L'auteur : thunder
La course : X-Terra de Samoens - Découverte
Date : 11/7/2009
Lieu : Samoens (Haute-Savoie)
Affichage : 1349 vues
Distance : 20km
Objectif : Pas d'objectif
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Pas d'autre récit pour cette course.
Cette année se déroulait la première édition du Xterra de Samoens.
Le xterra est la version verte du triathlon et des disciplines enchaînées. Pour l’épreuve qui nous intéresse il s’agit d’un duathlon, donc trail, vtt et trail. D’autre épreuves reprennent le format triathlon avec natation vtt puis trail et les épreuves peuvent être alpines comme plus campagnardes. Plus d’info sur le circuit français sur http://xterrafrance.free.fr/2008/fra/newslistfra.php . Pour Samoens le Caf s’est associé au circuit Xterra afin de proposer un duathlon le samedi et un trail le dimanche. Pour les motivés il y a bien sur possibilité d’enchaîner les deux épreuves.
Un jour on entend parler de tri vert et puis faisant du trail on se dit que ça doit être plus sympa que du tri sur la route. Donc une expérience à faire. Ça plus une petite vidéo présentant le xterra d’auron http://xterrafrance.free.fr/2008/fra/videoauron2008.php ça donne envie d’essayer. Dans un monde parfait je voulais faire un tri vert en Suisse, puis Samoens et Auron. Dans un monde plus réel j’ai eu un mémoire de fin d’année et une petite bringue donc pas de tri en Suisse. Auron est annulé, il ne reste plus que Samoens. Reste à choisir le parcours le découverte ou le courte distance. Après reco du parcours VTT http://www.triclair.com/forum/viewtopic.php?t=9952&postdays=0&postorder=asc&start=25&sid=e1566da436a7e59acb024ece7d04577b j’opte pour le découverte. 1h50 pour faire 19km ça suffit.
Comment dire depuis le 20 avril c’est de l’entretien et pas de boulot sérieux. Je surfe sur les acquis mais fait pas mal d’entretien en vélo. Sans compter que j’ai repris le boulot sur les chantiers. Point positif depuis le rendu du mémoire je retrouve un poids correcte. Même si ça sert un peu dans la tri fonction.
Quelques jours avant la course, nous apprenons que la ligue Rhône alpes n’accorde pas son agrément à la course. Sans compter la com qui est un peu légère. Enfin toujours motivé, je récupère leshamale qui arrive en direct de Rouen, on prépare les vélo puis casse croute et on monte à Samoens. Dès l’entrée du village, le départ est fléché. On récupère nos dossard avec un petit sac avec tshirt, gels, plaque de cadre et dossard. Pas trop du pub ce qui est pas plus mal pour lutter contre le gaspi.
Le cadre très agréable en bordure de giffre permet à mon binome de récupérer de sa courte nuit. Pendant ce temps je vais récupérer ma douce dans le village qui a testé le col de joux plane dans tous les sens dans la matinée. (et oui y a des barges partout). Puis il est temps de remonter les vélos. J’en profite pour faire la reco de la course à pied. Puis posage du vélo dans le parc et footing d’échauffement. Il fait bien chaud et la journée ne fait que commencer.
Petit briefing pour nous expliquer la circulation dans le parc et aussi la gestion des boucles de course à pied.
On retourne trotter et puis on se place derrière la ligne.
Devant le faible nombre d’engagés pour cette première, je me cale en première ligne. Chaud bouillant le thunder. Enfin j’ai surtout une boucle de moins à faire donc je peux me permettre de partir fort et même si je suis pas entraîné en course à pied il doit me rester des acquis.
Chaud bouillant le thunder
Le speaker nous chauffe. 5.4.3.2.1 et c’est parti.
C’est parti on fait presque un tour du plan d’eau et je suis plutôt bien placé (même un peu trop bien) Le long du giffre je suis 4, rapide mais pas à bloc. L’allure me va bien et je gère l’affaire.
