Communauté des sports d'endurance

Changement de club, put raté 

Miribel-Jonage 1500 coureurs tout le monde descend. Des tentes de clubs partout, des coureurs qui s'échauffent. Je me gare et me dirige vers le local des officiels. Je dois prendre tous les dossards car il faut un responsable par club pour celà. Ok, ok c'est moi. Coup de fil à Manu : J'suis garé par là, on se retrouvera bien. J'te laisse c'est bientôt à moi. Je me prépare et me rends compte que c'est presque le même parcours qu'il y a 5 ans lors des inter régionaux. C'est assez roulant avec 2 x la bosse à passer par tour et il y a 4 tours pour ma pomme. C'est l'heure de chausser les pointes, du 9 feront l'affaire. Départ pour la 1° course de la réunion pour les vétérans hommes, tout le monde est ferré (pointes), les oeillères pour être concentré, arrivée premier poteau 10 bornes plus loin. Ca va vite et je n'ai pas tellement les jambes ni la foie. Les tours se succèdent et à la fin de mon 3° tour, à la bosse, je croise les premiers qui sont dans leur 4° revue du parcours. Purée je ne vais quand même pas me prendre un tour. Non, tout va bien et mon ultime circuit va être le meilleur. Manu me dit en passant de tirer sur les bras. Ce qui me relance et je vais arracher la moquette. Pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt ? Je ne le saurai jamais. Un final de rêve : une longue ligne droite et je double et je double des paquets de gens à la ramasse. Quel pied. Je réussis, maigre consolation, à rentrer dans les 200 : 199° en 40'04 (40'01 à ma montre) sur 351 concurrents. Quelle claque quand même. J'attends la course de Lucas avant de partir. Quelle impression. Quelle vitesse. Lucas est dans le peloton, il finira 58° junior sur 97 en 18'18 sur 2 grands tours donc 5 bornes. Le vainqueur du départemental à Port est aussi loin 22° seulement. J'ai nettoyé mes pointes en rentrant car la course suivante arrive vite : Après le BUGEY, je mets le CAP sur PAU samedi, championnat de France militaire de cross oblige. Là sera ma deuxième claque de la semaine. Y parait que c'est comme ça qu'on grandit.