L'auteur : Davidou le minou
La course : Grand Duc de Chartreuse
Date : 29/6/2008
Lieu : St Laurent Du Pont (Isère)
Affichage : 2126 vues
Distance : 80km
Objectif : Pas d'objectif
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Grand Duc de Chartreuse 2008 (Relais à 5 - relais n°5)
Préambule
Cette course n'était pas du tout dans mes prévisions au départ, jusqu'au mois dernier, où je reçois un mail d'un collègue me disant qu'il monte une équipe pour gagner le Grand Duc (ça fait plaisir !!! ). Lui même la fait en solo, mais dans le relais à 5, trois relais sont déjà pris : le 1 et et 2 par deux grosses pointures, en tout cas bien meilleurs que moi puisque sur les denières courses (Quaix en Chartreuse, Pic St Michel ou encore ronde du Mont Aiguille) ils sont devant moi. Ca tombe bien, c'est les relais les plus durs (20 km chacun avec plein de dénivelé). Le relais 4 est également occupé par le "jeune" de la course, fils du collègue qui m'a contacté, qui a également un super niveau, régulièrement sur les podiums catégorie junior. Et moi, "entre 2 âges", il me reste à choisir entre relais 3 ou 5. Je me tate un moment, le 5 semblant un peu facile (si je me doutais à ce moment là...), mais la descente c'est généralement mon atout, donc la gagne étant en jeu, pas de sentiments, je me lance sur le 5 : 15km, pour 500mD+ et 1800mD- !! J'ai jamais fait d'aussi longues descentes. Puis viendre finalement se greffer pour le relais manquant un n ième collègue avec qui j'avais fait 2 raids cet hiver. L'équipe est au complet, le podium est l'objectif , connaissant le niveau de mes équipiers, j'y crois pas mal, par contre faudra pas que je me plante, étant le maillon faible de l'équipe.
Avant course
J'attaque donc une préparation faite de dénivelé : 1000m D+ pour 1000mD-, ça me permet de faire de longues descentes, puis nous partons, ma fiancée et moi en vacances à Montpellier quelques jours. Je fais une ou deux sorties cool (c'est qu'il fait beau et très très chaud, et on a plus l'habitude après un printemps... qui n'en était pas un ). Et là catastrophe : trop cool, un moment d'inatention, et ma cheville gauche pivote de 90°... AIE !! Ca fait mal !!!Et Mer... !!! 9 jours avant la course !! La douleur s'efface doucement, ça n'a pas l'air trop grave, en tout cas je peux courir, ce n'est pas une entorse, mais une bonne foulure. En rentrant le we, je décide de faire quand même de nouveau une grosse sortie dénivelé, en faisant gaffe à ma cheville, il fait toujours archi chaud, et la sortie est difficile : chaque ruisseau croisé est une excuse pour rafraichissement tellement je souffre de la chaleur. Mais je m'accroche jusqu'au bout, c'est que ce sera peut-être les mêmes conditions pour la course.
Malheureusement, je pars 2 semaines en Hollande pour formation, et là-bas, l'acclimatation à l'altitude et à la chaleur, c'est pas trop ça. J'essaye quand même de limiter les restos et de courir un peu.
Samedi 28 juin - La veille
La cheville va mieux, même si je n'ai aucune souplesse et que ça me fait souffrire de la tordre. Un débriefing a lieu en fin d'aprem. J'y retrouve un de mes coéquipiers, on retire les dossards, et on planifie la journée du lendemain. Puis s'en suit un repas de pates avec les Kikoureurs, où je fais principalement la connaissance de Ptitjean, Le troll, L'Dingo, et Samontetro et je retrouve avec plaisir Toto38 et L'blueb. Je discuterai malheureurement un peu moins avec les autres, on est trop nombreux pour découvrir tout le monde, même si ça fait plusieurs fois maintenant que je croise Pio, La souris, Langevine, superstph, et plein d'autres que j'oubli certainement (J'oubliais d'ailleurs également, Samontetro a fêté son anniversaire rapidement au camping avant de rejoindre le resto. Merci pour le Champagne Patrick, même si c'est pas mon truc). On traine pas trop : c'est lever tôt pour les solos, départ à 5h. Moi ça va, d'après les estimations faites des relais, je devrais prendre le mien vers 13h30. Donc grasse mat.
