L'auteur : DavidSMFC
La course : Trail du Viaduc des Fauvettes - 50 km
Date : 8/10/2017
Lieu : Gometz Le Chatel (Essonne)
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Distance : 50km
Objectif : Pas d'objectif
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Aujourd'hui, j'ai participé pour la troisième fois consécutive au 50km du Trail du Viaduc des Fauvettes. Et j'en suis une troisième fois finisher ! :)
Ravi d'avoir croisé pleins de kikoureurs et d'avoir fait la course avec Whadda (et Baboon pendant malheureusement seulement 7,5km) !
Et quelle belle organisation quand même !
Mon récit de la course est en ligne ici :)
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Le Trail du Viaduc des Fauvettes, c'est une course que j'affectionne particulièrement pour de multiples raisons. D'abord, c'est la course sur laquelle j'ai atteint pour la première fois 50 kilomètres, en 2015, alors que je n'avais jusque-là fait au maximum que 31 kilomètres. Ensuite, c'est une course parfaitement organisée avec des bénévoles vraiment au top, des ravitaillements géniaux, des récompenses superbes et un parcours costaud ! L'an dernier, pour ma 50ème course, j'y ai fait mon deuxième 50km et j'ai reçu un accueil absolument génial de la part de l'organisation (dossards personnalisés, nombreux encouragements, ..).
En plus, c'est une course sur laquelle j'ai généralement de bonnes sensations (6h22 la première année, dur mais c'était une découverte puis 5h47 l'an dernier !) et dont le fonctionnement me correspond bien puisque d'habitude, nous partons tous ensemble (environ 400 participants) sur une boucle de 10 kilomètres que nous pouvons parcourir entre 1 et 5 fois, selon notre volonté et à condition de finir les 4 premières boucles en 6h00 pour partir sur la 5ème. Idéal quand on ne sait pas trop de quoi on est capable et que l'on veut un défi car il est quand même plus sympa de faire 5 boucles pour le challenge que cela représente et car c'est ainsi que nous sommes des finishers récompensés (podium et produits locaux) sur cette course.
Cette année, à l'occasion de la dixième édition du Trail du Viaduc des Fauvettes, l'organisation a préparé quelque chose de très différent puisqu'un 100 kilomètres voit le jour. Du coup, pour permettre cela, il faut adapter la course avec des horaires différents selon les distances et une boucle plus longue pour marquer cette édition spéciale. Il y aura donc 4 distances possibles qu'il faudra cette fois choisir en avance. Le 100km part à minuit, le 50km à 8h00, le 33km à 9h00 et le 17km à 9h30 (sans oublier une marche nordique de 33km et une randonnée de 17km).
Je suis bien tenté de participer à cette course anniversaire d'une compétition que j'aime beaucoup mais ce fonctionnement ne me convient pas vraiment donc je ne me décide que tardivement à finalement y aller. En revanche, j'ai fait très peu de longues distances en 2017 (pas plus de 33km (au Parcours des Crêtes) en course officielle et une seule sortie de plus de 50km (100km à la No Finish Line Paris)) donc je ne suis vraiment pas entraîné pour ce genre de format.
Après un mois de septembre rempli de courses courtes en préparation de mon premier Triathlon (format S), j'ai pris part dimanche dernier au Trail du Four à Chaux (26km) histoire de refaire un peu de distance avant le TVF quand même. Je suis optimiste car les sensations ont été bonnes mais cela s'annonce bien corsé.
Ce dimanche 08 octobre, la course débutant à 8h00, c'est à 5h15 que je me lève et ça pique un peu ! Heureusement, je n'ai pas eu trop de mal à m'endormir de bonne heure la veille au soir donc ça devrait aller. Je pars de chez moi vers 6h00 et je passe prendre Julien (alias Whadda sur Kikourou), habituel camarade de course avec qui j'ai notamment parcouru tout le 25km du Castor Fou au mois de juin. Nous arrivons ensemble à Gometz-le-Châtel peu après 7h00 et stationnons à proximité du lieu de retrait des dossards, différent de d'habitude car l'organisation a eu besoin de davantage de salles pour cette organisation exceptionnelle.