C'est pas le gars à droite de l'image qui va m'apprendre à courir non plus, ha c'est le leader du circuit pour l'instant (oups boulette)
Cette section prend un petit sentier le long d’un torrent, puis nous retrouvons une piste forestière. C’est bien plat et ça déroule gentillement. Puis nous bifurquons pour revenir sur nos pas dans un petit single le long du torrent. Dans les sous bois c’est ludique j’ai le cardio bien haut mais je gère. Sortie du sous bois je tourne à gauche alors qu’il faut tourner à droite et en voulant rattraper mon erreur je fonce dans le bois. Du coup demi tour, dans l’affaire je perds 3 places. Puis à nouveau single, je m’amuse comme un fou. Retour vers le plan d’eau et devant ça taille tout droit dans le gazon à l’azimut sauvage. Sans remord je suis le même chemin. Je me fais passer par la première féminine, y’en a un qui a du exploser vaguement en vol . Retour dans le parc, et j’ai déjà envie de vomir.
Hop changement de chaussures le casques sur la tête, le sac sur le dos et enfilage de ces put#* de gants de me@£ qui veulent pas se mettre. Ça y est je pars enfin du parc et je pousse jusqu’à l’arche. Il me semble avoir vu des mecs avant sur le vélo. Mais bon y’a pas d’arbitres pas de boucles de pénalité et chacun fait un peu à sa sauce pour les limites du parc.
Le départ du VTT se fait dans la zone de loisir. Ça me laisse resserrer mes chaussures et ajuster mon sac. Sur piste assez roulant puis sur goudron dans Samoens ça permet de faire tourner les jambes en emmenant du gros. La tête sur le guidon et gaz. Enfin vu ce que j’emmène je suis à peine 37. Mais ça suffit pour se faire peur avec une voiture qui sort de stationnement dans le village. Ensuite on vire un peu dans les rues de Samoens, on évite un chient couché en sortie de virage et l’orga nous indique un single qui monte. Je me lance mais bien vite saute du vélo. J’ai le cœur à plus de 190, envie de vomir et je sue à grosses gouttes. Qu’est ce que je fous dans cette galère ?
On grimpe et je me fais passer par un mec, mais il en bave autant que moi. Petit passage dans les prés sous des chalets. Vraiment sympa et joli Samoens . Retour sur la route puis on reprend un petit single, ça va bien même si je suis un peu secoué. 3 bars dans les pneus c’est un peu trop . Par contre les verres noirs dans les sous bois bof bof, je connais déjà mon futur achat, une paire de lunette photochro.
Et là pour changer ça remonte raide . Bon ben saut du vélo, tout le monde porte dans cette section, le gars devant moi tellement concentré continue en faisant sa propre trace. J’ai un rejet de bile. Ça soulage pas tant que ça et en plus ça laisse un sale gout dans la bouche. On le rappelle à l’ordre et je gagne une place dans l’histoire. On arrive à une section commune de la boucle que j’ai reconnu, je lâche les freins (j’ai pas dit que je me mettais à pédaler non plus) Puis single non reconnu. Arf des racines et du dévers. Je laisse passer les 3 mecs qui me suivent et prend le train. Tout d’un coup devant ça freine, coup de patin de l’arrière qui chasse sur le feuilles mortes. Le vélo glisse et je suis solidaire donc je suis le mouvement . Heureusement un arbre bloque le cadre sans toucher le pédalier. Je remonte en selle j’ai le tibia qui a bugné mais avec l’adré je suis taquet. Descente le gars devant moi descend à pied et je l’imite. Tout d’un coup j’entend attention et là tout un groupe me passe dont la première féminine. Là où je passe à pied ces sauvages passent facile sur les pédales, les fesses derrière la roue arrière . Je dois être court sur bras c’est pas possible autrement. La moto ouvreuse passe aussi.
En bas on remonte sur le vélo on se fait secouer les puces sur les racines. Puis ravito. J’essaye le verre de coca, mais ça passe pas du coup un peu d’eau pour se rincer la bouche.
