L'auteur : Laurent V
La course : Marathon de Malte - 42.195 km
Date : 25/2/2018
Lieu : Mdina (Malte)
Affichage : 1857 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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Vendredi 23 février : J-2
Il est 10h du matin. Regarde, Laurent, regarde. Regarde où tu en es.
Dans l’avion vers Malte, je me rappelle ce que m’avait dit ma copine Ironwoman Valentine en octobre dernier. Pour elle, choisir une destination où se courrait un marathon, comme week-end en amoureux promis pour l’anniversaire de ma femme, n’était pas forcément une bonne idée. Je n’ai pas écouté Valentine, et j’y pense. J’y pense en regardant le fauteuil vide à côté du mien.
Bon, même si les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu, je n’ai pas pour autant perdu le goût de la sueur ni renoncé à avancer. Ni à courir. Et pour commencer, courir ce marathon. À tout prix. Courir sans retenue.
D’un point de vue sportif, ce marathon devait pourtant être un épiphénomène sans enjeu, placé à la sortie de l’hiver. Course de reprise, perdue entre l’Ironman de Barcelone en octobre dernier et l’Ironman de Nice en juin prochain. Je n’avais donc pas prévu de préparation particulière, outre les séances hebdomadaires de natation, vélo course à pied avec le club (RMA Triathlon Paris).
Et puis, et puis un marathon ça reste mythique. Un marathon, ça se respecte. Alors, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser depuis décembre.
J’ai profité du mauvais temps pour troquer les sorties vélo du dimanche matin contre des sorties longues de course à pied.
Je n’ai bien sûr pas suivi de programme de préparation. Je crois, et cela n’a rien à voir avec le sport, que depuis l’âge où je cours plus vite que mon père, je n’ai suivi les consignes de personne. C’est comme ça, on ne se refait pas.
Depuis décembre, j’ai effectué une course à pied de 10 à 15 km chaque mardi soir, quelle que soit l’heure de mon retour du travail. Une séance de fractionné le jeudi soir, avec le club. Et le dimanche, selon mon inspiration, entre 20 et 32 km dans les dénivelés de Montsouris, ou sur la coulée verte au départ de Montparnasse. À trois semaines de l’épreuve, j’ai aussi voulu connaître la circonférence de Paris, par les boulevards des Maréchaux, qui jouxtent le périphérique. Parti de la Porte d’Orléans par la droite, je suis revenu Porte d’Orléans par la gauche, 3h08 et 35 km plus tard. J’avais emporté 50 cl d’eau, une pâte d’amande, et cette excitation folle de me lancer dans le tour de Paris sans en connaître le kilométrage exact.
Bref, un entraînement au feeling, axé sur le seul plaisir de courir. Rien d’autre.
Je saurai dans deux jours si cela a été suffisant. Mais je sais d’avance que, quel que soit le résultat, je ne regretterai rien. Rien du tout.
Arrivé à Malte en début d’après-midi, je file déposer mes affaires à l’hôtel réservé à St Julian’s, non loin de La Valette.
Je m’échappe ensuite, à pied et le long de la côte, vers Sliema. Je prends soin d’emporter une bouteille de Malto et veille à m’hydrater régulièrement.
À 18 h, je me retrouve à l’hôtel Méridien de Sliema pour retirer mon dossard. La file d’attente est impressionnante. Mais j’aime cette ambiance d’avant course. Les coureurs, souvent accompagnés, ne sont pas encore dans leur bulle. J’échange avec un groupe de Français, les Coureurs Sans Frontières, qui parcourent le monde au départ des courses les plus exotiques.
Je me rends compte que, à l’inverse de mes précédents marathons (Valencia, Rome, Nice-Cannes, Paris, La Rochelle), celui-ci sera confidentiel. À peine 900 coureurs au départ contre plusieurs milliers, ou dizaines de milliers sur mes précédentes expériences. Cela ne me déplaît pas.
Je récupère enfin mon dossard et mon teeshirt du marathon. J’apprends que le bus qui doit nous conduire au départ de la course, à Mdina, partira de Sliema dimanche à 6 h du matin. Et comme Sliema est à trois quarts d’heure à pied de mon hôtel, je décide que je ferai appel à un taxi.
