Récit de la course : 100 km de Winschoten 2004, par millepattes
L'auteur : millepattes
La course : 100 km de Winschoten
Date : 11/9/2004
Lieu : Winschoten (Pays-Bas)
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Distance : 100km
Objectif : Pas d'objectif
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Pas d'autre récit pour cette course.
Le récit
J’ai décidé cette année , de prendre un coatch pour ce Championnat du Monde en la personne de Patrick MASSON , que j’ai rencontré au marathon de Crest, chez notre ami Jack qui est aussi son entraineur.
Un grand changement dans mes entrainements, c’est dur de changer tout ça, moi qui fait beaucoup de vma , j’en etait privé , c’etait terrible. J’aurai put bien sur, faire rectifier mon plan , mais je suis tétu , un plan c’est un plan , si je commence deja à vouloir faire ce que je veux, ce n’est pas la peine de prendre un entraineur, et d’ailleur je voulais savoir, que pouvait etre la différence avec mes plans à moi.
Donc 12 semaines de préparation, j’ai ( comme tout le monde ) souffert de la chaleur et j’ai meme pris un coup de fatigue fin juillet, sur le conseil de Pat, l’entrainement c’est réduit au minimum, ceci dans le but de me refaire une santé.
Malgré sa proposition d’un nouveau plan dans le but de baisser les distances d’entrainement, j’ai continué sur le premier plan, la forme étant revenue.
J’ai par rapport aux autres préparations, fait beaucoup plus de longues distances, souvent séparées de 2 ou 3 journées, j’avais de bonnes sensations et surtout je courrais en moyenne entre 12 et 13 km/h .
Départ le jeudi 09 septembre , le jour de la saint Alain, bonne fête ? merci c’est sympa.
Arret à Thionville pour le dodo apres 500 km et apres 7h00 de route, poses comprises , ben oui je ne suis pas un forcené de la route, je ne tiens pas à me fatiguer inutilement. Départ le vendredi pour de nouveau 500 km, arrivée à 15h30 , Jack n’est pas loin de moi, lui c’est la distance CREST – WINSCHOTEN en 1 étape et en 9h00, oups ? faut etre fou :-)
Retrouvailles avec le grand Jack, c’est super, un homme attachant et surtout tres blagueur.
Retrait des dossards , nous retrouvons quelques membres de l’équipe de France et de Bruno FOUGERON, l’organisateur des 24h00 de Saint-Doulchard.
J’emmene Jack à l’hotel situé à 5 km de Winschoten, un petit footing de 40 mn, euh ! petit mais rapide. Départ pour Winschoten pour le plein de glucides , mais aussi pour l’achat des cadeaux , tant attendus par la famille J et des 70 cartes postales à envoyer cette année. Le traditionnel défilé des différents pays et donc athlètes et équipes passent devant nous. Au passage de notre cher pays, je crie < vive la France > pas beaucoup de réaction de leur part, mais bon, dans le brouhaha c’est un peu normal..
A 19h30 nous retrouvons Jack, une bonne assiettée de pâtes et nous voilà reparti à l’hotel , euh ? auberge de jeunesse, ou je vais à chaque passage , c’est propre, sympa, et la patronne parle le français.
Un appel à Pat , qui me conseille de partir sur 8h10 et de voir après le 70ème kilo si je peux faire mieux.
Malgré le bruit de la fête qui regne ce soir là au dessus de nos tête, je m’endors comme un bébé. Il est 7h00, j’ouvre les yeux , je demande mon biberon, euh ? non j’étais bébé hier au soir, ce matin je suis un homme.
Je suis sans souvenir de rêves, mais certainement que s’il y en a eu, ils devaient etre sur ce Championnat du Monde, me voyant acclamé par la foule à l’arrivée, montant sur la plus haute marche pour la remise des récompenses au scratch , entendant la Marseillaise, serrant la main au 2ème Mario Ardemagni et au 3ème Pascal Fetizon. DRING, Dring , putain de reveil, c’etait qu’un rêve. Bon je me contenterais des places d’honneur.
Il pleut, comme à chaque fois le matin de la course. Petit déjeuner, avec café au lait, brioches, confiture puis deux cassecroute au gouda nature.
Départ pour Winschoten, je me prépares puis je me reposes dans la voiture comme conseillé par Jack.
