Récit de la course : La Nocturne du Hans 2007, par astra wally

L'auteur : astra wally

La course : La Nocturne du Hans

Date : 21/7/2007

Lieu : Obernai (Bas-Rhin)

Affichage : 1135 vues

Distance : 12km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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LA PLUS BELLE COURSE D'ALSACE

bon ben vous avez vu le titre du CR. Je sais même pas si j'arriverais à traduire toute les émotions que j'ai vécu à travers cette fabuleuse course. Pourtant dieu sait que j'en ai couru depuis Octobre. Pour l'instant seul Molsheim et Waldolwisheim trouvaient grâce à mes yeux mais aucune course ne regroupait autant de points positifs que La Nocturne du Hans. J'en ai encore des frissons rien que d'y penser. Bon alors allons-y pour un CR. Pour les photos désolé il n'y en a pas. Déja parce que j'ai pas numérique et ensuite parce que la course était de nuit.

Comme nous l'avions annoncé, Loopinette (Carole), Sam67 (Vincent) et moi-même, y sommes allés ensemble. Ma douce a décidé de nous accompagner pour voir l'ambiance d'une course. Elle a été servi ! Comme tous les spectateurs et participants de cette course d'ailleurs. Bref rendez-vous fixé sur le parking du Botanic Fegersheim à 20h. Arrivée au pas de course pour Carole et en voiture pour Vincent. On embarque tout ce beau monde dans ma tuture, baptisé pour l'occasion "kirouloumobile", et en route pour Obernai.

Arrivée à 20h30. Un peu de mal à trouver une place de parking mais finalement on se gare dans une zone d'activité non loin de la course. Nous partons en direction du hall pour retirer nos dossards. Il y a un monde fou ! telle des abeilles grouillant dans une ruche, une foule hétéroclitique de coureurs, familles, bénévoles s'ébattent joyeusement dans une cacophonie incroyable. Un peu impressionné par la foule, nous nous frayons péniblement un chemin vers les dossards. Je suis dans la vague 4 et me dirige vers mon stand. Malheur ! ça ne marche pas avec les noms mais avec le n° de dossard. Vincent me dit qu'il faut que je retourne à l'entrée et que consulte une liste où figure ma vague, mon nom et enfin le n° de dossard. Je me refraye un chemin, consulte mon n°, retourne au stand et récupère le dossard : couleur orange et n°1637. Chacun ayant eu le sien nous récupérons au stand voisin nos lampes frontales. Hé oui ! c'est une course de nuit donc leur présence est nécéssaire. Pendant que Carole s'enthousiasme avec le sien, Vincent  et moi nous interrogeons sur leur réelle nécéssité. Nous décidons de ne pas les emmener, à l'instar de Carole. La suite lui donnera raison. Nous donnons également nos sacs à la consigne et sortons du hall.

Nous rejoignons 1km plus loin la ligne d'arrivée situé sur les anciens remparts de la ville. Nous traversons juste avant des stands sentant bon les merguez et la tarte flambée. Euh bon, restons concentré ! Il est 21h et nous en profitons pour nous promener dans les rues piétonnes d'Obernai, très alsaciennes, très touristiques aussi. Les rues de la ville sont noires de monde. Assez marrant de voir des types en short de sport et d'autres en short de ville. Des gens qui marchent, d'autres qui courent. Nous arrivons sur une place où un concert de musique brésilienne se déroule. Vincent et moi découvront ébahi les déhanchements de Carole, clone brunifié de Shakira, parfaitement à l'aise dans cette ambiance latino. Il est vrai que l'ambiance s'y prêtait. Si je n'avais pas eu peur de me faire un claquage j'aurais pu faire admirer mon pas de danse appelé "chicken-walck", pour les non-anglophones "les pas de poulet".

Bref après cette parenthèse musicale nous approchons des 21h30. De nouveau une crise de pipi m'oblige à me trouver des toilettes rapidement. J'ai bu 2 litres de flotte à 18h et depuis, ma vessie se manifeste toute les 20 min..Le stress joue également dessus. Nous effectuons un petit footing pépère en prenant une route montante histoire de nous préparer à ce qui nous attend. Nous apercevons au loin le mont National sur lequel trône une immense croix blanche et qui deviendra mon calvaire par la suite. Pour l'instant je rigole en compagnie de mes 2 kikoureurs. En chemin petite pause pipi pour Vincent. Carole se propose pour l'éclairer. Je reconnais bien là son esprit de solidarité ! Innocent . L'ambiance est à la bonne humeur. Une belle soirée avec une météo clémente et une température avoisinant les 16° .