Là, je croise directement Stef (avec qui j'étais notamment allé au TVF l'an dernier car j'avais eu besoin d'un covoiturage de dernier instant) qui a fini sa troisième boucle sur le 100km et se repose en peu en s'hydratant et se réchauffant. Nous récupérons nos dossards, ce sera le 209 pour moi et nous déposons nos sacs à la consigne impeccablement organisée. Je termine de me préparer puis nous retournons dans le hall où nous retrouvons Olivier (alias Baboon de Kikouroù) avant de voir passer Luca Papi (qui attaque sa cinquième boucle !) puis Christian qui finit son troisième tour et nous témoigne à quel point il trouve le parcours (en tout cas le début) vachement roulant cette année et ça, il n'aime pas !
Pour ce qui est de ma tenue, je pars avec mes chaussures Kalenji Kiprun Trail XT6 aux pieds, elles devraient bien convenir niveau accroche sur un parcours qui n'est quand même pas tout sec. Cuissard court en bas mais deux épaisseurs en haut, il ne fait pas très chaud (environ 12 degrés au départ) et je n'ai pas envie d'avoir froid. J'ai donc un tee-shirt à manches longues et un à manches courtes. Je pars évidemment avec mon sac de trail dans lequel j'ai mis ma poche à eau remplie d'environ 1 litre et demi d'eau et de quoi manger au cas où car nous sommes autonomes sur chaque boucle, il n'y a un ravitaillement que tous les 16,7 kilomètres.
Nous rejoignons ensuite le départ du côté de la mairie après avoir vu Rem qui va malheureusement abandonner sur le 100km car il ressent fortement après 50km la gêne qui l'a empêché de s'entraîner ces derniers temps. Puis, nous croisons sur le chemin Cloclo et Mag LV qui prennent eux aussi part au 50km. Avant la course, nous assistons au briefing de l'organisation tout en acclamant au passage les valeureux coureurs du 100km qui terminent une des six boucles qu'ils ont à parcourir ! 8 heures de course pour eux, ça commence à faire.
Avec Julien et Olivier, nous décidons de partir assez loin dans le peloton pour gérer le début de course et ne pas partir trop vite. Nous sommes bien décidés à faire la course ensemble tous les trois et nous discutons pas mal pendant les premiers kilomètres tout en dépassant tous les concurrents qui vont à un rythme moins soutenu que le notre. Et il y en a pas mal quand même malgré le fait que nous partions relativement doucement et prudemment. Olivier sort d'une saison de Triathlon et les Fauvettes ne lui réussissent généralement pas très bien tandis que Julien et moi ne sommes pas vraiment entraînés pour faire ce genre de distances.
C'est flou mais nous sommes tous trois côte à côte en début de course ! (photo par Michel, bénévole)
Nous passons tranquillement le premier faux plat puis nous déroulons bien pendant les six kilomètres relativement roulants du début de course. Ce n'est qu'un peu plus tard que débutent réellement les premières difficultés de la course, la première sévère étant la montée vers la voie ferrée. Il faut dire que la pente y est bien rude ! Jusque là, nous avons bien couru à une allure régulière mais là, nous marchons pour la première fois (si l'on excepte les légers embouteillages d'entrée dans les premiers singles de la course). La côte n'est pas très longue mais elle est bien dure et l'on sait déjà que l'on va en baver à notre troisième passage ici. En haut, nous relançons sur le faux-plat montant qui suit et qui nous amène vers une belle descente.