On attaque une longue section bitume entrecoupée par un petit passage dans les bois. Sur cette section je commence à subir (enfin encore plus) je suis scotché et tous les bons du circuit me passent. J’encourage et mouline en attendant que ça passe mais c'est encore plus long et dur à passer que le troisième tiers des impots .
J’aperçois un joli vélo de route dans le fossé et je sais que ma supportrice de choc est dans le coin. Dans son sens tactique légendaire, elle a choisi un coin où je vais pas passer trop vite . Ben oui chemin un peu humide et ça grimpe.
Du coup poussage, je m’écarte pour laisser passer les gars du parcours long qui gèrent ça bien mieux que moi. Pfff vraiment une burne en vélo ce garçon !
La pente devient moins raide pour quelques mètres, je ressaute sur la selle (là je commence à devenir pas mauvais enfin moins mauvais ). On passe sur un vieux pont, c’est vertigineux en contre bas et aussi magnifique. Puis la pente se réincline et j’ai toujours pas de jambes pour pédaler mais je suis bien forcé d'en avoir pour pousser.
On remort le bitume pour rejoindre les allamands.
Charmant petit hameaux de montagne,"niché dans le val clévieux, se trouvait autrefois situé sur un axe très fréquenté : la route du Valais.
Cette route empruntait la vallée du Rhône depuis sion, Saint Maurice puis Monthey remontant pas le Val d'Illiez, le col de Coux et enfin le col de la Golèse.
Cette voie qu'ont empruntée, vers l'an 1206, les Hans, tribu d'origine Germanique, réputés excellants essarteurs (défricheurs).
Un hamaeau, dénomé Hans sur les vieilles chartes, fut englouti au XVème siècle par des matériaux venus de la pointe de Chamossière.
Les origines Germaniques ont donné le nom Allamands au site qu'ils occupaient, nom que l'on retrouve, logiquement derrière le col de la Golèse, dans la Vallée de la Manche (commune de Morzine).
A cette époque, les vallons de la Golèse et de Bostant ainsi que les Chosalets et la Rosière étaient boisés. On s'en rende compte aujourd'hui, en randonnant dans ces alpages, de l'énorme travail des paysans pour valoriser ces terres.
Le village des Allamands, outre la route du Valais, était aussi le point de passage des immigrants, contrebandiers et autre soldats.
Le passage du col de Coux et de la Golèse étant très fréquentés et surtout gardés, ces "clandestins" empruntaient un sentier excarpé, le "pas de la bide", donnant accès au col de bostant puis redescendaient sur les Allamands.
Claude Joseph Simond relate, en 1891, l'histoire que son père lui a contée en lui montrant une inscription sur une roche dite " les Tanay" au li-t dit le "Le Ramble" : les Lucernois, cherchant à gagner Samoëns, descdant le vallon Bostan, auraient brûlé chalets et forêts avant de devoir faire demi tour face aux troupes levées à Samoëns par le sieur Dusaugey...
Nul n'a jamais retrouvé ces inscriptions sans doute lavées par le temps..."
Oui le triathlète peut aussi faire du tourisme, enfin à mon allure j’ai même le temps d’observer la pousse du gazon. Un jeune parisien, revient sur moi et on discute. Je le briefe sur le parcours. Et à la sortie des allamands dans la rampe il pose pied à terre pour se refaire une santé. Je continue à mouliner et admire le chiffre sur mon compteur. 9km/h pfff même à pied j’irais plus vite.
