L'auteur : BOUK honte-du-sport
La course : La Chambérienne - 21 km
Date : 16/11/2024
Lieu : Chambery (Savoie)
Affichage : 109 vues
Distance : 21km
Objectif : Pas d'objectif
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18 autres récits :
7ème Chambérienne pour moi… Et quelle édition ! Première victoire être parvenu à avoir un dossard puisque la course a fait le plein tôt, très tôt, fin septembre.
Par contre je vais compter sur un miracle, car je n’ai pas couru depuis… la Gresylienne, oui oui. Je me rassure en me disant que je connais vachement bien le parcours.
Cette fois-ci je ne me fais pas avoir et arrive bien en avance, après avoir galéré pour me garer dans une copro de Barberaz. Je regarde le départ du 10 kil puis fais un tour dans la salle avant de tomber sur le chasse-neige et la corne en duo ce soir.
Il fait froid dehors, 6 degrés, mais en fait ça va être l’idéal, c’est pour les bénévoles que ça ne doit pas être rigolo ! Je me place naturellement en bout de peloton et passe l’arche au bout de 1’10, coup de bol on a un temps « puce » ce soir je le verrai après.
Première section tranquilou dans le centre-ville où nous avons flâné ce midi. L’occasion de bien slalomer entre les coureurs, et puis finalement, quand même, j’avais dit que je ne me grillerai pas alors je me calme. Le plan reste quand même d’arriver frais à la montée 3.
On arrive au premier juge de paix, les fameux escaliers, mode marche active, ça passe vite et en haut on continue, pas de bol maintenant on a droit à des coureurs qui courent avec leur enceinte portative, bon au moins ça motive à filer devant. Je commence aussi à comprendre que les dossards rouges sont les dossards solo tandis que les jaunes sont les binômes.
On arrive en haut du parc de l’étincelle, première descente où je peux faire des étincelles avant la longue remontée direction les hauts de Chanaz. Niveau classement je me place juste un peu plus fort que le trafic, allez on a un petit 100d+ avant d’être sur la crête et le ravito 1 ! Grand luxe je me prends mon mélange eau-coca avec une banane façon namtar, le volet 1 est fait maintenant on file direction Saint-Baldolph.
Un passage de transition qui va bien, je n’ai pas de repère mais je me dis que ça peut passer. Donc ça sent le 2h45 voire 2h40. Passage au ravito 2, et comme souvent je repars avec… personne à mes trousses ! Nous voici dans le super passage en vignes direction la route du Col du Granier.
La montée va bien, avant le single plus pentu, je raccroche mon groupe de 3 sur le train de devant, et en passant la clairière je double ce petit monde car voici mon passage préféré de la course, mais d’abord c’est doublage de 2 F dans la descente un peu technique avant d’allonger la foulée et reprendre un bon groupe de 5-6 non sans un petit coup de coude mais excuses réciproques ! (j’avais bien dit « gauche » avec la frontale en mode phare breton !).
Hélas, on n’est pas encore au pied de la montée que je commence à caler. Déjà des semblants de crampes ce qui ne m’arrive jamais, et alors que je suis en pleine épopée (enfin je le crois), je me fais remonter, puis la nana de devant que je remontais s’éloigne petit à petit, bon…
Arrive le moment redouté de toute la course, la remontée à la Croix de la Coche. Je n’ai pas laissé le passage donc je mène le train devant des frontales, au moins je contiens mais une prise de relais m’aiderait bien aussi. La prise de relais arrive enfin, mais ce n’est pas une F ce sont 3 F qui partent devant, je n’accroche pas, par contre il y a des coureurs sur le côté en mode pause « constipation ? », « non crampes ! ».
Enfin la pente devient moins raidasse, quelques relances et la voici cette foutue croix de la Coche ! Une de plus ! Par contre le chrono je comprends moins, 2h13 alors qu’il reste une petite trotte quand même, à commencer par la descente brute mais dans du sec, suivi de la classique remontée vers le ravito 3.
Et c’est là que ça devient compliqué, je paye le manque de foncier et le gras du bide, je me traîne donc jusqu’à la fin de course, descente direction Chambéry, les escaliers, la relance du parc, direction le bitume, la bénévole indique « 2 kil » mais restons prudent, je fil, passage dans le bois avant de rejoindre les hauts de Buisson-Rond, je me mets à espérer qu’on va finir direct au gymnase mais rien du tout, un binôme-couple me passe, je me dis je vais les reprendre sur le plat mais non ça va vite pour moi je serre quand même les dents pour que ça ne revienne pas derrière, hou qu’elle est longue cette ligne droite, virage c’est bon je serai plus en vue et j’en termine à un surprenant 2h56mn56sec, étonné quand même d’être aussi loin de mon chrono d’il y a deux ans.
M’enfin c’était une échappée belle ce soir, conditions idéales, bénévoles en masse, et à la fois le sentiment d’avoir fait le tour de cette course. A refaire mais quand !
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2 commentaires
Commentaire de Gibus posté le 20-11-2024 à 18:43:59
Tu l'as eu cette foutue croix de la Coche. Hi hi hi
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 20-11-2024 à 18:58:58
Coeur avec les doigts mon gibus :)
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