Vers 11h45 je me rends tout de même au départ , on ne sait jamais si je me suis trompé sur l’heure du départ, normalement 13h00, mais s’il y a un décalage horaire ?. C’est quand même bizarre d’etre sûr d’un horaire et de douter tout le temps, surtout que la veille j’avais demandé à Bernard Pelettier, accompagnateur de l’équipe de France sur cet horaire de départ.
Bien m’en pris , car en me rendant aux toilettes, je fut heler par notre Marathman qui était en compagnie de Chticentbornard, athlete entrainé par Didier Idziac. Enfin !! connaître le grand Fabien, ça m’a redonné le moral , nous avons parlé un peu , puis l’heure fatidique approchant je les ai quittés pour rejoindre mon véhicule.
Le temps d’installer avec Christine la table et les chaises dans la partie réservée aux ravitaillement ? euh ? je ne vous ai pas parlé de Christine ? ben désolé, c’est la Présidente de la section athlétisme du COSF et organisatrice des 24h00 de Saint-Fons avec moi. Elle m’accompagne en général dans toutes mes courses, surtout qu’elle est en même temps trésorière. Donc à chaque déplacement c’est elle qui fait les chèques pour payer toutes mes dépenses. Et puis elle me sert de coatch , de mentor, elle me ravitaille et dans ce genre de course , fait le pointage de tous les vétérans et me donne ma place dans cette catégorie à chacuns de mes tours. Du bon travail , je ne te remercierais jamais assez Christine pour tout ce que tu fais pour moi ;-(. Elle etait accompagnée de Nicolas , de sa maman et de sa petite sœur.
Donc on s’installe, un petit footing, quelques étirements et je me poste à la queue du peloton pourvu de 678 jambes, ben quoi ? faîtes le calcul. Un dernier regard en direction des miens, une petite larme coule en pensant à toute ma famille , à tout ceux qui comptent pour moi, mes sponsors, mes freres et mes sœurs, ho !ho !hop c’est le départ. Je déclenche mon chrono au passage sur le bip de la puce, en étant persuadé que c’etait ainsi, ben non !. En fin de compte j’aurai 20 sec de retard tout au long des 10 premiers kilomètres et à l’arrivée, c’est pour ça que je pensais avoir mit 8h30 et non 8h31.
Je pars sur la base de 4’55 au kilo et donc sur 4h05 au passage du 50ème kilomètre.
Le temps est au beau, il y a du vent , mais c’est agréable de courir. Passage au 1 km en 5’19 , normal tout va bien . Je connais bien le circuit, je viens pour la 4ème fois courir ici, et l’ambiance est toujours aussi formidable. Je rattrappe Dominique DUVAL et nous faisons course commune , elle pars sur 8h20. Je la dissuade d’accélérer, elle me réponds ne pas s’en rendre compte et lui réponds que si elle veux faire le temps prévu, de bien rester derriere moi. Les 10 km en 49’20 à ma montre 49’00 sur le chrono j’ai 10 sec d’avance, c’est super, Christine m’annonce ma 8ème place en V2.
La ballade hollandaise s’effectue normalement, Dominique, appuie sur le champignon, et je dois la calmer au 16ème kilo avec 30 sec d’avance, pour l’instant ça va , mais j’ai peur pour la suite de la course. Ca me confirme au passage au 20ème km avec un 10 km en 48’50 donc 20 sec d’avance et ma 7ème place. Je demande ma ceinture porte bidon à Christine, je ne voulais pas la prendre car avec tous les ravitaillements je pensais ne pas en avoir besoin. Mais je ne bois pas assez. Le tour suivant est semblable au 2 autres avec un temps de 48’55, nous sommes réguliers, mais avec de l’avance. Nous sommes rattrapés par 2 coureurs et nous restons ensemble , mais ils accèlèrent un peu, Dominique les suis. Je reste derrière , controlant ma vitesse à chaque kilomètre. Par contre le moral n’est pas là, je n’ai aucunes sensations, je me fait même chier, je n’ai pas de plaisir à courir. Le 40ème en 49’10, pile-poil sur mon temps de passage, je suis content de ma régularité. Je redonne à Christine ma ceinture, j’ai eu des douleurs au ventre dans ces 2 tours et je préfères me soulager de ce poids, mettant la douleur sur son compte. Les gens sont supers, il y a un ravitaillement au 5ème km du circuit et 2 épongages au 2 et 7,5 km. Mais à vrai dire on ne fait pas 100 m sans avoir sur la route un épongage ou une table de ravitaillement. Les habitants ont sorties leur tables et leurs chaises, et les enfants se font plaisir et rivalisent en nous tendant leur gobelets ou leurs éponges. Malgré l’ampleur d’une telle course, l’organisation et la Fédération ne disent rien sur ces ravitaillements sauvages. Je pense que c’est bien et avantageux pour nous, ils comprennent l’importance et l’utilité du bon cœur des gens qui nous voient soufrir. Merci quand même à eux.