Une miss que je prends pour une tite junior revient sur moi sur la route. Enfin normal vu comme je suis scotché. Du coup on entame la conversation. Finalement on quitte la route et bizarrement mon compteur affiche 2 chiffres. Y’a pas à ch.. le vtt c’est mieux sans goudron . Ça monte je rattrape deux coureurs dont un qui a une grosse panne de jambes. On arrive à la bascule. Aujourd’hui je suis chaud bouillant avec le dossard pour attaquer. Enfin au moment de cliper, une crampe au mollet. La miss me conseille de boire (mais je fais que ça) du coup je descend en courant et là passe avant qu’elle descende du vélo. A ce moment là un « pro » passe sur le vélo en lâchant les freins. Commentaire d’un mec à coté de moi « y’en a dont c’est le métier » Clair, moi je me la joue trouillote prudente mais content de ma descente. On passe un premier torrent devant les caméra de sport plus ( sur qu’il espérait une chute) puis un deuxième où je trempe ma crampe, devant des randonneurs plutôt perplexe sur ma technique anticrampe. Si si avec la vasso constriction et la dépressurisation altimétrique corrélé au taux d’inclinaison de la pente à la lune, ça doit marcher … ou pas.
Petite bosse à passer et je pousse pour changer. On peut remonter sur le vélo pour quelques centaines de mètres avant de se retrouver dans un mur. Selon le niveau on monte plus ou moins haut. Plutôt moins que plus pour moi.
Le caméraman refait un plan. Et nous indique la fin de la montée. T’inquiète janette on arrive même au goudron.
Le goudron et la descente. Enfin on va pouvoir faire du vélo. Fourche bloquée et on tourne en emmenant progressivement du gros. ( Pour les non cyclistes, emmener du gros ne veut pas dire déplacer le pilote qui dirige ou essaye de diriger sa monture mais pédaler sur des gros rapport ce qui permet en un tour de pédale de transmettre plus de force à la roue et donc de faire plus de distance)
Fin de la parenthèse jargon, donc nous voilà sur du goudron et la route n’est pas fermée. Arrive une voiture il se range et j’arrête juste de pédaler. Si si à 37km/h ça passe, au pire ça tape. Puis de relancer 46 yes mais c’est quoi ce clebs qui se dirige vers la route . Arriver à fond dans le hameau, tourner, relancer, se relever pour négocier le retour dans la terre tout en préparant son changement de vitesse.
Et hop nous voilà dans les champs et contrairement à la miss de chambéry je gère mon changement de vitesse, ce qui me permet de sauter du vélo 10m plus loin et d’attaquer un long portage.
Dans cette section tout le monde pousse plus ou moins tard sauf un gars aux cheveux grisonnant qui passe tout en force. Maintenant on s’amuse dans le bois de Suet avec la miss, mais vu nos niveau en VTT au moindre obstacle on descend du vélo.
Sur la partie haute du bois on passe notre temps à rouler sur des racines et quand il n’y a pas de racines c’est des flaques de boue. Puis on attaque une descente dans un chemin de débardage. C’est gras et je merde dès le démarrage donc j’en fais une partie à coté du vélo. Ce qui me permet de bien négocier une grosse flaque où certains planteront la fourche, (et aussi de pas salir mon vélo ). Puis de remonter sur le vélo quand les ornières sont plus petites. Un concourant me passe dans la bosse qui suit, normal lui est à vélo et je pousse.
On attaque enfin la descente et normalement il n’y aura plus de monté jusqu’à la fin.
Donc descente relativement roulante (ou tout du moins assez large) sur un chemin empierré. Puis on bascule sur un single qui fait parti de l’itinéraire VTT. L’entrée sur la monotrace se fait à pied vu mon niveau technique puis sur une pédale pour gérer le devers. Quelques racines où je maudis mon absence de technique en VTT puis progressivement on remonte sur les pédales et on négocie de mieux en mieux les racines. Seul petit souci, les verres noirs en sous bois c’est toujours aussi gênant. Quelques marches franches à éviter (certains passeront à l’insu de leur plein gré sur le vélo mais au prix d’une belle frayeur). Encore une ou deux épingles à négocier (et là encore ma non maîtrise technique m’oblige à mettre pied à terre). Tout du long de la descente je ne peux m’empecher de penser à ma chérie qui me disait te prend pas la tête c’est qu’un découverte et là vil personnage que je suis je l’imagine sur ces sections. Et aussi à mon ami tortue géniale plus connu sous le nom de biru, qui m’aurait latté dans ces sections (enfoiré de VTTiste). D’ailleurs un Vttiste me passe en jurant de tous les diables dans un petit passage technique où j’ai opté pour la marche. Finalement ce charmant petit single se finit.
