Récit de la course : Trail des Balcons d'Azur - 50 km 2008, par akunamatata

L'auteur : akunamatata

La course : Trail des Balcons d'Azur - 50 km

Date : 27/4/2008

Lieu : Theoule Sur Mer (Alpes-Maritimes)

Affichage : 3918 vues

Distance : 50km

Objectif : Terminer

7 commentaires

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Entre roches ocres et mer bleue

Tere ami(e)s traileurs,


Le trail des balcons d'azurs en est seulement à sa deuxième édition, mais déjà une réputation flatteuse la précède. L'an dernier, Yoyo et Antranik avaient allumé la mèche de ma curiosité en se donnant rendez vous là-bas. Ce bout de massif m'avait toujours intrigué, entre Toulon et Nice, j'avais emprunté la ligne de train qui longe entre mer azur et montagnes d'un rouge presque violacé. Pour des raisons de calendrier et de demande envoyée un peu tardivement, j'ai suivi depuis le magazine ultrafondus les pérégrinations d'Antranik et Yoyo.



Cette année, Jacqueline et moi prenons les devants assez tôt. Philippe Cordero s'arrange cette année pour même m'offrir le dossard, car je vais une nouvelle fois endossé l'habit du coureur photographe. L'hiver fut un peu régime sec du coté course à pied, la faute à une vilaine blessure qui aurait pu déboucher sur une opération. Le printemps fut donc clément pour mon mollet car j'échappe avec soulagement au syndrome des "mal logés". Par conséquent un rythme de croisière entrainement sur cette épreuve suffira largement à mon bonheur.

La Ciotat n'est, somme toute, pas si loin que ça de Théoules sur mer. Nous décidons d'y aller le dimanche matin de très bonne heure (départ "0"400, que veut dire le "0" ? C'est juste le "o" de ô my god it's early !). Départ du 50 km est fixé à 7h00 depuis la plage du chateau de Théoule.

Nous arrivons pile dans les temps, le soleil commence à poindre. Je prends déjà des photos du port baignée de cette lumière si particulière, la pénombre se fait chassée par des couleurs froides bleutées puis plus chaudes à mesure que les photons nimbent les facades de la capitainerie. Le ciel,légèrement voilé, moutonne par endroits. Excellente nouvelle à double titre, pour un photographe un ciel rempli de volutes donne un relief inespéré aux potentiels instants figés dans son APN, pour le coureur pouvoir bénéficier d'une fraicheur prolongée face à une chaleur annoncée.

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C'est le ballet habituel d'avant course (toilettes, etirements etc...) que les pêcheurs peuvent apercevoir depuis leur digue. Je ne suis pas encore dans la course, mais déjà mon esprit emmagasine des vues de toute beauté, je crois toucher du bout du doigt un point commun entre ma quête de beauté au travers de ma pratique sportive et ces pêcheurs, immobiles, assistant au miracle quotidien de la naissance de l'aube en ce lieu.

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Trop tôt pour tomber dans l'introspection, il me faut trouver Philippe l'organisateur. Pour enfin se présenter de visu au bout d'un an de mails échangés. Une partie de chasse amusante s'engage, car je ne le connais pas et où que j'aille les bénévoles me disent qu'il vient de passer il y a à peine deux minutes.

Entretemps, une équipe de presse se braquent, caméra au poing, sur ma personne, fausse alerte ils m'ont pris pour Dawa Daichirri Sherpa, le charismatique suisso-népalais qui est autant reconnu par sa vitesse en descente que sa vision de la pratique du trail hors du commun.

J'en profite d'ailleurs pour signer avec lui une dédicace spéciale pour les kikoureurs.



J'ai le buff Kikourou sur la tête, meilleur point de raliement possible pour rencontrer d'autres kikoureurs, c'est toujours un peu spécial de s'introduire auprès d'une personne que l'on ne connait à priori pas. Mais magie de l'internet, un pseudo échangé et tout de suite la conversation démarre comme si on se connaissait depuis longtemps (ce qui est à moitié vrai). Je retrouve avec plaisir CIL du Marseille trail club et Néo des Ufos, puis je ne résiste pas à faire une photo très romanesque des kikoureurs (semi runner, brague spirit et shostag) sur la plage.

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L'heure du départ approche, voire est même dépassée de 20 minutes. J'enclenche mon PDA-GPS (il me sert à géolocaliser mes photos à postériori, utile si on veut les revoir avec des logiciels tels que google earth). Le départ est donné par Philippe, enfin je le vois. Je pars en dernière position et en profite pour faire les présentations, on discute brièvement tandis que les serre-files séloignent... faut pas trop tarder!