Passage au 50ème en 4h05, ben dis donc, je ne pouvais pas rêver mieux, le top du top. Là les potos je suis fier. Etre dans les temps au centième près ???? 49’15 au tour soit 5 sec de retard. J’aurai voulu le faire ! J’étais dans le top 5 au tour précédent me voilà 4ème à la porte du bonheur.
Dominique est devant, tujours associé avec les deux coureurs , je crois australiens, elle parle anglais avec eux, moi j’y connaît rien en langues, euh ? surtout étrangères :-).
J’arrive au tournant, je pense, de la course, une violente douleur au milieu de la cuisse, me fait ralentir, et oui, vous savez comme moi, ce que ça veux dire. J’avais deja été voir le médecin pour la même chose 2 semaines avant la course, il m’avait arrêté 3 jours pour bien me reposer. J’avais repris l’entrainement confiant avec des Felden dans le ventre pour la sciatique et un autre médicament pour l’estomac, ben oui c’est ça, on te soigne pour un truc, en te disant vous allez etre malade d’un autre alors prenez ça en complément. Bon je plaisante, mais c’est la réalité et la réalité est aussi dans la course. Je rejoins Dominique et lui fais part de ma crainte. Je ralentis pour faire passer la douleur et demande au passage au 60ème ( 49’48 au tour , ça c’est senti ) Un efferalgan à Christine, merci encore Christine pour tout le boulot que tu as fait, c’est pas évident de regarder tous les coureurs , chercher les n° de dossards. A L’origine les V2 avaient les dossards 500 , mais 8 coururs avaient d’autres N° . Pas évident de se contrer avec ça. Donc au passage au 60ème alors que je lui annonce ma douleur à la fesse gauche, euh ? je vous l’avais dis la fesse gauche ? bon peu importe , elle m’annonce < tu es ou 2ème ou 4ème , il en manque 2. Mezieux sont sortis de leur bite, euh ? PARDON, mes yeux sont sortis de l’orbite et je lui rétorque instinctivement < ah ! non, ne me dis pas ça ?>.
J’etais en pleine souffrance dans le bas-rhin euh ? bas rein et faudrait que je me défonce pour aller chercher la première place et surtout conserver la 2ème. Oui vous allez dire que j’en fait un peu trop. Mais mettez-vous à ma place , comment gérer lucidement une telle nouvelle.
Bon avec Dom la course continue , chaque fois que j’essaye de lui parler elle me dit < chuttttttttt > par contre elle ne se prive pas pour parler avec les autres J. Maintenant nous faisons course commune, elle passe devant du 1er au 3ème kilomètre de chaque tour et moi prends le relais jusqu’au 10ème. Je prends peur, de ne plus etre dans les temps en 4’55. Je souffre maintenant des cuisses, c’est supportable, je bois beaucoup , m’arrose , mais je commence à manquer de force. 70ème km Christine me dit que je suis 3ème ? Comment faire je suis mort, et les V2 ils sont ou ; nous étions 40 inscrits , les meilleurs avec des chronos de 6h30, 7h03, 7h06 etc… Ils ont capitulés ? C‘est là que l’on se rend compte que ce n’est pas les courses les plus plates, qui sont les plus faciles. J’ai eu un bon entrainement , je faisais mes sorties longues à 13 km/h et aujourd’hui, que je dois tourner à 12 et je n’en suis pas capable ? BIZARRE !!
