6h10, il faut se lever… trop dur ! Mais c’est pour la bonne cause : je vais enfin rencontrer ou revoir les kikoureurs avec qui j’échange depuis un bout de temps sur le sujet. C’est parti. Rendez-vous sur la parking de Auchan à Illkirch à 7 heures avec Astra Wally, pour filer vers un autre parking : Cora à Dorlisheim. 

Nous sommes en avance, il est 7h15.  Nous ne tardons pas à voir une casquette rouge : Biru ! Suis super contente de le revoir. Nous n’avions pas échangé à Jogg’iles l’an dernier. Après les bonjours, il file mettre son déguisement alors que nous voyons cette fois-ci une casquette blanche arriver : JLW ! Il part aussi se changer et hop, un nouvel arrivant : Baobab ! Biru revient magnifiquement vêtu d’ailes d’ange avec son auréole. (Manquait que Thunder pour faire le pendant démon ) Il enlèvera les ailes avant de partir mais gardera l’auréole. JLW revient aussi et c’est le moment de la photo souvenir.

Loopinette, Astra Wally, Biru (vous voyez l'auréole?), Baobab (et son doux message),  et JLW  - copyright Biru

Elle sera refaite à l’arrivée de bzh67 - copyright Biru

Le temps de papoter avec les uns et les autres, surtout avec Biru ; et JLW doit partir pour prendre la navette qui le mène au départ du semi. Déjà...

Et nous partons au départ du marathon pour encourager les lyonnais et notre voisin d’Alsace. Je tente de prendre quelques photos avec mon portable sans savoir ce que ça va donner. On verra bien. 

Top ! C’est le départ à même pas 8h30. Je n’aurai pas l’occasion de les revoir ensuite.  

trop belle celle-ci - copyright ci-dessus

Nous enchaînons, Syem, Astra et moi sur un échauffement avant de nous rendre au départ qui est à 9h20. Astra part devant comme d’hab et Syem et moi nous plaçons au mileu. Je décide de courir pour la première fois sans mon harnachement, gourde et touticuenti. 

Tranquille… on part tranquille. Le rythme me va bien, similaire à mon rythme d’entraînement. Mais c’est le départ, on y va molo. Ce sera bitume et plat pendant un petit moment. Légère montée. Et en peu de temps nous voilà au 3^ème kilomètre. J’en suis surprise ! C’est alors qu’arrive une montée sur terrain meuble et agréable. Presque à la fin, c’est le premier relai gastrovinique : des bouteilles et des bouteilles de blanc…. Euh, y’a pas d’eau ? Si, une bouteille : petit demi-tour pour boire un coup et c’est reparti. Syem double et se fait doubler par des têtes connues. C’est marrant.

On aura droit à un premier relai éponge : ouaouh, cette fois il y a des personnes qui tendent les sacs poubelles pour y jeter les éponges ! Je les félicite. Oooh un vrai ravitaillement avec du manger et des bouteilles d’eau ! Je chope des abricots secs et une bouteille. Pas d’abricots pour Syem, qui s’arrête vers le 4^ème kilomètre. Je ralentis pour l’attendre. Je lui tends de l’eau. La montée l’a claqué. Et moi, j’ai la pêche. Ca recommence à descendre, elle repart. Et on y va ! Ce sera une succession de montées légères et de descentes. Nous longeons la gare, puis arrivons en ville. 5^ème, 6^ème, 7^ème km... Syem souffre et moi j’ai toujours la pêche. Certains passages sont étroits et ne nous permettent pas de doubler. Nous perdrons bien une minute à suivre 5 demoiselles que nous nous décideront à doubler : tant pis pour les orties !! Et nous accélérons quand nous nous rendons compte qu’il nous reste 2 km à faire en moins de 11 mn si nous voulons arriver en dessous de l’heure. Moi qui n’y pensais même pas je me rends compte que ça reste possible et nous accélérons, doublons.

Arrivées à Molsheim, nous suivons un monsieur à vélo qui accompagne sa dame et qui nous dit que nous avons 20 secondes de retard pour faire l’heure. Alors je fonce. Sauf que Syem se retient au cas où il y ait une montée. 9^ème km, Syem se rend compte qu’elle n’y arrivera pas alors que moi je peux le faire. Elle me demande de partir, me dit qu’elle va arrêter. Pas question ! Alors qu’elle m’avait porté à Strasbourg, je lui rends la pareil : chacun son tour, on est partenaire ou pas ! C’est ainsi que je la porterai jusque sur la ligne d’arrivée. Yes : 1h01mn19 secondes et le temps que je vois juste avant de franchir la ligne.  

Et je me sens franchement bien. Trop contente de me rendre compte que si j’avais écouté Syem, je serai passé en dessous de l’heure alors que je ne pensais pas pouvoir compte tenu de mon manque d’entraînement.  Je rejoins ici Sam67 qui m’a dit un jour, quand je lui demandais comment il faisait pour tenir un marathon et encore faire le pitre (il a fait une roulade sur le tapis d’arrivée du semi de strasbourg!) : "Tout est dans le moral !"  A Molsheim, j’avais un moral en béton, un chrono correct qui, même au-delà des 175 pulsations ne m’a pas freiné. J’ai passé une matinée extraordinaire et je crois que cette course restera l’un de mes meilleurs souvenirs.  Un grand bravo pour les organisateurs : hormis les toilettes de chantier un peu perturbante, tout était parfait ! Seul le vin m'a fait défaut : boire une pichnette au 4 ème km à 9h30 du mat, j'ai pas pu... 

En tout cas, cette matinée et cette course n’auraient pas été les mêmes sans les kikou. J’en suis émue là maintenant. Trop trop ravie de vous avoir revu ou rencontré ! C'était bien trop court que j'en suis restée sur ma faim, comme un goût de "reviens-y".

Au plaisir les kikou, merci à kikourou pour le dossard. Merci pour tout !! Et à très bientôt !