Récit de la course : Trail de Notre Dame de Mai 2007, par christianboronad

L'auteur : christianboronad

La course : Trail de Notre Dame de Mai

Date : 11/2/2007

Lieu : Six Fours Les Plages (Var)

Affichage : 643 vues

Distance : 20km

Objectif : Pas d'objectif

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Pas d'autre récit pour cette course.

Trail du mai – 2007

Trail du mai – 2007
10km – dénivelé total 500 m environ

Je me rend pour la 3 eme fois au Trail de Notre Dame du Mai qui se déroule sur un site vraiment sympa, la forêt de Janas située dans la commune de Six-four proche de Toulon. La distance le plus courue est celle de 20km, mais il y a aussi un 10km au profil plus « doux » qui permet de s’essayer au Trail. Comme les années précédentes, c’est la distance que j’ai choisie.

En 2005 les départs étaient légèrement différés, l’on pouvait voir le départ du grand et ensuite les deux parcours se croisaient à un certain moment de la course, j’avais trouvé ça rigolo. Aujourd'hui, c’est nouveau le départ est donné simultanément pour les deux parcours, soit environ 200 partants Bon, c’est plus sympa que de partir à 48 pelés comme l’an dernier…l’inconvénient c’est que l’on ne sait pas comment se situer dans la course car les dossards sont mélangés. Autre nouveauté, j’apprends que le tracé est commun sur les 8 premiers km jusqu’à l'unique ravitaillement. Connaissant un peu le profil de 20km, je m’attend donc à un dénivelé plus conséquent que les années passées. Le briefing terminé, j’essaie de me placer un peu pour le départ, mais le temps de faire un petit sourire à ma fille qui me prend en photo au démarrage, c’est parti, et me voilà au beau milieu du peloton dense, d’ou il est impossible de m’extraire. Les premiers sont déjà loin, lorsque je commence a pouvoir accélérer un peu et trouver mon allure.


Le départ.

On commence par une belle montée, sur une piste roulante où j’ai rapidement les jambes lourdes. Je prends mon mal en patience, en attendant que ça passe (c’est souvent comme ça, je n’aime pas les départs rapides). En arrivant sur une première crête, j’ai l’impression de reconnaître les lieux, où l’an dernier on était passé sous un étonnant pin couché. Mais non, on redescend de l’autre côté, ce qui me donne l’occasion de tester les jambes : ouf ça va ! je me permet même de doubler un peu, en prenant quelques risques inutiles c’est vrai.

Une seconde montée se profile, plus raide, puis une troisième sur un sentier étroit et sinueux où l’on termine en marchant (en fait je marche mais suis encadré de plusieurs coureurs), et ça me réussit bien car je récupère un peu (et oui le cardio s’emballe) et je peux relancer derrière… de temps en temps jl'exercice est prérilleux compte tenu de la difficulté du terrain. Je me promet de revenir une autre fois en famille pour découvrir ce coin plus tranquillement.

Le prochain sommet est proche, avec une fortification militaire ? et déjà 250m de dénivelée positive dans les jambes au bout de 4 km seulement. On passe sous les fortifications, avant de redescendre direction la mer, on traverse une route (le seul morceau de bitume du parcours) là j'apercois des gens, peut-être le ravito, mais non! des signaleurs assurant la sécurité. Ensuite, on bascule véritablement dans une descente assez raide et sinueuse.

Je décide d’en garder sous le pied, en essayant de coller avec un petit groupe de coureurs, ne sachant pas trop de quoi sera fait la seconde partie du parcours. Nous descendons beaucoup, la vue est splendide sur la mer, mais on est pas là pour s’extasier sur le panorama : ici une chute ferait très mal, dommage ! J’hallucine en regardant mon cardio bloqué sur des fréquences de plus de 170, c’est trop surtout en descente mais je ne suis pas dans le rouge , on verra bien…

On descend près du bord de mer, et après un court replat bien roulant ou quelques fusées me doublent (mais ils sortent d’ou ceux-la ?) la route s’élève à nouveau laissant apparaître la fameuse cote tant redoutée…Ou la la ! c’est un mur, le cortège des coureurs s’étire en marchant pour la plupart en faisant des zig zag dans la montagne. C’est dur, et en plus le chemin s’avère technique, semé d’embûches, de pierres et autres marches rocailleuses placées exprès pour vous faire chuter. Je suis rapidement à bloc, mais pourtant je marche !!! Des randonneurs nous laissent gentiment passer à plusieurs reprises. Eux ils sont couverts : anoraks, doudounes etc… tandis que nous, en short pour la plupart, dégoulinons de sueur … Entre deux respirations haletantes je les remercie de nous laisser passer surtout qu’ils se placent du mauvais côté de la falaise pour nous faciliter la tâche.

Une quinzaine de minutes plus tard , nous arrivons au point culminant du Trail. Un signaleur nous rassure : « Ravito à 50 mètres » ouf ! l’hypo. commençait à pointer le bout de son nez.

Le ravito bien que sommaire, est bienvenu : coca, pain d ‘épices et je repars illico. A la bifurcation, je vois tous mes compagnons de pénitence s’engager sur le 20, du coup je me retrouve tout seul à m’élancer dans une descente abrupte et très caillouteuse (ça doit être ça, l’éboulis dont l’organisateur avait parlé au briefing). Mais ou sont les autres, devant, derrière…pas un signaleur ne peut me renseigner. Je croise des jeunes poussant leur VTT dans le sens inverse, ils me préviennent que ça devient glissant, en effet ils ont du bien galérer à remonter tout ça. Je n’ai pas la présence d’esprit de leur poser la question, tellement je galère dans ce champ de pierres ou courir m’est difficile, tant et si bien que j’arrive mieux à progresser en marchant à grandes enjambées. Je suis alors rapidement dépassé par un bolide qui apparemment fait fi de toutes les embûches du terrain. Et moi qui pensait être un « assez bon » descendeur ! Je n’ai plus qu’a m’accrocher à cette fusée, en espérant que cela ne va pas durer.

200 m plus bas, la pente s’adoucit, et nous retrouvons de la bonne piste bien roulante pour finir les 2 derniers km de ce Trail version vitaminée. En passant devant un signaleur je demande ma position, il me dit quelque chose comme 5eme…puis… non 4eme. Moi qui pensais être largué ! en fait je suis devant …ce qui me donne des ailes pour terminer en trombe, mais sans jamais pouvoir rattraper le lièvre qui m’a ridiculisé dans la dernière descente.


On dirait pas mais je suis à fond !!!

A l’arrivée, pas grand monde, ni animation, mais heureusement la familia est là qui m’attend. Quelques minutes après j’apprend qu’effectivement je termine cinquième sur 48 partants ce qui constitue mon meilleur résultat sur un Trail.

Conclusion : beau parcours, varie et bien rhytmé. Il constitue a mon avis une bonne première expérience mais aussi permet de se préparer à des épreuves plus longues plus tard dans la saison. Le 20km est encore plus beau mais demande une préparation plus "sérieuse".

Merci à toute l'équipe de Var Defi Nature organisateur de ce trail, ainsi qu'aux bénévoles.

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