L'auteur : Philippe8474
La course : Les Templiers
Date : 26/10/2008
Lieu : Nant (Aveyron)
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Distance : 72km
Objectif : Pas d'objectif
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Les Templiers…
Le même récit avec des photos http://philippe.teamtrajectoire.over-blog.com/article-24240760.html
L’an dernier j’avais pris le départ après une semaine exténuante avec la vente de mon appart… Bon ben cette année on peut pas dire que j’attaquerais l’esprit plus reposé…
Mais c’est comme ça… et donc samedi matin départ depuis Annecy pour Nant… Le voyage se passe bien ponctué par les nombreux arrêt sur les bas côté de la route dû à tout ce que je bois.
J’arrive quand même à Nant et file direct récupéré mon dossard. Puis je zone un peu vers les départs et finit par tomber sur Fonia, puis Sandrine et toute leur équipe de Barbentane.
Fiona vient de courir la Kindertrail et l’a trouvé un peu plus dur que l’an dernier… en même temps avec le cross du collège l’avant-veille c’est normal.
Puis c’est au tour de Sandrine et ses copines de démarrer la Templières.
J’assiste au départ puis file à Cantobre pour voir passer mon Beb et Denis qui sont en train de courir le marathon des Causses ;
Bon en partant je me plante un peu dans les routes mais finit par arriver au ravito de Cantobre.
J’attend un petit moment et en profite pour encourager tous les coureurs… je sais pas pourquoi je suis vachement ému...
Enfin arrive mon Beb, nom de Diou, l’a l’air bien mon Beb... ça a l’air de gazer, ok c’est dur mais il est quand même bien le gaillard.
Ravito rapide de Bertrand puis je file un peu avec lui sur le petit bout de route.
Allez rendez vous à l’arrivée et je retourne au ravito attendre Denis.
Ca y est il arrive… mais bon Dieu ça a l’air de gazer aussi. Je l’aide à faire le plein de sa poche puis file avec lui sur la route. Même chose rendez vous à Nant.
Pour moi aujourd’hui le retour se fait en voiture tranquillou.
Hop vite garer, je file à l’arrivée où mon Beb tarde pas à arriver
5H22 – 165°/648… l’a gazé mon Beb !!!
Puis c’est au tour de Denis d’arriver en 6H28 – 474°/648.
Bravo Denis pour un premier trail long c’est du tout bon !
Par contre Sandrine et son équipe l’ont raté au pont en bas dans le noir.
Pendant que Denis se restaure un peu, Beb et moi partons au gîte. On loge à la Dourbie, à ½ heure de voiture à peu près. On arrive, on s’installe, je commence à préparer mes affaires pour demain.
Puis tout le monde arrive, et il est l’heure d’aller manger. Petit repas à base de pâte sans vin pour moi contrairement à certains qui ne se privent pas après leur course ;-)
Puis c’est le départ pour le dodo.
Je me retrouve avec le Beb dans la chambre… et j’ai comme une petite anxiété de ne pas arriver à dormir avec mon Bertrand… Comme une chambre semble libre en face, je déménage mes affaires et m’installent en face. Je m e couche, commence à m’endormir quand j’entend qu’on essais d’ouvrir la porte… je me lève vite fait, ouvre, et en fait la chambre était bien réservé. Les 2 dames sont morte de rire en me voyant puis quand je leur explique la raison de ma présence dans leur chambre… Mais bon, je ramasse vite fait mes affaires et retournent auprès de Beb… et finalement c’est plutôt moi qui vais l’empêcher de dormir en grinçant des dents... Désolé mon bertrand.
3H00 du mat, il est l’heure de se lever… je m’habille et descend petit déjeuner… Le Gatosport a du mal à passer… je me prend un ¼ d’heure pour faire quelques assouplissements...Ca fait vraiment du bien. Puis c’est le départ pour Nant.
On se gare avec Bertrand puis après avoir pris un thé je m’installe au départ pas très loin de la première ligne. Nickel !
Par contre c’est bien d’être en avance mais va y avoir un peu d’attente…
Mais finalement le temps passe vite et le départ approche rapidement.
Autres petits inconvénients de s’être placé tôt comme cela c’est que je n’ai pas pu aller faire la dernière petite vidange d’avant départ. Tant pis faudra s’arrêter un petit peu après le départ.
Mais finalement 05H15 approche, Era se fait entendre, les fumigènes sont allumés et c’est partit.
Je cours tranquille à mon rythme sur la route et profite de ces moments… La montée sur la route est agréable, pas de souci à regarder où poser ces pieds, tout va encore bien, il va faire beau… bref que du plaisir… surtout après avoir fais ma pause vidange !
La marée de frontale sur la route est toujours aussi impressionnante… quelle magie de courir de nuit.