La journée se termine par un grand plat de pâtes fraîches dans le quartier animé de St Julian’s, avec bien sûr une grande bouteille d’eau gazeuse.
Je me couche tard, ce que je regrette me rappelant n’avoir dormi qu’à peine plus de quatre heures la nuit précédente. Pas optimal si près d’un marathon.
Samedi 24 février, J-1
Je fais la connaissance de Laure, une Franco-Suisse, au petit déjeuner de l’hôtel. Nous convenons de nous retrouver pour aller visiter La Valette. Je suis content de ne pas me lancer seul à la découverte de l’île. Parce que pour les visites touristiques, comme dans la vraie vie et à l’inverse du sport, la vérité commence à deux.
Un bus à touristes nous conduit dans cette cité forteresse posée sur l’eau. Nous déambulons des heures dans les ruelles, sur les remparts, les boutiques. Nous goûtons les spécialités locales, accompagnées d’un verre de vin de Sicile, sans oublier une glace à l’italienne. J’oublie totalement ma préparation marathon, mon Malto, je ne cherche pas à économiser mes jambes. Je suis un touriste comme les autres.
Nous prenons un bateau taxi pour rejoindre la cité de Birgù, où nous marchons jusqu’à la nuit tombée. Les pierres couleur miel sont envoutantes. J’évite soigneusement de penser aux 42,195 km du lendemain. Moi d’habitude si soucieux de me préparer correctement, je parie cette fois-ci sur une approche sans stress de l’épreuve.
Un dernier verre de vin dans un bistrot local et retour au restaurant de l’hôtel pour un dîner tardif. Des pâtes. Ce sera ma seule alimentation sérieuse de la journée.
Je me couche à nouveau passé minuit, me disant que si les trois dernières nuits sont les plus importantes, je suis bel et bien mal embarqué pour faire une belle course.
Je mets mon réveil à 5h00, regarde le plan de la course et m’endors comme une masse.
Dimanche 25 février, jour J
Café, quelques biscuits ramenés de Paris et j’opte sans hésiter pour une tenue de course légère : short et tee-shirt.
Le taxi commandé me conduit à Mdina où j’arrive à 7h, une demi-heure avant le départ. Je suis surpris du caractère quasi confidentiel du départ. Rien à voir avec les marathons aux dizaines de milliers de coureurs.
Une demi-heure avant le départ, personne sous l’arche de départ et pour cause, celle-ci n’est pas encore installée !
Les quelques 900 coureurs déambulent par petits groupes dans les rues de la cité historique. Je joue aussi au touriste, ne ressentant aucune pression.
Mon tee-shirt finisher Ironman me vaut des félicitations sympathiques d’un groupe d’étudiants podologues français.
Des camionnettes sont posées à quelques mètres du départ pour déposer les sacs qui seront restitués à l’arrivée, à Sliema. Et comme il n’y a pas foule, je donnerai mon sac avec ma veste que 5 mn avant le départ, restant ainsi bien au chaud jusqu’au dernier moment.
Question température, c’est idéal pour courir. 14 degrés environ, qui monteront aux alentours de 17 au fil de la course.
Le départ se donne en une seule vague, sous la musique d’une fanfare, après que le compte à rebours des 10 dernières secondes ait été fait par l’ensemble des participants.
Kms 0 - 1 : le départ se fait lentement, en côte, dans des petites rues, les 900 coureurs encore groupés. Impossible d’avancer à mon rythme. Mais je suis plein de pensées positives. Je sais que la route est longue et qu’il n’est pas plus mal de ne pas partir trop vite.
Kms 1 à 6 : 5 km de descente, un régal. Je décide de ne pas me freiner, de me laisser aller, sans calcul ni gestion. Je cours ces 5 km à 13 km/h de moyenne, ce qui est rapide pour moi (je cours normalement le marathon à 10,8 km/h de moyenne). Je me dis que ce qui est pris n’est plus à prendre (je sais bien sûr que cela est un non sens sportif, mais c’est pourtant ce que je me dis).