Je démarre piano piano, décidé à ne pas dépasser  145 batt/min. Nous quittons Théoule sur mer pour le massif tout proche, là nous quittons la DFCI et bifurquons sur un sentier presque monotrace parfois (sans jamais avoir de bouchon à mon niveau). Je remonte petit à petit les traileurs, le tracé, plaisant, alterne parties ombragées et à l'air libre (le surnom donné par les bikers est ushuaia, source brague spirit).
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Nous montons continuellement depuis près d'une heure, le sentier se fait plus technique, plus ocre aussi. Les cailloux se transforment en roches, véritables marches peu facile à enjamber. Par ce code de couleur, la nature, narquoise, nous fait elle signe de ralentir ? La pente est rude, chacun économise ses jambes et ses paroles dans cette première difficulté.

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La première descente met tout le monde d'accord: c'est pas gagné..Casse gueule, hésitant entre pierrier et chemin bardé de racine, les cailloux fuient sous les chaussures. Les non habitués y laisse beaucoup d'énergie mentale et physique, pour ma part j'adore descendre ces sentiers où la concentration doit être maximale et où la course, non linéaire, passe par des sauts de cabris improvisés. Une succession de montées et descentes nous font déboucher sur un premier point de vue superbe dominant la baie.

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A partir de là, nous allons longuement longer la crête avec en contrebas Théoule, la voie du chemin de fer par laquelle je lorgnais les sommets avec envie les années passées. Contrairement à l'édition précédente où les coureurs avaient affronté cette partie vers la fin et en pleine chaleur, nous avons bien conscience que les conditions sont idéales pour profiter de l'exceptionnelle beauté du massif de l'ésterel dominant la baie de Cannes avec en toile de fond les iles de Lérins. Je me régale, j'en oublie un peu la course et me concentre sur l'apparence picturale du moment.

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Situé au col de notre Dame, le premier ravitaillement est atteint au bout d'1h20, et l'on redescend peu après une longue descente au niveau de la mer près de la voie ferrée du Trayas. Cette descente est relativement facile, tout juste une petite frayeur lors d'un croisement avec un papy avec son chien...Non ce n'était pas un pitt bull mais un minuscule yokshire. Voyant arriver le bestiau à toute allure (moi en l'occurence) le randonneur se penche pour prendre médor sous son aile, aie aie dans sa gestuelle, ses batons à bouts dangeureusement ferrés pointent juste au niveau de mon nombril...Je me vois à un moment donné m'empaler sur ces deux lances tel les chevaliers français lors de la bataille de crécy. Ce n'est pas les 21g du poids d'une âme, mais plutôt 21 mm d'espace qui me libère un ouf de soulagement.
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Nous arrivons au pointage dans la calanque d'Aurelle que l'on atteint en passant sous un petit tunnel, à cet endroit nous croisons sur 150 m les traileurs ayant déjà pointé, moment un peu étrange car le sentier est en single track. Il faut brancher le détecteur anti collision... C'est l'occasion de voir ou revoir les visages marqués ou non à l'effort qui ont 5 minutes d'avance.
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Nous repartons à l'attaque du massif, direction le cap roux au nom évocateur. La chaleur commence à monter,
insidieusement, progressivement. Les allures se stabilisent et les grupettos se forment après ces 2h15 de
temps de course, il n'y a que moi qui n'arrête pas de faire des stop and go pour les prises de photos. C'est
plutôt bien accepté désormais, il y a quelques années en arrière, j'avais encore droit à des remarques un
peu désagréables. Les temps changent..La pente n'est pas très rude mais l'horizon nous montre que l'on est
loin d'être au bout de nos peines, ça va monter encore un bon bout de temps..Les pierriers "roux" se succèdent au rythme d'un tout les 100m. Les traileurs que l'on double sont partis trop vite car notre allure est tranquille car toujours calé sur mes 145 batt/min. Les dépassés ont mangé leur pain blanc...

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Terres ocres et mer bleue

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Enfin le sommet après 3h de temps de course ! On bascule vers le ravitaillement du col de lentisque situé bien plus bas. Après cette prise de clichés limite orgiaque, je range l'APN et je me laisse aller dans la pente. Quel plaisir de sentir la vitesse, les appuis rapprochés ou long selon les circonstances. Je double les traileurs sans retenue, tous les sens en alerte afin d'anticiper la trajectoire idéale. Je suis bien sauf que ma fréquence cardique indique 165 batt/min !!
Misère... je ralentis tout étonné de ce score, ça fait bien 10 minutes que je suis à ce régime là, j'espère ne pas avoir trop entamé mon capital de super (i.e. glycogène).