Nous redescendons la route et prenons le chemin de la ligne de départ. Un bisou d'encouragement de ma douce et je rejoint mes 2 compères. Que de monde ! Même à Strasbourg où 3500 participants était là je n'avais pas cette impression. Je l'avoue, je suis impressionné. La vague des élites est déja en place et derrière la vague 1 suit. Petit récapitulatif : 2400 coureurs répartis en 6 vagues de 400. La 1ère vague est coupée en deux. En 1er, les 150 meilleurs temps hommes; les 50 meilleurs temps femmes + 5 premiers de chaque catégorie. En 2ème, des coureurs comme nous. Le petit bémol de la course est l'attribution des vagues suivant les ordres d'inscriptions et non suivant les temps (sauf pour la moitié de la vague 1). Assez gênant pour ceux voulant faire un temps mais aussi pour ceux voulant courir sans objectifs. Mais bon ce n'est qu'une tache microscopique dans un océan de points positifs. 

Vincent est le 1er à nous quitter. Il est en vague 2. Je le sens plutôt en forme et le soupçonne malgré son flegme habituel d'arriver à courir sous l'heure (alors qu'il me dit le contraire, modeste va !). Le départ de la vague 1 est donné, le tout dans une ambiance de folie. Les coureurs passent encouragés par les cris de la foule en délire et des porteurs de torches font un chemin illuminé dans la nuit (oui à 22 h la nuit est bel et bien tombée). La vague 2, placé dans un box d'attente (comme des boeuf dans un abattoir, c'est l'image que j'ai eu à ce moment, désolé !) se place sur la ligne et 4 min. après il s'élance également. Carole et moi discutons encore un moment et c'est au tour de ma vague de se placer. La vague 3 est déja sur la ligne de départ. La nôtre dans le box. A ce moment, j'ai une grosse frayeur. En fait il y a 2 boxs ! L'autre était dissimulé par l'afflux de coureurs. Les gars de la vague 3 s'y sont engouffrés, ce qui veut dire que Carole et sa vague 5 devront s'y placer également. De là où elle est, elle ne peut pas le voir. Sur le coup j'ai envie de sortir pour l'avertir mais à ce moment ma vague se place sur la ligne de départ. Je vois les gars de la vague 5 se placer dans leur box et je prie pour que Carole percute et s'y place également. Je me retourne sans cesse en espérant la voir mais avec tout ce monde c'est impossible. Tant pis. J'espère qu'elle y arrivera ou que quelqu'un l'orientera vers son départ.

 Le décompte est lancé pour ma vague. 5,4,3,2,1 Pan ! et c'est parti. Oh la la ! Impressionant le départ avec les porteurs de flambeau et cette foule immense qui hurlent. J'avais l'impression de prendre le départ du Space Mountain à Disneyland ! Je cours comme un dératé pendant 500m avant de ralentir mais dans ce climat difficile d'être concentré. Il y beaucoup de virages et le public placé sur les trottoirs donnent une impression de vitesse constante. Au bout du 1er km de course on commence la montée du Mont National et là je commence à regretter ma lampe frontale. Sur le parcours on aura des zones non éclairés où ces lampes se révèleront indispensables. Heureusement que d'autres coureurs en sont équipés. J'en suivrais certains sur le parcours. Je ne critique pas le non éclairage de certaines parties du parcours. Au contraire, ça fait le charme de cette course. Je me rends vite compte que je suis complètement désorienté dans la nuit. D'habitude ce genre de montée ne m'inquiète pas trop mais là je suis pas rassuré. La peur de tomber ou de me fouler la cheville me déconcentre complètement. Avant la montée on apercoit ceux des 1ères vagues qui redescendent du mont National. Le tout dans un ballet de lumière orchestré par les lampes frontales (je sais, j'ai pas la mienne !) de ceux qui montent et ceux qui descendent. Bref après un passage non éclairé nous prenons un petit chemin agricole bordé de lampes de jardin sur 200 m environ. Au bout, un orchestre electro-techno-musette nous encourage dans un océan de lumière. Bizarre de passer de l'obscur au clair d'un coup. Nous retournons à nouveau dans les ténèbres. Un peu plus loin je commence à entrevoir.... des torches ! Une cinquantaine de gens nous attendent de chaque coté du chemin avec leur flambeau en nous encourageant. Incroyable ! Une haie de flammes pour nous ! On commence à rattraper de plus en plus de retardataires de la vague 3 alors que nous sommes qu'au 3e km. Je souffre un peu à ce moment. Suis pas concentré mais comment voulez-vous le rester ! Avec toutes ses surprises c'est impossible. La montée se poursuit et avant le 4e km nous arrivons sur les hauteurs du mont National. Quel vision fantastique ! On domine toute la ville et le spectacle des lueurs d'Obernai est grandiose. Certains coureurs s'arrêtent pour admirer. Le mont National (appelé rue du calvaire, si,si !) brille de mille feux avec sa gigantesque croix blanche et un ravitaillement est prévu. J'en profite pour choper un gobelet et boire un peu. La montée a été rude maintenant on redescend. Je ratrape mon retard en courant comme un dératé. Ma tendinte se réveille à ce moment pour me ficher la paix 1 km plus loin (ouf!). Cette fois c'est à mon tour de croiser ceux qui vont faire la montée. En fait j'aperçois les tout derniers participants suivi de la voiture balai. A ce moment nous en sommes au 5e km. Je regarde mon temps : 22'30. Bien en dessous de ce que je fait d'habitude. Pour moi c'est super long alors qu'on est même pas à la moitié. Avec la nuit et la sinuosité du parcours j'ai eu l'impression d'en faire plus. On retourne dans Obernai. Le public est toujours là en train de crier et nous encourager. Je pensais que la course continuerai de façon normale. Que nenni ! Le plus beau restait encore à venir.