Km 6 : premier ravitaillement : il n’y a que de l’eau. Ce sera en fait le cas à chaque ravitaillement : que de l’eau (sauf un où il y aura une boisson énergisante), aucun solide : ni sucre, ni banane, ni raisins secs. Nous aurons droit à un quartier d’orange au ravitaillement du km 33, ce sera l’exception. Découvrant cela, je suis soulagé d’avoir emporté, sur ma ceinture porte-dossard, quelques gels énergétiques. Mais finalement, je n’y toucherai pas et ferai tout le marathon à l’eau claire (+ 3 quartiers d’orange au km 33 et 3 sucres que j’avais dans un fond de poche de mon short).
Km 6 à 9 : Je suis bien. Nous courons dans la campagne maltaise. Il fait doux et cela sent bon la terre mouillée (il a plu la nuit précédente). Je suis frappé par la beauté des nombreux Figuiers de Barbarie. Il n’y a aucun spectateur sur cette route de campagne et les espaces se sont creusés entre les coureurs. J’ai l’impression de courir un footing dominical, je ne sens pas l’ambiance d’une course, et ça me plaît.
Km 10 : J’arrive sur une très jolie ville fortifiée qui ressemble à s’y méprendre à Mdina. Il s’agit de... Mdina. Et oui, jusqu’au km 26, nous allons sans cesse tourner en colimaçon autour de Mdina. C’est un peu déprimant, en réalité, et il me tarde de cesser ces méandres et de filer vers la côte en direction de l’arrivée. Mais les organisateurs font bien sûr ce qu’ils peuvent comme itinéraire sur une île de seulement 246 km2.
Le 10ème km est aussi le moment de faire un premier point chrono : j’en suis à 49 mn, soit seulement 3 mn de plus que mon temps sur un 10 km. Je suis donc parti sur une allure rapide, ce qui est de bon augure si je veux battre mon meilleur temps, de 3h 53mn. Reste à tenir encore 32,195 km.
Kms 10 à 15 : les espaces sont creusés. Je cours seul, avec toujours un coureur, ou petit groupe de coureurs en ligne de mire. Je plante mon regard sur ceux-ci comme un grappin et, rembobinant un élastique imaginaire, je les remonte petit à petit. Je me dis qu’arrivé à leur hauteur il sera plus facile pour moi de courir dans ce mini peloton. Sauf que, arrivé à leur hauteur, je ne peux m’empêcher, dans un esprit de compétition incompréhensible, d’accélérer un peu pour me détacher d’eux, et planter mon regard dans le dos d’autres coureurs devant. Et ainsi de suite.
Kms 15 à 20 : La route est à partager avec la circulation et, je ne sais pas pourquoi, nous traversons régulièrement de droite à gauche de la route, en passant entre les voitures. Et comme les Maltais roulent à gauche (le Maltais est fourbe, il tient ça des Anglais qui ont viré Napoléon, mais c’est une autre histoire) je manque de me faire renverser une à deux fois en regardant du mauvais côté.
Km 20 : nouveau point chrono : j’en suis à 1h 41mn de course. Pas de souffrance particulière. Je commence à croire que mon record pourra être battu. Je chasse très vite cette idée. Il faut rester humble dans un marathon. Le corps peut toujours lâcher, sans prévenir.
Km 21 : le semi en 1h 46mn 25s. C’est un bon temps pour moi, mais je sais que le deuxième semi sera moins roulant, notamment à cause de petites côtes bien casse-pattes en fin de parcours.
Km 22 : À ma grande surprise, nous rejoignons une route sur laquelle courent les participants au semi qui viennent de partir. Ces derniers sont beaucoup plus nombreux que les marathoniens, 4 000 je crois. Il est difficile pour moi de m’insérer dans ce flot dense de coureurs. L’avantage est que, encore fringants, ils m’entraînent dans leur rythme. Une nouvelle course commence.
Km 26 : Nous prenons enfin la route vers la côte. Fin des circonvolutions autour de Mdina. Je m’autorise à commencer à faire un compte à rebours.
Kms 27 à 30 : Un petit coup de moins bien. Je ne m’inquiète pas, j’attends mon second souffle. Celui-ci viendra en écoutant un groupe de musique, dans un village traversé. La voix de la chanteuse me touche et me galvanise. Je ne sais pas pourquoi.
Km 30 : nouveau point chrono : 2h32 de course. Je me sens fort. Je sais que j’irai au bout. Je veux aller chercher ce chrono. Je fais des calculs, j’essaye de relancer, mes jambes essayent de m’en dissuader.