Petit à petit je me blottis dans ma bulle, me coupe de tout et profite d’avancer sur les chemins…
Le 1er ravito à Sauclières arrive finalement assez rapidement.
Petit coucou du Beb, 2 verres d’eau, je récupère un bouteille de flotte de 33 cl, la mets dans les poches filets du sac et trace ma route…
L’ambiance est vraiment géniale dans ces ravitos… on peut comparer ça au tour de France, en tout cas c’est l’impression que cela me fait.
Après Sauclières, le jour se lève, il est temps de profiter de ces moments aussi.
Par contre rapidement je me rends compte que je ne suis pas super bien… Et là ça va commencer à cogiter… Eh oui je retrouve mon état sans jambe, sans peps, le genou droit reste douloureux (suite au réveil dans la semaine avant course de ma tendinite du fascia lata), j’ai déjà l’impression d’avoir les jambes courbaturés, je n’arrive plus à relancer, les descentes sont laborieuses…
Pas agréable, je ne m’éclate pas…
Mentalement j’accuse le coup, d’autant plus qu’en étant bien placé au départ je me fais beaucoup doublé… Et puis c’est quoi cette course où on arrête pas de courir, il est quand le premier col que je me refasse la cerise dans la montée… mais non mon petit, t’es aux Templiers et faut courir.
Malgré ça rapidement je me refuse à envisager l’abandon…L’UTMB m’a suffit… Je sais que je peux continuer à avancer… Dans ma tête, je me dis que j’ai qu’à lâcher et rentrer tranquille pour profiter… mais en fait ça soulage ma tête mais dans mon comportement je continue ma course…. Pas comme j’aimerais, sans sensation, sans gnac mais avec l’objectif de continuer à avancer coûte que coûte.
En même temps cogiter comme ça, ça permet de pas voir le temps filer. En plus les paysages sont somptueux au petit matin !
Petit à petit pourtant les chemins m’amène à St Guiral.
Allez faut que j’arrive à retrouver un peu des sensations… Toute la première est laborieuse mais dans la descente finale, je me laisse un peu plus aller et le plaisir revient un peu.
Du coup la remontée sur la Dourbie passe mieux et j’arrive à La Dourbie plus serein que mon début de course.
J’arrive aussi à la Dourbie en ayant fini ma poche à eau (1.5l) + la petite bouteille de 33 cl. J’ai beaucoup bu sur la fin de cette partie.
A la Dourbie, l’ambiance aussi est excellente. Trop bon cette arrivée dans le village.
J’essaie de ne pas trop m’arrêter. Mais je refais le plein (eau + coca), récupère du pain pour manger un peu et des gels Maxim pour refaire le plein.
A la sortie du ravito, Beb, Denis et Sandrine, Fiona et leurs amis m’attendent. Ca fait trop du bien de se sentir encourager. Serge fait quelques pas avec moi.
C’est souvent très court ces moments mais ils te rechargent souvent bien mieux que le meilleur des gels coup de fouet !!
Du coup je repars direct dans la montée, alors que je comptais faire quelques étirements.
Je m’arrête pourtant rapidement un peu plus haut… mais pour me passer en position « journée » : je range le coupe vent sans manche, tombe les manchettes sort la casquette et mets la musique. Et hop c’est repartit !
La montée se passe bien (comme l’an dernier), j’ai l’impression d’avoir retrouvé un peu peps, c’est pas Byzance mais c’est déjà mieux.
Arrivée en haut je décide pourtant de m’étirer un peu au niveau des genoux.
… ça fait du bien mais en même temps je n’ai pas trop envie de m’arrêter… Allez zou retourne en piste !
La descente commence laborieusement ; finalement après cette ‘’bonne’’ montée, les sensations ne sont pas totalement revenu… et ça se confirme, pas de cannes !
Je me laisse glisser mais le cœur n’y est plus guère de nouveau. Bouuuuu du con ça me gonfle !
Un peu plus bas, du coup arrêt buisson… qui me fait du bien !
Je repars un peu plus dans le tempo pour finir à arriver à Trêves... Trop cool toute l’équipe de Barbentane est là… C’est sur que dans la tête ça me rebooste…
La remontée vers le Causse Bégon se passe bien sur la première partie plus raide mais je finis par coincer un peu quand le chemin permet de vraiment courir…
L’arrivée du ravito me fait vraiment du bien, je me sens de nouveau bien sec. Je prends bien le temps de boire de l’eau minérale, prendre un verre de soupe et repart en mâchouillant mon pain…
Je dois être un peu dans le gaz parce qu’aujourd’hui j’ai plus vraiment de souvenir de cette portion… je me rappelle avoir eu mon papa au téléphone en descendant et surtout la bonne surprise de voir Sandrine, Denis et Fiona à St Sulpice…
Bon en attendant c’est parti pour la montée… finalement c’est pas ce que je déteste le plus… par contre on est nombreux, c’est un monotrace, il faut prendre le pas du groupe qui monte… bon en même temps je sais pas si je serais aller beaucoup plus vite… La montée est longue, sur le bas j’ai ressenti pour la première fois un peu le chaud… je me pose la question de quitter mon Tshirt (j’ai en fait un débardeur + un TShirt)… mais finalement je garde tout et le choix s’avère le bon pour moi.