Nous continuons à nous relier avec Dom, super cette fille, un moral d’acier, vraiment content et fier de courir avec elle. Elle m’encourage chaque fois que je suis derriere et qu’elle voit que je m’éloigne d’elle. Mais comme par enchantement,malgré que je n’ai plus de force, plus envie d’avancer, ces mots, ses encouragements me stimulent. De l’entendre, j’accèlère sans difficulté et la rejoins facilement. Je me demande à chaque fois si je ne fais pas du cinéma, mais je n’ai pas vraiment envie de me battre et sans Dom , je serais loin derrière. 80ème kilomètre, 52’51 au tour , c’est encore pas trop sévère comme défaite 6H39 de course , vivement que ça se finisse. Le ciel commence à sombrir, les feux dans les lotissements traversés crépitent, ça sent bon parfois la bouffe, mais aussi parfois l’odeur de fumée donne envie de vomir. A pert la fatigue ça va, des petites pointes du coté de la fesse me font sursauter de temps en temps, mais rien qui puisse m’empêcher de courir et de finir.
Je n’ai pas tout raconter dans ce CR ? Mais je ne veux pas oublier Fabien notre Marathman qui m’a largement encouragé à chaque passage à ses coté, ainsi que Chticenbornard qui a abandonné malheureusement. Maintenant les lumières éclairent notre passage, et à certains endroits des lampions sur le sol, nous font une haies d’honneur, sans compter les encouragements incessant des gens tout le long du circuit. 90ème kmo, Christine me booste et m’encourage en me confirmant ma 3ème place. Je n’ai pas envie de me battre, même pour cette 3ème place. Je lui demande de nouveau ma ceinture avec 55’37 au tour, je ne voudrais pas continuer à perdre du temps au ravitaillement. Moi qui ne m’arrête jamais, à partir du 60ème j’ai vu ce qu’il y avait en boisson, j’ai même bu un verre de coca qui était chaud et à un autre ravitaillement un verre de thé que j’ai recracher aussitôt. J’ai essayé , ben tu vois Kaoline, de manger un tranche de pain d’épice, j’ai failli m’étouffer avec, j’ai eu des difficulté à l’extraire de ma gorge en l’avalant. Dominique est à 50 m j’ai pas envie d’aller la chercher je vais finir en roue libre, j’ai plus de force et pas envie de forcer. Elle m’encourage , me crie dessus et par instint d’amitié , je l’a rejoins. Je vais faire comme pour les autres tour l’emmener à l’arrivée en étant le lièvre, comme elle le faisait si bien les premiers kilo du circuit. Et puis je commence à réaliser que je termine bientôt, que je vais enfin voir le bout du tunnel, alors j’accélère. Euh ? disons que je maintient une bonne foulée. Je refais ma course en me disant que j’avais bien fait d’écouter Pat et de partir sur la base de 8h10, ou je serais, sinon, à cette heure çi ? je réalise aussi, que ni Bruno , ni Jack ne m’ont doublé ? Ah non ? j’espère qu’ils n’ont pas abandonnés. Au 35ème kilomètre je me suis fait doubler par le premier, ainsi qu’au 60ème. D’autres l’ont suivis, mais enfin de compte je n’ai pas vu beaucoup de monde me passer devant. Les kilomètres diminuent, c’est dur de se dire < encore 6 km > plutôt que < plus que 6 km > . Je salue les personnes qui m’ont encouragées tout le long de la course en leur indiquant que je ne passerais plus. C’est merveilleux comme ambiance, des drapeaux, des banderoles de partout, tout ces gens qui ne ne vivent que pour cette course. Ca commence à devenir bon, le dernier km , je me retourne sans cesse pour voir ou est Dom, je dois terminer avec elle, main dans la main, c’est génial ce qu’elle fait, une grande Dame de nobleté, de solidarité et je regrette maintenant de ne pas l’avoir autant encouragé et fait comme elle a fait pour moi. Dernier 100 m je cherche DOM, je rattrape un coureur, je regarde son dossard N° 70, son visage c’est un vétéran. j’entends crier derrière moi, c’est son coatch, qui l’invite à me rattraper, 70 m ça gueule de plus en plus le gas me rattrappe. LUEUR ?, et si c’etait le 2ème que je venais de rattraper ? Pourquoi gueuler si ce n’etait pas pour gagner une place. J’ai taper un sprint, qui restera mémorable, car je ne sentais plus mes jambes, il était, dans le dernier virage à 20 m derrière moi, j’ai continué mon sprint pour être sur de le battre jusqu’à la ligne d’arrivée. Christine est là, avec sa famille, ainsi que la beauf ( Christophe ) à Jack, ben tiens en passant, je le remercie aussi pour ses encouragements, je l’avais oublié.Je me marche jusqu’à eux complètement vidé, on me donne le choix pour une boisson.
On me pose sur une chaise , me recouvre d’une couverture, j’ai fini, j’ai fini !!!