Km 33 : un ravitaillement avec des oranges qui me font un bien fou. Le soleil est là, je reconnais les faubourgs de La Valette. Je suis plutôt en forme. Optimiste.
Kms 36 - 37 : Dernière montée, vraiment raide, sur 1 km. Ce dénivelé fait mal à ce moment de la course. Je pense à mes entraînements à Montsouris. Je regarde ma montre et je vois que je suis toujours dans les temps pour battre mon record. Je décide de me faire mal, de ne pas subir cette montée. J’aime ce moment où mon cœur s’emballe, où mes jambes me tiraillent, où mon souffle d’asthmatique se fait court, où mes poumons sifflent à s’en déchirer, où chaque partie de mon corps me supplie d’arrêter, où mes pensées s’évanouissent...
Km 37 : c’est maintenant une descente très raide, avant la dernière portion de plat le long de la baie de Sliema, face à La Valette. L’état de mes ischio-jambiers à ce moment de la course ne me permet cependant pas de dérouler pleinement mes foulées, d’accélérer comme je le voudrais. Je ne peux profiter de la descente comme je l’aurais fait en début de course.
Kms 38 - 41 : que du plat, le long de la baie. Pour paraphraser Woody Allen, il semble que le marathon soit comme l’éternité : long, surtout sur la fin !
Ces derniers kms sont certes longs, mais la perspective de l’arrivée, la beauté du lieu, la présence des spectateurs les rendent enthousiasmants.
Km 41 - 42,195 : Il fait beau, les fanfares sur le bord me portent. Je regarde ma montre, je sais que je vais réaliser mon meilleur temps. J’accélère, je veux aller au bout de moi-même. Je dépasse quelques arrivants que je sens dubitatifs face à mon quasi sprint.
Je passe la ligne d’arrivée. Je lève les bras, je serre les poings, je pousse un râle de guerrier, de délivrance.
3h 44 mn 09s : pour ce 4ème marathon en 10 mois, j’améliore mon chrono de 9 mn par rapport à mon précédent record obtenu il y a trois mois à Valencia.
Je suis heureux. Je me sens fort. Je sais que cette fierté est purement personnelle, qu’elle n’a de valeur qu’à mes yeux, mais je la déguste.
Je suis encore plein d’adrénaline et, subitement, 3 larmes me viennent aux yeux. C’est stupide, mais je n’y peux rien, je pleure. Pas des larmes de tristesse, pas des larmes de joie non plus. Des larmes de bien plus que tout ça. Je pense à ce que je viens d’accomplir, à ce chemin parcouru, à ce chrono, mon meilleur sur la distance. Je pense à cette course que je me suis efforcé de ne pas subir. À ce compte à rebours qui a mobilisé mon esprit pendant des heures. Des heures à calculer sans cesse le temps estimé avant l’arrivée, à m’ordonner des relances que mes jambes refusaient, avant d’obtempérer de mauvaise grâce. Je pense à ma détresse puis à ma résurrection sur les derniers hectomètres à la vue de Sliema. Je pense à cet état de plénitude que connaissent tous les coureurs sur les derniers mètres avant l’arche d’arrivée. Ces secondes de plénitude qui justifient toutes ces heures d’effort. Je pense au public rencontré, aux encouragements entendus, à l’humanité des échanges avec les bénévoles, aux sourires qui font chaud. Je pense à mes enfants qui ne sont pas là.
Je me dis que la vie est dure. Je me dis que la vie est belle.
Je récupère ma médaille et poste immédiatement une photo sur le Whatsapp du RMA Triathlon. S’ensuit une flopée de messages de félicitations qui me touchent beaucoup, venant de ces amis à même de comprendre ce que je ressens.
Je marche quelques km avant de trouver un taxi. Il fait beau, je me sens léger, satisfait. C’est drôle car il y a seulement 3 mois, à Valencia, je ne tenais plus debout à l’arrivée. Ce n’est vraiment pas le cas aujourd’hui.
Retour à Mdina l’après-midi, cette fois en taxi, avec ma nouvelle amie Laure, dans le but de visiter. Un vent fort et froid nous obligera à nous réchauffer dans une pâtisserie puis dans un cinéma pour un film historique sur l’histoire de l’île. Le tout avant mon traditionnel hamburger - bière d’après course en dîner.