Je préviens Julien que ça va permettre de bien relancer car je reconnais bien l'endroit et nous attaquons à bon rythme cette portion où nous veillons tout de même à bien rester sur la droite car nous croisons des cyclistes en VTT. Malheureusement, c'est là qu'un incident majeur se produit puisque lorsque Olivier s'écarte pour laisser passer un vélo, sa cheville tourne et il chute assez violemment. Julien et moi qui le devancions revenons à ses côtés et nous arrêtons un instant mais nous allons devoir continuer sans lui car il ne peut pas continuer la course. Genou amoché mais surtout une cheville bien douloureuse, j'espère que son rétablissement sera optimal.
Ce soucis va nous donner un bon coup au moral car tout se passait très bien jusqu'à ce huitième kilomètre et nous nous étions bien faits à l'idée que nous allions le faire à 3 dans son entièreté ce Trail du Viaduc des Fauvettes 2017. C'est assez dur à encaisser de perdre un élément de notre trinôme mais nous nous re-concentrons sur notre course car nous n'en sommes qu'à la moitié de notre première boucle. Il y a encore bien du chemin à parcourir.
Il n'y a pas grand chose d'autre à signaler sur ce premier tour outre une petite cascade devant Jean-Luc (alias Tonton Trailer) venu en OFF pour prendre quelques photos de kikoureurs, à proximité du viaduc. Nous avançons plutôt bien sans trop accélérer et nous gérons les difficultés du parcours que je détaillerai davantage dans mon récit de la troisième boucle.
Par contre, je manque quand même de peu de chuter par deux fois, en butant sur une racine comme il y en a un peu partout sur les petits singles en forêt. Il y a aussi certaines zones bien glissantes sur lesquelles il nous faut être particulièrement vigilants, comme dans les descentes.
Nous avons au cours de cette première boucle dépassé trois concurrents du 100km que je connais bien : Yann (alias RayaRun) en première partie puis Christian (bubulle) peu avant la remontée du viaduc en fin de boucle et enfin Philippe (Philippe-G) dans cette même montée alors qu'il ne lui reste qu'un tour à boucler à l'issue de celle-ci.
Nous finissons le premier tour en environ 1h50 de course (1 heure 49 minutes et 38 secondes pour être précis). Nous avons plutôt bien gérer cette première boucle, peut-être un poil trop vite même si nous en avons encore sous les semelles pour la suite. Nous nous ravitaillons bien (deux morceaux de pomme et un morceau de chocolat pour moi) puis repartons pour notre deuxième tour.
Les 17 premiers kilomètres sont bien passés mais le plus dur est à venir. C'est personnellement cette deuxième boucle que je redoute le plus car nous aurons encore un tour à faire ensuite et que c'est généralement dans ces kilomètres 20-30 que j'ai le plus de mal. En plus, nous relançons fort sur ce début de boucle qui nous paraît effectivement toujours très roulant mais je fais un peu la grimace car cela me semble trop rapide.
Au bout de quelques kilomètres où nous avons dépassé tous les randonneurs et marcheurs nordiques - ce qui nous a sensiblement fait accélérer parce que quand on double, on ne s'en rend pas forcément compte mais souvent, on va plus vite et là, ce sont des pelotons de marcheurs que l'on passe - nous dialoguons un peu avec Julien car nous nous rendons bien compte que nous avons été trop vite et nous nous relâchons un peu pour gérer davantage, après avoir rattrapé Bart (alias trailaulongcours) qui est en tête de la Marche Nordique, juste devant ce qui sera son seul adversaire pour la victoire finale tant ils ont fait le trou par rapport aux autres concurrents. Malheureusement, Bart finira deuxième derrière ce très bon marcheur (d'après les dires de Bart !).
Je subis bien plus qu'au premier tour les difficultés, que ce soit les vraies grosses côtes mais aussi les bons petits faux plats et je pense que c'est clairement notre relance rapide de début de deuxième boucle qui joue donc je prends mon temps dans les montées et Julien marche dès que je marche. Notre association fonctionne plutôt bien. Sur d'autres sections, en descente ou dans des montées que Julien passe moins bien que moi, nous inversons les rôles.