Nous revoilà à la croisée des chemins pour retrouver le single où j’avais glissé, cette fois ci le gère mieux mais déchausse quand même dans la dernière pente. En bas je rechausse et me fais secouer les puces sur les cailloux et les racines. Manque de bol j’avais légèrement monté ma selle et quelque chose de précieux trouve le moyen de se claquer entre la selle et mon périné.
Arrivé au ravito qui je vois derrière la table ? ma chérie !!! Je lui découvre un nouveau talent barmaid. Cette fois ci le coca passe bien et de l’eau. L’orga m’annonce en 7ème position. Je prends le temps de m’asperger, de souffler un peu et en avant.
Belle petite section goudron en descente. Je ramène tout à gauche et je coupe presque ce qui me reste de cerveau. Dans le lointain j’aperçois un signaleur qui court vers son intersection attention je déboule . Epingle et coup de frein le gars me fait signe de prendre à la corde et de faire gaffe aux graviers. Je voulais négocier large pour pas trop freiner mais il était un peu dans ma trajectoire. Relance la tête dans le guidon. Encore un chien qui croit que la route est sa cours. Coup de patin puis relance, je passe dans le hameau « vers le pont » en tournant bien les jambes et en emmenant du gros. C’est jouissif de pouvoir enfin aller vite et de faire marcher les jambes. Par contre il faut parfois composer avec la circulation mais la municipale est super efficace, ça fait plaisir. Petit passage sur un pont et nous voilà le long du chiffre. C’est de la piste en stabilisé et là j’en profite pour tourner à bloc. Une petite voix me dit de me calmer car j’ai encore une course à pied à faire. J’arrive pas à être sage et relance. Les promeneurs nous encouragent et ça donne encore plus la gniak. Retour sur la base de loisir, j’en profite pour faire sauter les gants. Samedi après midi tout le monde est de sortie et une gamine traverse devant le parc avec son vélo. Un écart, un cri et une relance. Je saute du vélo avec les chaussures aux pieds. (je sens moyen l’accroche des spd sur un vélo poussé dans un parc)
A moitié carbo je repère mon emplacement dans le parc, enfin j’ai un doute à droite les affaires de la miss et juste sur mon plot une casquette. Le mien pas le mien, le mien pas le mien, longue hésitation puis finalement je pose quand même mon vélo. Je fais sauter le casque et change de chaussures, m’asperge.
Et c’est parti pour la dernière boucle de course à pied
même trop lent pour le photographe
Go … heu j’ai dit go… allo les jambes c’est le coureur qui vous parle au boulot bande de feignasses. Nan bon ça part pas super bien. J’ai l’impression d’être en footing rapide et pas moyen de courir. Progressivement ça revient et en sortant de la base de loisir je peux enfin dérouler (enfin sans être aussi rapide que sur ma première course à pied). Un signaleur m’annonce un écart de 3’ sur mon prédécesseur. En moins de 2km ça va être chaud bouillant de revenir. A la sortie du single je refais la même boulette qu'à la première course à pied. Mais je me donne histoire de creuser le trou. Les jambes hurlent et une crampe fait son annonce à l’ischio gauche mais j’arrive pas à envoyer plus fort. Passage dans la zone d’arrivé puis on franchit la ligne.
Pfff heureusement ce n’était qu’un découverte , la deuxième boucle VTT m’aurait enlevé tout le plaisir. Petit passage au ravito mais je suis surtout vidé. Ma chérie arrive. J’ai le sourire, malgré la difficulté je l’ai fait. Une phrase du reportage d’Auron me revient « venir se confronter à un parcours ». C’est exactement ça. Je n’ai pas les mots pour décrire cette impression de s’être transcendé dans l’effort et d’avoir surmonté tout ça pour finir autour d’une bouteille d’eau à refaire la course avec les autres concurrents.
