Communauté des sports d'endurance

Dans ma grande recherche sur  la connaissance de soi et mon envie de démystifier l'après utmb j’avais plannifié le Trail 91 à Mondeville Essonne.

  

91 Kms en 5 boucles pour 1200 m de dénivelé c’était parfait pour connaître mon état de récupération entre 2 ultras.

 

Apres avoir taillé une bavette avec Karllieb, le peloton de 72 coureurs - excusé du peu ! -s’élance dans la nuit, 5h du mat quand même !

 

La première boucle se déroule sans encombre, peut-être un peu rapide. Je décide donc de prendre une bonne pause au ravito pour casser un peu le rythme et m’alimenter correctement en vue de la suite des événements.

 

2ème boucle et je commence à trouver le temps long. Le parcours nous emmène à chaque boucle vers de la verdure mais avant d’y arriver nous passons par des champs et ça nous fait quand même de 2 à 6 kms.

 

Ça doit être la nostalgie des paysages de Savoie qui influence mon moral ;-) .

 

J’entame la 3ème boucle avec un moral dans les chaussettes et un rendement musculaire digne d’un enfant de 5 ans. Le soleil commence à taper un peu et les longues lignes droites plates dans les champs m’usent considérablement.

 

Karllieb me rattrape et nous faisons quelques centaines de mètres ensembles, son satané GPS nous indique qu’ils nous reste encore 6 Kms avant d’arriver à Mondeville.

 

Je le laisse partir et j’entame un cyrano 4’/2’ pour me relancer mais l’idée de stopper commence à germer en moi. Je ne prends pas beaucoup de plaisir et c’est un élément moteur pour moi.

 

Fin de la 3ème boucle (56 Kms) je m’assoie dans la salle polyvalente, je m’enfile 3 plats de pâtes, une purée et 3 yaourts et je préviens l’organisation de mon arrêt.

 

C’est la même équipe de bénévoles sur la Mauritanienne race 200, rien que pour leur enthousiasme ça vaut le coup d’y aller !

  

Synthèse : Même si j’arrête ce trail avant la fin, l’organisation, les bénévoles et le peu de participants sont de gros gros points positifs

 

Je voulais en connaître plus sur moi notamment sur ma capacité de récupération physique.

 

Il est clair que je n’ai pas « mentalisé » ce trail comme je l’ai fait pour l’UTMB et c’est bien là le secret (mon secret ?) pour finir un ultra.

 

Dès que la distance dépasse 40 Kms, c’est mon mental qui prend le relais.

Le fait donc d’avoir négligé cet aspect et d’aller un peu en « touriste » à Mondeville a donné ce que vous savez maintenant.

 

On apprend tout les jours dans ce sport et je compte bien continuer les études et vous faire partager mes expériences.

 

A bientôt sur les routes ou sur les chemins

  

Pace e salute

 

Lolo

  

Ps : ça y est mes Trabuc 2006 sont mortes