Sur ce deuxième tour, peu de faits marquants à part un dépassement majeur d'une concurrente du 100km : Sabine (alias Sabzaïna) qui terminera 1ère féminine de la course ! Nous la dépassons dans la montée du château. Nous avons peu de temps avant dépassé Luca Papi qui est dans son dernier tour et que l'on va revoir plusieurs fois tant il est régulier. Il finira la boucle juste après nous, à la troisième place au classement scratch de la course !
Est également arrivé juste devant nous en nous ayant rattrapé en toute fin de boucle le premier du 33 kilomètres qui termine sa course et l'emporte donc, Didier Hercouet, en 2h44'48... 1 heure de moins que nous pour la même distance... mais nous, nous avons encore un tour à faire !
A noter aussi une petite surprise en début de boucle dans la forêt de Gif sur Yvette... voir revenir un groupe de 4 coureurs du 17km à bonne allure... alors qu'ils sont partis à 9h30 mais ils ont fait un tout-droit en ratant un virage dans les bois et ont ainsi dû faire un sacré détour ! Il est vrai que malgré un balisage très présent et de nombreux bénévoles, il est facile de se tromper à certains endroits en manquant de vigilance ou de lucidité (première option pour ces gars-là en ce début de course j'espère).
De notre côté, nous finissons notre deuxième tour après environ 3h45 de course (3 heures 44 minutes et 16 secondes précisément), dans le timing que nous nous étions fixé mais nous savons que la fin va être très compliquée. J'arrive en fait 45 secondes avant Julien qui me rejoint ensuite. Nous passons plus de temps au ravitaillement qui est sacrément fourni ! Je bois du coca et je mange du sucré et du salé (de l'orange, de la pomme, un gâteau au chocolat et des Curlys).
Nous partons sur notre troisième et dernier tour ! Nous serons finishers mais qu'est-ce que nous allons peiner sur cette ultime boucle ! Déjà, notre remontée du faux-plat montant est bien plus laborieuse que lors des deux passages précédents. Nous prenons le temps de finir de nous ravitailler en marchant avant de relancer par un petit trottinement. Nous remercions une dernière fois les bénévoles qui nous permettent de traverser la route à chaque fois en bloquant le passage des voitures. Passage devant le ravitaillement du 100km et nous plongeons dans une descente vers la droite.
Pendant 6 kilomètres, nous alternons entre des portions sur bitume et d'autres sur chemins mais c'est principalement de la route pour cette première partie de boucle. J'ai le genou droit un peu douloureux donc c'est assez traumatisant même si cela n'a rien d'handicapant. Les jambes sont également de plus en plus lourdes. Jusqu'à maintenant, ces premiers kilomètres ne semblaient pas très accidentés mais ils me le paraissent beaucoup plus maintenant et nous marchons bien plus souvent.
Petites côtes qui passent toutes seules d'habitude ou plus longs mais moins pentus faux plats, nous n'y courrons plus ou peu. On relance sur le plat ou en descente mais c'est pénible et cela devient vraiment dur. Nous passons en revanche quelques singles qui permettent plus facilement la relance et qui se font sur un terrain bien plus mou donc agréable. Ces monotraces sont sympas mais il faut rester vigilant, j'ai légèrement buté sur des racines sur les premiers tours. Il y en a également un où nous avons à passer au-dessus de plusieurs troncs d'arbres qui barrent le chemin. Bizarrement, c'était plus simple de les passer les fois précédentes que sur ce troisième tour ! Il y a pas mal d'endroits assez boueux qui gardent les marques des nombreux passages des concurrents de toutes les distances jusque-là donc qui sont de plus en plus gras.
Les kilomètres défilent, lentement mais nous avançons. L'on se retrouve ensuite sur la portion plate en forêt qui est particulièrement pénible mais l'avantage, c'est que les concurrents de devant et ceux de derrière sont dans le même état que nous ou encore plus à la peine pour ceux du 100km.