En tout cas c’est magnifique, et le cheminement le long des falaises après la montée est somptueux !
Par contre ça court plus et de nouveau je suis largué, j’ai l’impression de me faire passer de tous les côtés…
Enfin arrive la descente, c’est plus technique et ça bouchonne un peu… J’avoue que je chope un peu les boules… purée je me sens plus à l’aise sur ce terrain là mais impossible ou très difficile de passer… Purée de purée
Pourtant j’arrive à me faufiler et à suivre un gars… c’est rigolo en bas avant le ravito on discute et pareil pour lui, il a chopé les boules de ne pas pouvoir descendre à sa main… du coup on rigole parce qu’en même temps c’est la course… mais bon râler nous a fait du bien à tous les deux.
Au ravito, Je retrouve Fiona, Sandrine et Denis, je bois un coup, fais le plein de ma poche à eau (je pense alors que le final est le même que le Marathon des Causses… j’aurais mieux fait de regarder un peu mieux le parcours)
Puis comme j’ai fais hier avec Bertrand et Denis, ils me suivent sur la portion de bitume…
Puis il est l’heure pour eux de rentrer sur Barbentane… Merci en tout cas pour cette journée !
Dans ma tête je pars donc pour 12 bornes… malgré qu’un bénévole au ravito annonce que 7 bornes ?!? (si mes souvenirs sont bons).
Le début de la montée est super ludique… en sous bois, dans un fond de talweg, bien frais… du coup ça passe bien.
Puis hop on attaque vraiment la montée… j’essaie de tenir le rythme.
Je suis pourtant obligé de m’arrêter faire quelques étirements et me masser la cuisse droite car je sens les crampes arriver… et ça va aller en redémarrant tranquillement j’arrive à reprendre mon rythme de croisière.
Puis je croise un petit gars qui annonce plus que 3 bornes ?!? Je comprend plus trop pourtant je commence à douter que depuis Dourbie on est peut être pas parti pour 12 bornes.
J’ai la confirmation quand un gars me double : le final du marathon et des Templiers n’est pas le même… Yessss
Mais alors c’est encore jouable pour moins de 10H00….
Je me fouette un peu et petit à petit les cannes reviennent…
Comme l’an dernier l’arrivée au sommet de la descente du Roc Nantais est longue à venir… mais elle finit par être là… Pan c’est parti je me lâche enfin un peu…
Je remonte petit à petit quasiment tous ceux qui m’ont doublé depuis Dourbie, me retrouve coincer à un moment derrière un groupe avant qu’une féminine débloque la situation en demandant le passage…
Du coup sur le groupe d’après je réclame le passage et en profite pour tracer dans la descente… l’œil rivé au chrono pour ces satané 10H00 qui approchent…
Allez hop finit la descente, y a plus qu’à remonter sur la place dans le village… je trace, continue mon effort, dernier virage, trop bon cette arrivée… 9H57, 448eme1992.
Sur le coup trop content, je retrouve mon Beb, et c’est partit pour la séance discut on refait le match !
En fait je finis sur une note positive, les dernières bornes et la volonté de passer en moins de 10H00 on fait passer la frustration d’une journée sans grand grand plaisir…
Finalement ma saison aura été un peu comme ça… Frustrante… j’en ai peut être trop attendu après une saison 2007 pleine avec de beau résultats pour moi (malgré les blessures)…
C’est pas grave on remettra ça (ou autre choses) en 2009 !!!
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2 commentaires
Commentaire de langevine posté le 16-11-2008 à 17:00:00
L'année 2008 s'achève, elle ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir! Reviens vite sur ton terrain de jeu avec ta gnac et ton sourire!! C'est du moins le meilleur que je puisse te souhaiter pour 2009.. Tu m'as pas amené sur ton terrain de jeu pour rien! ;-)
Bisous!
Commentaire de smilingmimi posté le 20-11-2008 à 15:13:00
Félicitations quand même Mr!
2008 a été bien chargé, Peut-être as-tu tout simplement besoin de te poser un peu afin de retrouver le plaisir.
La tête compte autant que le corps! surtout dans les ultras
bonne récup
à +
bises
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