Un point important à noter au ravitaillement est l'absence de solide. C'est bien spécifié sur le site et le bulletin d'inscription. Cela, évidemment, durci la course, mais en même temps permet au coureur une gymnastique intellectuelle quant à ses besoins lors d'une course de plusieurs heures. Pour ma part, j'ai trouvé mon équilibre solide depuis quelques Ultratrails déjà: barres céréales, crème de marron, noix de cajou (kokocake parfois). Le prochain ravitaillement est situé à 18km, c'est une distance inhabituellement longue. Je remplis conscieusement mes deux bidons de 0.6l placés sur mes bretelles de sac et j'y ajoute mon mélange (encore expérimental) caloreen + sucre, je remplis aussi mon bidon de réserve (0.8l) à peu près à la moitié (eau plate). Je consomme un bidon par heure (je me force à respecter cette vitesse d'hydratation), pour 18km j'estime à 2h30 de course. Vous comprenez pourquoi petit on vous forçait à calculer des histoire de baignoires qui fuient à un débit donné ?

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Je poursuis ma route sur un sentier en balcon large, légèrement descendant qui mène au ravin du mal Infernet. La chaleur commence à se faire sentir et je croise quelques traileurs en difficulté. Notamment Denis, avec qui je suis revenu de l'UTMB l'été dernier, est sujet à des crampes mal placées (adducteurs). Je lui propose un cachet de sporténine (autre paradoxe de l'ultratraileur, bardé de médicaments en cas de coup dur, pour ma part c'est sporténine, arnica en homéopathie et cachets d'immodium sur les trail de plus de 70 km).

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C'est dans cette partie que l'on commence à voir réellement les stratégies de gestion de course des coureurs, dans toute course ultra il y a un coefficient de ralentissement, les plus prudents tablent sur 30% et arrivent à le tenir. Les plus téméraires subissent près de 50% de taux de ralentissement ... ils vont devoir composer avec une vitesse de base amputée de moitié à la fin du parcours. La connaissance de soi-même, faite de prise de risques et d'échecs, suit une courbe d'apprentissage qui prend du temps. C'est un peu le charme de ce sport où l'expérience et l'humilité face à l'épreuve priment énormément..

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Trail_des_balcons_d_azur_2008 (271)Les pluies abondantes des dernières semaines font le bonheur de la végétation dans ce vallon. L'explosion de couleurs est assez saisissante. La nature est bienveillante avec nous pauvres traileurs, les points d'eau sont un havre de paix pour nos calebasses surchauffées par le soleil de midi.

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La remontée à partir du ravin Infernet n'est pas des plus brutales, mais au bout de 4h de course les organismes commencent à souffrir. Je maintiens le rythme de croisière des 145 batt/min (13 m/min) et double régulièrement des coureurs en proie aux doutes. Je suis peu ou prou avec les même personnes de l'ascension précédentes, preuve que la régularité a des adeptes.Nous basculons au sommet vers midi, certains s'arrêtent pour ....pique niquer et profiter de la vue. Pour ma part je range mon APN et profite de la descente pour détendre les muscles et le radar à photos. Un peu trop détendu n'est point une bonne chose peuchère...sur un morceau de plat mon pied accroche un rocher affleurant la surface de la piste et j'ai juste le temps de passer une jambe entre le sol et moi, mais ma trajectoire flirte désormais dangeureusement la sortie de route et me dirige vers un rocher à hauteur mi-homme. Heureusement, par réflexe, mes deux mains amortissent l'inertie de mon corps, arrêtant mon visage à deux centimètres d'une étreinte "virile" avec une belle roche rousse. Je remercie la belle d'être ici et maintenant car derrière l'apic de 5m me tendait ses bras funestes... C'est dans ces moments où l'on sort un peu ébranlé, qu'il faut savoir canaliser le stress et se rappeler qu'il ne faut jamais relacher à 100% sa garde.