Entre le 6e km et 7e km nous passons dans le parc d'Obernai qui me laisse sans voix. Chaque arbre est décoré de lumière bleuté et blanche. Les allées du parc sont illuminées par les mêmes éclairages. C'est un spectacle tout bonnement féérique. On se croirait sur un marché de Noel tellement c'est beau. Impossible de ne pas regarder. Je scrute de gauche à droite. Je ne veux pas en perdre une miette. A la fin de ce parc magique nous passons par une ancienne porte médiévale où les spectateurs massés nous font une gigantesque ola (hola ou olah ?). Je suis tout "émotionné". Du 7e au 8e km après un dernier ravitaillement nous sortons d'Obernai pour reprendre un chemin de campagne. A ce moment je me rend compte du travail fait par les organisateurs pour le parcours. Sur tous les chemins empruntés, les trous sont inexistants. Tout à été fait pour qu'il n'y ai pas de chutes dans la nuit. Conscient de celà,  je me lache enfin pour courir comme à mon habitude. Plus peur de tomber. Nous effectuons une bonne montée dans la nuit et avant le sommet nous repassons à nouveau par une haie d'honneur avec les encouragement des porteurs à la flamme qui m'ont fait chaud au coeur (sans faire de jeux de mots pourris). A nouveau un orchestre de musique lama avec des airs de polka australienne nous accompagne (et mes oreilles aussi !). Nous replongeons à nouveau dans la nuit pour effectuer la descente. Il y a de plus en plus de monde et doubler devient un exercice de plus en plus compliqué. Je me concentre pour ne pas tomber et ne pas renverser des concurrents retardataires. Après tout ils ont autant le droit de courir que moi. Je heurte une coureuse et m'excuse aussitôt. Pas de sa faute, si je veux passer je doit faire plus attention.

Nous retournons dans Obernai et arrivons enfin au 10e km. Je regarde mon temps, 43'10, j'ai un peu rattrapé mon retard. On continue à descendre et nous arrivons au 11e et dernier km. Nous arrivons dans le centre-ville et là on se retrouve à nouveau dans une ambiance du feu de dieu comme au départ. Le public carburerait-il à la coke ? J'ai jamais vu ça. A partir du 10e j'ai accéléré mon rythme et depuis le 11e km je me suis lancé dans un rythme ultra-rapide galvanisé par les encouragements du public (même si c'est pas pour moi uniquement !). Le dernier cadeau nous attends dans les 150 derniers mètres :l'arrivée sur les remparts. Là la foule s'est littéralement massée laissant un petit chemin aux coureurs. On a l'impression d'être un cycliste à l'arrivée de l'Alpes d'Huez ! C'est pareil ! Je sprinte comme un malade et j'entends la grosse voix de mon père qui hurle "allez plus vite !" et comme je suis un gentil fiston-à-son-papa je donne tout en passant à toute blinde les retardataires. Je me faufile dans les petits espaces et effleure le public dangereusement. C'est une sensation incroyable. De passer aussi près de gens à plus de 18km/h c'est dingue. J'aurais pu faire une chute ou heurter violemment un spectateur. Heureusement rien de tout cela et je franchis enfin la ligne d'arrivée ! (c'est bon j'ai bientôt fini mon CR vous pourrez reprendre une vie normale après un bon cachet d'aspirine). je regarde mon temps 51'17. Pas mal. Je pouvais pas plus de toute façon. Sur un parcours plat je tiens 4 min du km mais sur celui-là c'est pas possible à moins de s'être entrainé dans des montées pendant 1 mois de prépa. Je prends une bouteille d'eau et retrouve mon Vincent toujours aussi zen. Un petit sourire me dit qu'il a bien couru. Effectivement avec 53 min et des poussières il est content. Je retrouve mes parents, venus m'encourager pour l'occasion et discutons un peu. On retrouve également "mva" un autre kikoureur qui n'est autre que l'un des organisateurs du marathon de Molsheim. Pour l'occasion il s'est déguisé en Homme des Cavernes. En plus il avait son anniversaire hier. On le reverra pour Molsheim 2008 avec cette fois-ci une équipe homologuée Kikourou (faut être 10 pour avoir le droit d'être classifié en équipe). Vincent et moi attendons l'arrivée de Carole. Nous la voyons enfin avec un grand et beau sourire. Elle est satisfaite d'elle la Loopinette et j'en suis très heureux. Elle s'est faite plaisir sur cette course et n'a pas souffert. On a discuté du problème du box au départ et effectivement c'était un peu la panique. Heureusement elle a pu prendre son départ à temps. Je retrouve également ma douce, perdue dans la foule compacte. Cette fois elle m'a vu arriver ! (pas évident avec la multitude de coureurs qui passent devant vos yeux)  La température s'approchant plus d'un mois de Septembre que d'un mois de Juillet, nous hatons le pas en direction des douches. Mon CR s'arrêtera à la porte des vestiaires (comment ça c'est là que ça devient enfin intéressant ?). Le reste de la soirée se passe dans la bonne humeur entre une tarte flambée et un cocktail "Hans" (mélange de crémant, de sucre et de citron vert) Carole et moi on a adoré ça! La soirée s'est poursuivie jusqu'à 1h du matin où nous quittons les lieux dans une ambiance trance et techno (Boney M, Compagnie Créole wouaaaaa !)