Globalement, c'est un passage assez pénible et même la portion qui était la plus sympa et ludique jusque-là nous paraît cette fois bien plus douloureuse. Cependant, c'est quand même plus agréable puisque nous descendons sur de la terre assez molle donc moins rude pour les articulations avant d'attaquer les lacets de l'Alpe d'Huez made in Castel Trail (l'équipe d'organisation de la course) ! Une descente constituée d'une dizaine de virages qui s'enchaînent bien, aux alentours du quatrième kilomètre.
Allez, nous passons cette portion la plus roulante de la course, non sans mal et nous attaquons une belle descente pas raide qui me relance bien. Sur les chemins suivants, je prends un peu d'avance sur Julien qui a les jambes musculairement bien raides et est sans cesse à la limite des crampes, cela se complique fortement. Je profite d'un plat après cette zone où j'ai pu bien relancer pour marcher et consommer ma deuxième pâte de fruit car je sais qu'une belle côte nous attend juste après.
Cela permet à Julien de recoller juste avant la montée. Il me dit que si je veux, je peux y aller et ne pas l'attendre mais c'est hors de question car je veux que nous finissions ensemble et en plus, je ne suis guère vraiment plus frais que lui. Parfois, sur certaines portions, je suis plutôt en jambes mais à d'autres moments, je suis bien dans le dur donc son rythme me convient très bien. Ce serait dommage de faire la course éloignés l'un de l'autre alors qu'en fait, nous valons approximativement pareil sur ce parcours et cette distance aujourd'hui.
Allez, nous attaquons la fameuse montée vers la voie ferrée du kilomètre 7, qui paraît encore plus raide que d'habitude. Elle est sévère quand même celle-là et le faux-plat au sommet, il ne permet pas de se relancer mais il a un avantage, je peux le marcher pour attendre un peu Julien qui monte à son rythme. Je continue cependant d'avancer, il reviendra sans doute bientôt.
J'attaque donc la descente en relançant tranquillement mais de sorte de profiter de cette portion qui m'est bien plus favorable. Je ne manque pas d'encourager les concurrents du 100km ou même ceux du 33km que je dépasse et je gère tranquillement la suite jusqu'à ralentir un peu pour m'assurer que Julien n'est pas trop loin et je suis rassuré quand je vois que c'est le cas.
Peu après, entre le kilomètre 8 et le kilomètre 9, nous enchaînons quelques bosses, des monotraces sympas avant une belle montée courte mais bien raide qui nous emmène à hauteur du viaduc. Je prends de nouveau de l'avance sur Julien dans cette portion mais en haut, je relance en marchant tout en rattrapant des concurrents du 100km dont un avec qui je discute.
Lorsque Julien me rattrape en trottinant, je relance avec lui pour cette longue ligne droite de près d'un kilomètre où un panneau nous indique "Attention, terrain plat". Il y a pas mal de panneaux de ce type tout au long du parcours qui font bien sourire, pas toujours placés aux mêmes endroits selon les années. Nous atteignons le traditionnel pont sous lequel nous passons dans l'obscurité la plus totale en son milieu, ce qui donne un effet spécial puisque nous n'avons plus du tout les appuis surs dans le noir et en plus, ce n'est pas vraiment tout plat. Là, avec les jambes lourdes, c'est la prudence qui prime mais ça reste assez fun.
Nous arrivons jusqu'au viaduc et nous tournons nettement sur la gauche pour prendre une belle petite remontée puis nous faisons une boucle assez vallonnée avant de descendre le viaduc sur une pente assez raide. Cela ne passe pas trop mal pour moi ici, c'est bon signe !
C'est ensuite assez varié puis nous passons quelques difficultés avant d'attaquer la montée au niveau du château. Ce n'est pas très pentu et ce n'est pas non plus très long mais elle est quand même bien cassante. Je la gère plutôt pas mal mais je la trouve tout de même redoutable car elle est dure et l'on ne sait pas trop quand elle se termine car il y a plusieurs virages. J'ai à nouveau un peu d'avance sur Julien mais il n'est pas trop loin, pas d'inquiétude. En haut, je ne relance pas vraiment, je marche pour que Julien me reprenne.