Un ravitaillement impromptu me fait perdre les compteTrail_des_balcons_d_azur_2008 (333)s dans mes histoires de baignoires et débits, il me reste de l'eau dans mes gourdes. Les bénévoles me disent qu'il y a un autre ravitaillement à 5 km d'ici. Quézaco ? il y aurait quatre ravitaillements finalement ? Il me reste normalement assez d'eau pour 1h de course donc je zappe ce ravitaillement. Mauvaise inspiration car la crème de marrons ne passe pas bien sans eau, surtout que mon bidon de secours a disparu de sa poche filet !?! Eh oui la galipette de tout à l'heure m'a fait semer un bidon, et quelques uns de mes détritus...Grrr. Je suis obligé de me rationner dans cette montée vers le pic de l'Ours en priant que le ravitaillement ne soit pas trop loin.Le paysage, toujours superbe, agit comme un baume apaisant sur mes angoisse de panne sèche. François de les Bauges (célèbre Ufo versé dans la préparation mentale) dirait que je suis en mode large externe (centré sur le monde environnant, vue large), un état mental, parmi d'autres, permettant d'avoir ce petit plus dans l'adversité. J'ai aussi essayé la petite phrase "mantra" suite à la discussion lancée sur le forum kikourou: ça marche aussi !

J'arrive au sommet au bout de 5h15, la redescente vers le lac de l'écureuil marque le début de la fin pour moi. L'épisode du ravito zappé fut une erreur, de surcroit lors du dernier ravitaillement j'ai également zappé ma recharge de caloreen + sucre car le solide ingurgité pendant la montée a du mal a passé. J'ai peur de toucher la barrière "osmotique", limite à laquelle l'estomac devient hypertonique et ainsi draine l'eau du corps vers l'estomac. Bref je suis coincé, il va falloir faire avec l'eau plate et les réserves glucidiques et lipidiques du moment.

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Le temps se couvre, des nuages voilent le ciel azur. Tant mieux ! Le traceur nous fait alterner les pistes larges et les singles tracés spécialement pour l'occasion. Ces derniers sont très techniques car il faut faire attention où mettre les pieds mais aussi la tête, courir à demi plié n'est point chose facile.

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Les montées sont avalées à un rythme d'escargot et ma fréquence cardiaque a diminué 130 Batt/min, j'arrive tout de même à conserver une bonne vitesse en descente sans trop entamer mes quardiceps (145 batt/min), preuve que la technique est toujours là c'est rassurant.  J'arrive en vue de l'arrivée en un peu moins de 8h , sur la plage les badauds doivent nous trouver un poil  bizarre. Rassurez vous je me trouve bizarre aussi ;))), mais c'est un état instable. D'ailleurs je retrouve vite mes esprits et rentre dans le rang en troquant mon matos de traileur pour ...?


L'après course s'est révèlé contrastée, à l'invitation de Brague Spirit pour l'anniversaire de Semi runner (très sympa les gars ;)), aux échanges avec Christophe et Philippe Cordero sur les passages superbes de ce trail puis enfin à mon passage, moins drôle,  aux urgences de Cannes pour la chute de Jacqueline à seulement 300m de l'arrivée. ( trois points de suture au genou droit).
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Avant hier encore, du coté d'Ajaccio, des coureurs m'ont félicité pour les photos prises. C'est juste ce qu'il me faut pour  continuer ;))

Les photos sont là

Le diaporama est ici

Akuna

7 commentaires

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 14-05-2008 à 18:05:00

Toujours aussi poutrantes tes photos ! Il faudra que tu m'informes un jour sur le matériel employé !
Bravo à toi d'avoir vaincu ce casse-pattes.

Commentaire de bibiche posté le 14-05-2008 à 22:54:00

une belle course et de maginfiques photos
merci akuna

Commentaire de brague spirit posté le 15-05-2008 à 09:15:00

Merçi Jean Marie.De nouveau un super récit imagé qui je l'espere saura donner envie aux kikous à venir plus nombreux en 2009.

Commentaire de JLW posté le 15-05-2008 à 10:47:00

De très très belles photos, cela donne vraiment envie de venir même si ce trail semble dur, surtout avec le soleil qu'il faut savoir gérer (avec tout le reste).
Merci Jean-Marie pour ce super reportage.

Commentaire de Shostag posté le 15-05-2008 à 19:14:00

Comme toujours, récit passionnant et superbes images qui donnent envie de retourner faire un tour dans l'Estérel avant sa fermeture estivale.

Très impressionné par ta vitesse de croisière à 145 bpm, fréquence à laquelle j'aurais certainement mis largement plus de 10 heures.

Commentaire de Davidou le minou posté le 16-05-2008 à 16:23:00

pfff, alors ça c'est de la photo !! Tout simplement époustouflant. Les couleurs, la netteté, les points de vue, les situations... un plaisir un regarder !!! désolé, du coup j'ai même pas lu le récit :-\, les photos parlaient d'elles-même.

Félicitation.

David

Commentaire de Manuwak59 posté le 16-05-2008 à 21:44:00

Comme toujours des photos exceptionnelles qui font rêver les ch'tis comme moi !!!!!!!!

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