Lundi 26 février, J+1
J’ouvre les yeux. La conscience chasse doucement le sommeil, comme des bulles d’air remontant à la surface lors d’une plongée sous-marine, l’été. Je me repère, j’émerge. Surgit subitement le souvenir du marathon d’hier. Je souris, heureux. Un proverbe Ukrainien dit « comment peux-tu profiter du soleil, toi qui n’as pas connu la mine ». Je n’ai pas connu la mine, mais j’ai connu les dispenses de sport toute mon adolescence. Je profite pleinement du bonheur de ce marathon accompli.
La journée se passera à visiter encore l’île et à marcher bon nombre de km.
Mardi 27 février, J+2
Il est 6h du matin. Je suis dans l’avion du retour pour être au bureau à 9h. Je regarde le fauteuil vide à côté de moi.
J’ai des courbatures et je peine à monter ou descendre les marches. Cette douleur là, je l’aime bien. J’ai des images plein la tête. Cet effort de près de près de 4 heures a réveillé des sentiments profonds en moi, comme à chaque grande course. Je bouillonne. J’aime cet état d’exaltation. Je veux remettre ça. J’en ai besoin.
Besoin de cette émotion qui emporte tout.
Besoin de ce voyage éprouvant, au bout de moi même, pour finir à bout de force. À bout de force mais debout.
Besoin de rejouer sans cesse la partie.
Besoin de toucher le doute et la réussite qui nourrissent mes rêves.
Il est 6h du matin. Regarde, Laurent, regarde. Regarde comme tu es vivant.
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9 commentaires
Commentaire de razyek posté le 01-03-2018 à 07:50:20
Il est rare que je lise les récits de marathon, encore plus rare de les commenter. Mais le tien m’a touché, vraiment! De la poésie, de l’émotion, c’est magnifiquement écrit, et cerise sur le gâteau une course menée de main de maître, bravo à toi et merci.
Et en espérant que le siège ne reste pas vide trop longtemps.....
Commentaire de Laurent V posté le 01-03-2018 à 10:49:40
Merci pour ce si joli message :-)
Commentaire de razyek posté le 01-03-2018 à 10:55:57
Il est rare que je lise les récits de marathon, encore plus rare de les commenter. Mais le tien m’a touché, vraiment! De la poésie, de l’émotion, c’est magnifiquement écrit, et cerise sur le gâteau une course menée de main de maître, bravo à toi et merci.
Et en espérant que le siège ne reste pas vide trop longtemps.....
Commentaire de razyek posté le 01-03-2018 à 10:57:44
Ah ben alors, pourquoi mon message s’est remis? Pas moyen de l’effacer, désolé pour ce doublon....
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 01-03-2018 à 16:27:44
Voilà un récit de marathon comme je les aime. Cette distance reste magique où que l'on soit. J'aime beaucoup les dernières phrases. Bravo à toi.
Commentaire de Laurent V posté le 02-03-2018 à 09:30:46
Merci pour ce commentaire sympathique. Et c'est vrai que le marathon reste une course extraordinaire.
Commentaire de philtraverses posté le 01-03-2018 à 21:08:17
Joli récit et jolie fin mais à mon humble avis ton premier 10 km est trop rapide, plus de 12 km/h ce qui laisse augurer un temps de 3h30 alors que tu finis en 3h44. Jolie perf quand même car Malte ne parait pas être un marathon roulant.
Commentaire de Laurent V posté le 02-03-2018 à 09:34:28
Merci. Tu as raison, ni la préparation des 3 derniers jours avant le départ, ni la gestion de course n'ont été optimales. Et pourtant, je fais mon meilleur temps sur ce marathon, mon 7ème en un peu plus de 2 ans.
Commentaire de marathon-Yann posté le 02-03-2018 à 15:06:02
Quel beau récit mon frère.
Ton histoire de ravitaillement me rappelle l'interview d'un champion éthiopien que j'avais lue. Alors qu'on s'étonnait qu'il puisse courir autant en mangeant aussi peu, lui s'étonnait qu'on courre autant en occident en mangeant autant. Je ne sais pas qui a raison, mais les ravitaillements liquides ne t'ont visiblement pas porté préjudice (et on l'avait vérifié à Valence)
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