Le jour J
8h : Finalement la grasse mat est courte : je suis réveillé tôt par la lumière du jour, et bien trop exité par la course pour me rendormir.
9h30 : J'essaye d'appeler Eric pour savoir comment c'est passé le 1er relais (son départ étant à 7, il devrait environ 2h). Répondeur. J'appelle Franck, 2 relais, pensant qu'Eric n'est peut-être pas encore arrivé. Répondeur également. Je prépare quand même toutes mes affaires, il faut que je sois prêt pour être à mon relais à 13h, sait-on jamais ...
10h30 : Eric m'appelle, de retour chez lui, ça capte pas en Chatreuse, il a fini le 1er relais en 3e position, à 5 min environ du 1er et 1 min du 2e... pioufff, et ben ça attaque fort !!!! La course au podium est lancée, trop fort ce Eric . Par contre il a mis un peu plus de temps, les montées étant plus difficiles que prévues.
12h : On décolle avec les beaux parents et la Minette direction Charmant Som, mon départ, le coffre plein de couvertures, chaises pour se reposer et pique nique, histoire de patienter peinard à l'alpage.
12h45 (encore sur la route) : Appel de Franck, également enfin dans un endroit qui capte : lui aussi a eu beaucoup plus de mal et met plus de temps que prévu... Mais il est passé 1er !! A environ 10 min je crois des 2e... J'ai le coeur qui accélère déjà, le stress et l'exitation s'emparent de moi... la pression monte d'un cran. Franck tu es aussi impressionnant . Vous m'avez fait une belle fleur en me prenant dans votre équipe.
13h : On est au point de relais, le temps est tout simplement magnifique, et la chaleur bien présente. Le téléphone ne capte pas, je n'ai plus qu'à attendre. Petit échauffement en reconnaissant le début de mon parcours. Je rassure les gens que je croise, qui me regardent avec de grands yeux, "non, non, je ne suis pas le premier, je m'échauffe seulement, vous ne trouvez pas que j'ai l'air super frais ?". Puis commence une longue attente stressante.
13h30 : Heure thérorique de mon relais, personne.
13h45 : PH, le 3e relais arrive avec femme et enfants : il a passé le relais à Hugo en 1ère position avec environ 10 min d'avance sur les seconds. Les bonnes nouvelles succèdent donc aux bonnes nouvelles. La maman et la petite ami d'Hugo arrivent également. Je discute en attendant avec les autres relayeurs en liste pour le podium qui attendent aussi, l'ambiance est super bonne.
14h15 : un coureur pointe à l'horizon, je me prépare au cas où... ET C'EST LUI !! La vache, on a carrément pris la tête de la course, Hugo ayant doublé les premiers solos. Bravo Hugo, vraiment bravo .
14h23 : je m'élance donc pour mon relais, 1er de ce Grand Duc, ça fait un drôle d'effet...
