Bonjour les amis, c’est avec bonheur que je me remets devant mon clavier pour vous écrire un nouveau  récit. En effet, le 23 juillet dernier, j’étais clinique pour une intervention sur un ménisque et le 15 aout je reprenais l’entrainement. Autant dire que ce n’était pas gagné voire plutôt ambitieux de se réinscrire dès à présent à une course.

En route donc vers ST Victoret avec ma fille FLOFLO qui y avait fait l’an dernier son premier podium (premier d’une belle série) ; nous retirons rapidement nos dossards  et nous rendons vers une zone protégée de la circulation pour s’échauffer. En vielle briscarde, ma fille repère celle qui était sa plus forte concurrente l’an dernier.

Le speaker annonce l’imminence du départ de la course des poussins et nous nous dirigeons vers la ruelle qui a été bouclée pour l’occasion.

C’est le départ, heureusement que des adultes brident l’allure des petits sur les 100 premiers mètres car c’est la horde sauvage qui se lance.

Ma FLOFLO finira finalement 2^ème derrière sa collègue de podium mais très heureuse de ramener une nouvelle coupe à la maison et confortée dans son intention de s’inscrire en athlé cette année.

(FLOFLO est la 2ème en partant de la droite)

A mon tour à présent (pas pour le podium mais pour la course) car le temps passe ; nous serons un peu plus de 200 participants pour parcourir par 3 fois une boucle sans grande difficulté hormis un faux plat dès le départ de 1,2 km.

Pour m’échauffer, je décide de faire le parcours tranquillement puis viens le temps de se placer au départ. Un frisson de joie me parcourt au coup de starter ; c’est parti, quel bonheur de s’élancer et de faire son trou dans cette foule.

Je gère mon allure alors que d’autres comme d’habitude, partent comme des furieux alors que peux pourront tenir la cadence.

Je me sens bien durant ces 3 premiers kilos que je boucle en 12’59, tous les voyants sont au vert et je suis à l’écoute de mon corps qui répond très bien pour l’instant.

Je prends tout juste le temps d’attraper un verre d’eau à la volée au ravito et d’en avaler une gorgée en continuant.

La boucle suivante se passe presque aussi bien au chrono même si je lâche quelques dizaines de secondes pour lapser en 13’20 ; j’essaie de ne pas perdre plus de temps aux ravitos pour compenser.

Mon cardio est calé entre 172 et 174 pour une allure moyenne de 13,3 km/h avec des pointes à 16

J’imagine comme aux courses des JO vues à la télé qu’une cloche retentissent pour annoncer le dernier tour ; j’essaie d’allonger ma foulée et d’accélérer dans les descentes pour tenter de rattraper les secondes perdues et je boucle malgré les efforts mon 6 à 9 en 13’46.

C’est la dernière ligne droite, quelques 200 mètres avant l’arrivée et comme à mon habitude, je jette mes dernières forces dans un sprint , mon cardio à 184 en attestant et qui me permet de grignoter 4 ou 5 places, reconnaissant quelques mètres avant l’arrivée la voix de ma fille qui lance un « ALLEZ PAPA » revigorant pour finir.

4’25 au dernier kilo et un temps final de 44’30 soit seulement 6’’ de moins que l’an passé mais bon, je me rappelle rapidement à l’ordre en me disant que normalement je n’aurais même pas du participer à cette course.

Bilan : 99/228, pas génial mais je me remets une nouvelle fois dans le droit chemin en m’interdisant cette pensée négative.

Et voilà les amis, la semaine prochaine sera une autre histoire avec les 14 km de la Marignanaise ; j’espère que quelques amis kikous me feront l’honneur de venir courir chez moi .

A bientôt donc.