C’est bizarre quand même 20 sec avant je sprintais et maintenant je ne tiens plus sur mes jambes, comme quoi la volonté, le courage, l’espoir font faire des prouesses.
Christophe m’emmene au massage, super ce garçon , on a bien rient chez JEPETO en mangeant nos pâtes et pizzas, euh ? ben quoi ? je vous ai pas raconté pour les pizzas ? ben un autre jour, vous devez en avoir marre de me lire, je comprends ;-(
Je retrouve Dominque, nous nous etreingnons très chaleureusement en souvenir des 100 km passés ensemble. Je lui fais toutes mes excuses de ne pas l’avoir attendu, comme je l’avais prévu pour arriver main dans la main, elle comprends, mais je m’en veux à mort d’avoir sprinté pour rien.
Le téléphone sonne c’est mon ami Fredou qui veux savoir, je lui dis mon temps, ainsi que l’espoir d’être 3ème. Il me dit que d’après le classement du site qu’il était entrain de consulté j’etais 4ème au 80ème km. Je suis légèrement attristé, mais Christine n’a pas du voir passer le concurrent, c’est pas grave , pour l’instant la place ne m’importe peux, je pense plus au repos, qu’aux plaisir de savourer la 3ème ou 4ème place.
Je passe sur la table de massage, à coté de moi, il y a Christine Denis-Billet qui termine comme moi 4ème de sa catégorie et la table plus loin Dominique. Un nouvel appel au teléphone du Zèbre, qui confirme ma 4ème place, heureusement que je ne me suis pas affolé sur l’éventualité d’un podium, mais je commence à être déçu. Une fois les massages pratiqués par une grosse brute J , je repars avec la famille et nous rentrons à l’hotel , bien fatigués , mais content. Dimanche matin, nous visitons le nord de la Hollande et pouvons apprécier les cotes de la mer du nord, retour vers 11h00 au lieu du départ, pour etre en pleine remise des récompenses. Nous pensions qu’elle avait lieu l’apres-midi à 14h00, comme quoi, on ne sait pas tout. Je regarde avec une larme au coin de l’œil, monter les trois premiers de la catégorie V2, c’est dur , je ne mérite pas plus qu’un autre d’y être, ils étaient meilleurs cette fois ci et je ne sais pas si je serais meilleur qu’eux la prochaine fois.
Je vous passe le retour du lundi que j’ai fait d’un trait et l’arrivée à 23h30.
CONCLUSIONS :
Le bon :
· le déroulement de la course qui a été gérée de main de maître par l’organisation
· l’animation dans toutes les rues que nous avons traversées
· l’acceuil des hollandais
· ma course avec Dominique
· mon entrainement qui m’a permis de faire ce temps là
Le mauvais :
· mon incapacité à pouvoir accélérer de plein gré
· le manque d’informations , après et le lendemain de la course sur les classements
· le manque de ravitaillement à l’arrivée
· d’avoir vu que 5 masseurs pour plus de 300 coureurs
· le peu d’encouragements de la part des membres de l’équipe de France, trop soucieux pour leur coureurs et résultats
Chrisitne remercie tout ceux qui l’ont aidé à faire le pointage des V2, marathman et ceux qu’elle oublie.
Elle a été très heureuse des remerciements de Christine Denis-Billet et Dominique Duval pour ses encouragements en leur encontre pendant la course.
Rien du coté des hommes , c’est pas grave elle n’a pas fait ça pour les remerciements, même si sa chaise et sa table leur ont servis à plusieurs reprises. C’est moi qui le signale et pas elle, pour le principe et la moralité.
Voilà, un peu de repos, l’année prochaine c’est au Japon, je ne pense pas y aller à moins qu’une ou plusieurs ames charitables, me sponsorisent. Si c’est comme à Taiwan, dans ces pays, en général c’est nippon , ni mauvais.
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"Il y a 2 sortes de gens sur terre : ceux qui trouvent les moyens de réussir et ceux qui trouvent des excuses à leur échec." M. de Cornouardt
"Avoir le courage d'entreprendre quelque chose est l'un des principaux facteurs du succès." James A. Worsham
millepattes
organisateur des 24h00 de Saint-Fons
http://www.sportnat.com/cosfathle/frameset.htm
24h00 de Saint-Fons
http://www.sportnat.com/cosfnut/index.htm
Nutrition
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