Ca commence par une courte montée dans les alpages de 500m et d'environ 50m D+, histoire de se mettre en jambe, et ça plonge pour une super descente, dans un pierrier glissant et technique. Je me sens bien et je ne traine pas, mais assure les appuis, suivant les conseils judicieux de Franck : "assurer la cheville et le parcours si on a l'avance" : car en descente on a vite fait de se tordre le pied, faire une chute, ou de louper un embranchement dans l'élan. Mieux vaut perdre un peu d'avance que de perdre la course. Et malgré ma concentration, vers les 2/3 de cette première descente de plus de 500m D-, je me tord la cheville gauche... ZUT !! mais la douleur n'est pas forte, et je garde le rythme, ma cheville est un peu affaiblie, mais je peu courir. Je prends toujours soin également au balisage (pas facile de regarder loin devant et de faire gaffe au sol en même temps). J'arrive au col de la charmette et attaque dans un petit sentier dans lequel il ya un fanion. Et j'entends "David !! C'est par là !!" Eric, le 1er relayeur est venu m'encouragé, et je viens de me tromper de chemin : il est mal mis ce fanion !!!!! heureusement qu'Eric était là, et puis ça fait plaisir de le voir. Je commence à avoir très chaud, et je suis parti pour une montée de 500m D+. Pour l'instant ça monte pas trop, et je garde un bon rythme. Je bois régulièrement. J'avais hésité à prendre mon camelback sur ce parcours principalement descendant et plutôt court, je ne regrette finalement pas mon choix : il fait vraiment chaud. Et puis la montée va être une succession de replats, légères descentes, murs raides. C'est archi casse pattes et j'ai beaucoup de mal. Je me sens pas en forme, et marche la pluspart du temps. Et je pense à l'équipe, au 2e qui est derrière, sans savoir s'il est loin ou pas (peut-être est-il arrivé juste après Hugo...), alors je fais tout pour garder un rythme minimum histoire de pas me faire bouffer, suis-je pas assez préparé ? Est-ce que c'est ma semaine en Hollande ? Tant de questions, puis plus je monte, moins le sentier est agréable : ça devient un gros sentier forestier abimé par le passage d'engins, des branches un peu partout. De temps en temps je croise des randonneurs "allez, bravo, vous êtes premier !! " ... c'est la première que j'entends ça !! Quand je prends un chemin, un embranchement, je sais que je suis le premier à le faire... quelle sensation !! J'ai l'impression d'être Christophe Colomb qui découvre l' Amérique.... mmm, je vais peut-être un peu loin là, non ? ... Et c'est même pas grace à moi, donc ça me remet en place quand même. J'étouffe, il faut tenir, arriver en haut le premier, et y aura plus qu'a assurer dans la descente. Puis vient enfin la libération, le goulet d'Hurtière, juste avant le col de de la Sure, qui marque la fin de mon agonie, la fin de la montée. Il me faut de l'eau sur la tête. Un long single track longe les alpages puis arrive le premier ravito où je m'arrêtre quelques secondes pour boire et m'arroser, j'aurais jamais pensé m'arrêter juste pour 15 km... petit détail important : la première bouteille fut ouverte pour moi, aucune pate de fruits n'avait encore bougée, le présentoire est parfait.
Je repars , je me sens mieux, en plus ça descend bien, dans les alpages, technique mais roulant, c'est très agréable, c'est parti pour plus de 1000m D-. En bas d'un champ je me retrouve face à un barbelet.. mince, j'ai du me tromper, heureusement le chemin que j'ai loupé est 5 m au dessus, l'erreur est vite récupérée, grr, pourtant Franck m'avait prévenu, mais même en sachant, c'est délicat de descendre vite, faire attention aux appuis, anticiper le marquage. S'ensuit un chemin valloné, très fin, avec de hautes herbes, je ne vois pas où je pose les pieds, et j'ai de nouveau de plus en plus chaud . Arrive un passage sous une falaise et au bord du vide. un panneau indique "marche obligatoire sur 200m", ça tombe bien, ça va me reposer. Je fais quand même quelques glissades dans les pierres sans gravités, et ça repart. C'est de nouveau valloné, je dois enjamber des troncs arbres énormes en travers du chemin, des fois passer dessous. C'est sympa et ludique pour les 2, 3 premiers mais au bout du 6e ça comme à saouler. Le chemin s'élargit, et la pente augmente, et c'est long, c'est long.... très long. Je vois la vallée de St Laurent, ça me semble tellement loin et j'ai déjà les jambes bien raides. Assurer, maintenir, y a 4 personnes qui comptent sur moi maintenant, j'aurais l'air de quoi si je me fais remonter ? et je descends, descends, ça tape dans les jambes, c'est vraiment dur, et j'ai vraiment de plus en plus chaud à nouveau... Puis malheur, je me tords la cheville droite... aïe... un cri de douleur sort de ma bouche, mais je continue, j'ai pas le choix, la douleur ne reste pas, c'est bon. Avec 2 chevilles affaiblies me voilà quand même bien mal, j'ai pas le moral au top. Surtout que c'est pas pour ça que ça descend moins ou qu'il fait moins chaud. Vivement le prochain ravito. J'ai déjà fini l'eau que j'avais mis dans le camel back.. Et là Bing !! Un gros coup de pied dans un cailloux, j'ai l'impression que mon pouce prend feu et que mon ongle se décolle. Un autre cri de douleur s'échappe, et des injures aussi vis à vis de moi même, de mon incompétence. Moi qui pensait que ce serait une partie de plaisir, j'en suis plutôt à espérer la fin pour mettre fin à ce calvaire. Et j'ai honte de penser ça pour un parcours qui doit être le plus simple que j'ai couru cette année. Je garde le rythme malgré mes souffrances, comme un robot, me rassurant que j'ai la capacité de le faire. La douleur au pouce part difficillement puisque dans cette pente raide, la pression dans la chaussure s'exerce bien sûr sur l'avant du pied.