Encore une fois je tartine comme d'hab' mais je vous assure qu'une course comme ça mérite d'être couru au moins une fois dans sa vie.

Un grand merci à la Ville d'Obernai, aux organisateurs, aux bénévoles et au public. Merveilleux.

Enfin, merci à mes 2 kikoureurs, Carole et Vincent pour m'avoir accompagné et avoir partagé avec moi ces bon moments.

L'Astra qui vous souhaite de bonnes vacances et de bonnes courses pour cet été.

 

 

 

 

 

 

8 commentaires

Commentaire de JLW posté le 22-07-2007 à 21:03:00

Sûr que je viendrai, ne serait-ce que pour admirer ce "chicken-walck".
De plus, finir à 18k/h dans une telle ambiance de folie est presque un peu dommage, non ? J'ai l'impression que c'est une course qu'il faut savourer et faire qq minutes de plus c'est peut-être en profiter un peu plus ...
Enfin bravo pour ta prose, plus c'est long plus c'est bon (euh pardon) et continue à nous faire saliver par ces belles courses d'Alsace.

Commentaire de Pascal68 posté le 22-07-2007 à 21:12:00

A super course , super CR.
Pour quand un commentaire sur un marathon?

Commentaire de Loopinette posté le 22-07-2007 à 21:48:00

Mdr ! Le début de ton récit m'a fait mourir de rire ! Allons bon : me voilà tranformée en, Shakira brune ? Ouaouh, c'est flatteur ! Et pis eh Astra, t'es pas obligé de dire que j'ai proposé gentilment à Vincent de l'éclairer en train de faire pissou ! Vais passer pour quoi moi maintenant !!
Super CR en tout cas ! Merci à toi !

Commentaire de eric41 posté le 23-07-2007 à 12:37:00

Ouahh!! Quelle course et bravo pour ton temps.
Les sensations de course doivent être différentes la nuit et avec toute cette ambiance tu dois vivre un truc fantastique.
Peut-ëtre au 15 Août.Bonnes vacances.
Eric

Commentaire de soph.r.20 posté le 23-07-2007 à 22:51:00

bravo astra wally je suis aussi une kikouroueuse d accord avec toi c etait vraiment grandiose c est ma premiere fois mais si je pouvais je m inscrirais deja our l annee prochaine et qui sais on pourrais se rencontrer !!!! bonne vacances tchao

Commentaire de Say posté le 24-07-2007 à 23:29:00

Chicken walk de shakira brunifiée dans la kirouloumobile??? Tu sais, même s'il n'y avait pas les images (une course de nuit, c'est pas fait pour ça!!!!), tu nous bien transmis tes émotions dans ton CR. Merci beaucoup.

A peluche

Coli

Commentaire de bzh67 posté le 25-07-2007 à 15:44:00

Salut Astra,
beau CR qui me donne vraiment envie de m'inscrire l'année prochaine et qui me fait également regretter de n'avoir pu vous accompagner. 3ème année de suite que je rate cette course...

Commentaire de Baobab posté le 28-07-2008 à 10:51:00

Bizarre : en lisant ton cr j'ai eu des sensations de montagne russe. Autant l'ambiance que le profil que ton effort, ça sent le vécu, le cramage de gueule du samedi soir...les excès de la jeunesse. J'en suis tout ébouriffé !!!

Bravo pour ta course ! (et dire que ça grimpait !!!!)


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