Communauté des sports d'endurance

Ce trail de Signes je ne l'avais pas coché dans mon planning courses mais le long we Pascal me donne l'occasion de passer 2 jours sous le soleil de Provence, une journée pour la course et l'autre pour le tourisme.

Bon plan en perspective mais c'était sans compter sur le bon vouloir de dame météo. Dimanche le soleil a brillé… par son absence. Il s'est fait porter pâle remplacé par la pluie qui s'était déjà bien illustrée la veille de la course et qui plus est s'est trouvé un bon copain pour la course, monsieur Eole.

Toutes ces turbulences climatiques ont obligé les organisateurs à réduire le grand parcours qui passe de 45 à 35 km, le petit parcours ( 21 km) sur lequel je m'aligne ne change pas heureusement.

Dix heure c'est le départ, du 21, ceux du grand parcours sont déjà parti depuis une heure et demie.
Deux petites bornes de route avant d'attaquer les premiers chemins, je m'efforce de ne pas aller trop vite, j'ai vite enlevé le coupe vent, on est bien abrité. Le parcours est bien agréable, des chemins bien praticables, pas encore caillouteux, on longe un petit cours d'eau.

S'ensuit un passage à gué ou il n'y a pas d'autres choix que d'y aller franco, pas d'endroit pour garder les pieds aux secs. La traversée se fait sous les encouragements de Samuel Bonaudo trailer et organisateur du trail. Il prend énormément de plaisir à nous voir traverser la rivière dans une bonne humeur bien méditerranéenne.

Et ça continue de monter, on est bien dans les paysages du sud, la rocaille est là. La pente est sévère, le souffle court, mains sur les cuisses ou dans le dos chacun à sa façon grimpe vers les sommets.

Nous nous retrouvons nez à nez avec un troupeau de moutons, nous sommes chez nous alors les coureurs poussez vous, on s'arrête pas, nous font-ils comprendre.

                                            Nous poursuivons notre ascension.

                                    Les crêtes sont en vues, on devine les coureurs au loin

Nous y voilà enfin et là on se prend la pluie avec un vent à décorner les bœufs, bon c'est vrai ici c'est plutôt les moutons mais n'empêche ça souffle fort. De plus une pluie fine te cingle le visage avec le vent, faut baisser la tête et continuer. Des conditions difficiles mais néanmoins superbes sur ces sommets avec des bénévoles dont il faut saluer le dévouement. Le comble c'est qu'ils nous encouragent alors que ce sont eux qui ont le plus de mérite.

Après le passage sur les sommets, on amorce la descente, technique, dangereuse par endroit suite aux pluies, les rochers sont glissants, la prudence est de mise.

En descente jusqu'à l'arrivée c'est bon ça … et non... ça remonte, un  joli mur, je me cale sur celui qui me devance, inutile de grapiller quelques secondes, le rythme me convient bien,

Ayé c'est fini, on retrouve la route du départ mais il me manque du jus pour envoyer et je puise pour garder l'allure.

Trois heures c'est mon temps, assez satisfait de ma course, je ne me suis jamais trop mis dans le rouge, il m'a juste manqué du peps sur la fin.

Encore un beau trail provençal, bien organisé, bien ravitaillé (la bière à l'arrivée est bien appréciée).

Une mention spéciale aussi pour les cuisiniers qui nous ont préparé un excellent couscous.

Merci pour cette belle journée.