Arrive enfin le ravito, je bois vite de l'eau et m'asperge la tête d'eau fraiche, AHHhh, l'apaisement, le bien être m'envahi, j'en rêvais... et je repars : on m'annonce 4 km de route pour finir. 4km en plein soleil, une pente quasi nulle, autant vous dire que même trempé, j'ai la température qui remonte aussitôt et la soif reviens en un instant, et de nouveau je cours comme un robot : ne pas ralentir, ne pas ralentir, c'est facile. Et c'est vrai, c'est facile, mais j'ai pas la gouache, et c'est long. Je sais que c'est gagné, 4 km, je me ferais pas prendre, je ne vois personne derrière, mais je ne profite pas, je souhaite voir la fin. Chaque kilomètre en vaut le double pour moi. Puis dans le dernier kilomètre, on plonge dans un petit sentier, hyper raide, je me demande encore comment mes jambes m'ont tenu. Quelques zigzag au dessus St Laurent, mon beau père qui m'encourage de loin, en bas PH, qui m'accompagne en criant jusqu'à la ligne et c'est la fin. La village entier m'applaudit, je suis le premier de la course, on est premier ... et je suis tellement cuit.
16h et des pourssières - Après course
L'animateur se jette sur moi pour m'interviewer, même pas le temps de voir ma petite femme. En plus j'ai pas le force de répondre, j'ai qu'une envie, plonger la tête dans un seau d'eau froide. Mais j'ai pas le choix. Je fais de gros efforts pour comprendre ses questions et articuler des réponses. Je profite du micro pour féliciter mes partenaires, c'est quand même eux qui m'ont mis là, et puis je félicite ceux qui font les 80km, quand je vois ce que j'ai souffert sur mon petit parcours. Les 2e arrive à peine 10 min derrière, j'ai quasi maintenu l'écart. Et les 3e sont assez loins.
Ensuite ce sera récupération, douche au stade à côté, massage par une kiné (normalement réservé aux solos, mais comme y a personne on y a droit, cool), et une longue attente avant la remise des prix. Je croise de nombreux kikoureurs solos qui en ont terminé, ce Grand Duc 2008 a l'air d'avoir été d'une difficulté redoutable. Mes parents, dans les environs viendront me voir également. Cool !!! Ils manquaient plus qu'eux, c'est que c'est pas tous les jours que j'ai les meilleurs coureurs dans mon équipe pour nous envoyer sur un podium. Alors je suis tout fier qu'ils soient là. Je suis tout fier aussi de faire mon premier podium Kikourou, désolé si j'avais pas le boeuf, mais il était complètement trempé. Et enfin je suis surtout fier de cette place pour ma chérie. Elle m'a raconté toute son exitation entre mon départ et mon arrivée, et la joie de me voir arriver. Rien que ça, ça me donne envie de m'entrainer 2x fois plus pour arriver enfin à faire des podiums en solo. Ouvrir une course était nouveau pour moi, ce n'est pas grace à moi, mais j'ai connu ce qu'on y ressens. Merci à tous mes partenaires : Eric, Franck, PH, Hugo, vous avez assurés, on remet ça quand vous voulez !!!!!