Direction les massages où on refait encore le film de la course, puis on attend leshamale qui doit finir son épreuve. Dans l’aire d’arrivée on apprend qu’un certain nombre de concourants du long ont bachés, n’ont fait qu’une boucle, certains se lancent pour le fun dans une boucle de course à pied.
Finalement Arnaud arrive et part pour sa course à pied. Pendant ce temps j’essaye de faire réduire les hématomes dans le torrent à 7° ça marche plutôt bien y'a pas que ça qui réduit . Pendant sa deuxième boucle il y a le départ de la version enfant du xterra. Les petits se donnent vraiment fort sur ce genre d’épreuve, c’est aussi pour un certain nombre la découverte des épreuves enchainés.
Arnaud en finit avec la course à pied et franchit la ligne après un bel effort. On range le matos en regardant le podium et finalement on rentre à la maison après un bel après midi de sport.
A mon niveau : belle expérience mais je manque d’entraînement et de technique donc le découverte était largement suffisant au niveau difficulté.
Au niveau de l’orga : une première édition qui j’espère deviendra une étape à retenir. Un certains nombres de points à améliorer mais normal pour une première. Une course à pied pas très sélective mais c’était voulu vu le gros morceau de VTT qui suivait.
Au niveau de la course : un concept génial mais qui fait peut être un peu peur. Pour les purs triathlètes c’est sans doute difficile de se lancer dans des disciplines natures, pour les vététistes il faut gérer la course à pied et pour les traileurs il faut apprendre à maîtriser le VTT. Mais malgré mon faible entraînement j’ai pris beaucoup de plaisir et comme le triathlon il ne faut pas hésiter à se lancer, ce n’est pas réservé à une élite contrairement à ce qu’on pourrait voir à la télé.
Bref vivement l’année prochaine pour remettre ça.
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9 commentaires
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 13-07-2009 à 17:31:00
Qu'il est joli tout bronzé comme ça le petit Thunder !
Commentaire de Mustang posté le 13-07-2009 à 19:05:00
jolie, la combinaison!!!!
sinon, pour lé récit, pas besoin d'images, on voit bien le topo!!
allez, t'es presque aussi bon en VTT que t'es bon dans tes récits!!
bravo quand même!!
Commentaire de millénium posté le 13-07-2009 à 19:33:00
j'allais bien et , maintenant que je t'ai lu , j'ai mal aux jambes (lol)!
bravo "gamin"
Commentaire de Jerome_I posté le 13-07-2009 à 22:48:00
Et bien pas mal ces épreuves sombre C%& ;-) Bon repos maintenant... 7°C oui l'escargot...
A bientôt
Jérôme
Commentaire de LtBlueb posté le 14-07-2009 à 21:28:00
sympa ce petit duathlon ! tu te mets à ca toi ?
merci pour le récit mathieu !
Commentaire de akunamatata posté le 15-07-2009 à 02:04:00
ach, ca doit bien nettoyer les bronches c't'affaire !
Commentaire de Axelito posté le 15-07-2009 à 14:50:00
Salut
Excellent ton récit !!! J'ai l'impression d'avoir vécu la course avec la même vison des choses (sauf que pour ta gamelle du début j'étais juste devant et heu, désolé, mais je crois que c'est à cause de moi que tu es tombé !!! ). Tu m'en veux pas, hein ?
Salut et peut être à bientôt sur une autre course !!!
Commentaire de le_kéké posté le 22-07-2009 à 13:56:00
Sympa la coursette, ça donne envie de tester ce genre de truc un de ces 4 (mais une version plus longue pour les diesels comme moi), va falloir caser ça dans le calendrier des festivités !!!
Commentaire de maya posté le 24-07-2009 à 14:50:00
oulalala c'est trop dur pour moi ça ...hi hi hi
bravo ..allez ça te fait faire un peu de sport ..ça te fait pas de mal !
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