
On est au km 22, il en reste 4 à faire en rythme pour arriver sous les 2h10, c'est normallement jouable. Sauf que... ces derniers km sont en faux plat et je suis cuit, je n'arrive pas à tenir l'allure, je les trouve interminables. Heureusement que l'écurie n'est plus très loin!
Dernier km, le chrono est encore jouable mais je n'avance plus! Et puis un panneau assassin indiquant l'arrivée à 800m alors qu'on a parcouru largement plus de 200m depuis l'indication du dernier km fini de m'achever. Je m'accroche quand même. Dernier virage et l'arche d'arrivée en vue, je vois le chrono incrédule, tout juste sous les 2h10! Yesss! Je ne suis pas déçu de m'être accroché un peu.
Cette course est vraiment magnifique et superbement organisée, ravitos, bénévoles, chronométrage, organisation et convivialité d'une course locale. Le temps était en plus parfait avec une agréable fraicheur matinale et des paysages traversés qui en mettent plein les yeux!
Je retrouve mon poisson pilote qui lui aussi a trouvé les derniers km assassins mais qui est malgré tout bien loin devant moi... Un bon repas dans le gymnase bien au chaud pour conclure cette belle séquence et place maintenant à un peu de repos avant de reprendre un deuxième bloc de 3 semaines.
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3 commentaires
Commentaire de blob posté le 30-10-2009 à 22:25:00
Alors, plus ou moins dur que les 9 clochers ?
Merci pour ton récit, et à bientôt pour la Sainté
Commentaire de Pierrot69 posté le 04-11-2009 à 00:11:00
Les deux se valent à mon sens, tant par la beauté des paysages que par la difficulté, même si j'ai trouvé cette dernière plus dure car j'ai essayé de maintenir un bon tempo de bout en bout.
A bientôt à la Sainté!
Commentaire de tidgi posté le 22-11-2009 à 11:16:00
Bravo, c'est sur qu'il faut s'accrocher dans ces derniers km interminables ! Cette année, je l'ai trouvé plus dure que les 9 km, alors que c'était l'inverse l'année d'avant... Mais bon exercice pour la SaintéLyon. A bientôt.
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