Aujourd'hui
Lever 3h50 pour une semaine supplémentaire en Hollande, j'ai rien dormi de la nuit. Ce soir, 23h30, je termine ce récit, claqué, je marche comme un vieux tellement j'ai des courbatures, mon ongle du pousse va tomber bientôt, et ma cheville droite est foulée (finalement la gauche va pas trop mal) et j'ai surtout la tête encore pleine de souvenirs et d'émotions.
PS : après réception des résultats, je note que j'ai le 2e temps du 5" relais, avec seulement 1 min de moins que le 1er. J'ai donc pas mal limité la casse finalement
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10 commentaires
Commentaire de langevine posté le 01-07-2008 à 07:08:00
Bravo David, quelle jolie perf!! En solo ou en équipe, tu es tout simplement impressionnant! Vivement la prochaine course et surtout le prochain récit!!
Commentaire de the dude posté le 01-07-2008 à 09:09:00
BRAVO champion!!!
Toi qui revais d'un podium, cette fois-ci t'as pas fait dans la dentelle!
Bcp de souffrance, mais comme d'hab t'as eu la gniac pour aller au bout.
Le meme chose enduo en 2009?
Commentaire de LtBlueb posté le 01-07-2008 à 09:38:00
Bravo David ! Votre (ta) victoire m'a vraiment fait plaisir... Ouvrir le grand duc c'est grandiose !
je crois que beaucoup de relais à 5 voudraient d'un "maillon faible" comme toi !!! tu as assuré, mon grand, sur un relais pas évident du tout . A la revoyure & bonne récup aux Pays Bas . L'Blueb
Commentaire de le_kéké posté le 01-07-2008 à 11:57:00
Bravo david pour la perf, ça a du être un moment incroyable que d'ouvrir la course comme ça.
Ton relai était peut être sur le papier le plus facile, mais en vrai à mon avis c'etait loin d'être le cas.
Des descentes super merdiques comme ça on a l'impression de ne pas avancer et c'est rageant.
De nombreuses relances où c'est difficile de garder la frite surtout avec cette chaleur.
D'accord avec Blouby beaucoup de relais aimeraient t'avoir dans leur rang.
En tout cas chapeau bas champion une vraie équipe de tueurs.
Le kéké
Commentaire de agnès78 posté le 01-07-2008 à 22:35:00
merci david de partager avec nous cette belle aventure collective! Et quelle perf tant individuelle que par équipe! Superbe! BRAVOet MERCI pour ce récit.
bises
agnès
Commentaire de toto38 posté le 01-07-2008 à 22:38:00
The number ONE!!!!!!!!!!!!!!! T'es trop fort mon david!! L'année prochaine t'as intérêt à te le taper en solo ton trail!
Commentaire de nico26 posté le 01-07-2008 à 23:14:00
wouahou!
Bravo David!
et bravo à tes équipiers, ainsi qu'à tous les autres coureurs!
quand même ça a dû être un sacré moment et de sacrées sensations tout un relais en tête! Je pense que ça t'a donné une niac du tonnerre et que tu vas pouvoir surfer un moment là-dessus!
Félicitations!
(tu parles d'un maillon faible ;) )
nico
Commentaire de testudo42 posté le 02-07-2008 à 18:30:00
super perf!!!
même Laurence Boccolini ne se hasarderait pas à te considérer comme maillon faible
Bravo
Commentaire de pedro38 posté le 03-07-2008 à 09:14:00
Bravo David !! C'est vrai que courir pour une équipe rajoute une dimension supplémentaire, surtout quand, pour toi, tu as le fardeau de garder la première place!
au plaisir de te revoir
Pedro38
Commentaire de flapi38 posté le 05-07-2008 à 23:52:00
Bravo David, alors ce n'était pas pour déconner la gagne sur le relais à 5...;-)
Merci pour la grosse rigolade quand tu parles de maillon faible, et donc bienvenue dans le clan des boulets ;-)
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