Je garde quelques longueurs d'avance au moment de relancer dans la ligne droite qui nous mène jusqu'à un pont sur lequel nous passons tandis que d'autres concurrents passent dessous car ils sont quelques kilomètres plus loin que nous. Suit une nouvelle descente assez douce, favorable à la relance, j'avance bien en jetant régulièrement des coups d'oeil derrière pour m'assurer que mon camarade de course soit toujours à proximité et c'est bien le cas.
Sur une partie plate, je marche pour lui permettre de revenir et nous abordons ensemble la partie que nous trouvons la plus embêtante du parcours, un long faux plat assez gras dans l'herbe. Nous y prenons notre temps en prenant soin d'admirer la tyrolienne qui descend depuis le viaduc à l'occasion de la fête de la spéléologie qui se déroule tout le week-end ici. Aux tours précédents, il y avait là un photographe mais il n'est plus là donc notre attention est plus facilement tournée vers l'environnement qui nous entoure.
Péniblement mais sûrement, nous passons le treizième kilomètre et filons vers l'ultime grosse difficulté du parcours. Sur la relance, je lâche à nouveau Julien et je ne l'attend pas car je sais que nous pourrons nous retrouver en haut du viaduc. Je dépasse là encore quelques concurrents du 33km (ceux qui sont parmi les derniers sur cette distance) et un autre du 100km avec qui je discute un peu. Il lui reste encore un tour à faire après celui-là mais il avance pas mal dans la montée. Il a en revanche du mal dès qu'il faut courir.
Cette montée le long du viaduc, elle n'est pas très longue mais elle est particulièrement difficile car ce sont des marches irrégulières, certaines très hautes avec du sable et un peu de boue. Cependant, cette année, elle est bien mieux passée qu'habituellement sur les dernières boucles pour moi. Il faut aussi dire que d'habitude, on la monte 5 fois sur le 50km !
Bref, je m'en sors pas trop mal et je relance tranquillement en haut du viaduc puisque nous avons une petite boucle à faire sur celui-ci pour aller jusqu'à un bénévole très agréable et repartir dans l'autre direction pour les 3 derniers kilomètres de la course. A la fin de la boucle, je croise Julien qui termine sa montée et lui dit que je vais marcher pour l'attendre tranquillement.
Je marche environ 500 mètres sur une portion globalement assez plate où l'on passe notamment sous le pont au-dessus duquel nous sommes passés précédemment avant de relancer alors que je vois que Julien revient sur mes talons. Je trottine doucement et il me rattrape sans soucis bien qu'il soit à la peine. Je le motive alors que nous tournons à droite en passant le 15ème kilomètres : plus qu'un kilomètre 700 !
Là, nous allons vers une petite descente qui nous emmène vers une succession de marches que nous prenons en descendant également et là, c'est bien dur pour les genoux mais ça passe ! Bonne petite relance roulante puis de nouveau un peu de montée pour aller chercher l'ultime kilomètre de la course. Nous gérons en marchant pour relancer sur le chemin qui suit.
La fin de la course, c'est du droite-gauche avec une alternance de courtes descentes et courtes montées parfois bien raides quand même : ce n'est pas un final facile. Quelques marches à descendre puis d'autres à monter aussi avant de foncer (façon de parler !) vers la dernière petite re-descente qui nous mène vers l'arrivée ! ça y est, nous en avons terminé de ce redoutable 50km du Trail du Viaduc des Fauvettes. Je suis pour la troisième année consécutive finisher sur cette distance ici. Et nous avons même eu un rayon de soleil pour accompagner notre arrivée après avoir eu un ciel gris (mais pas de pluie) pendant toute la course. Des conditions météorologiques idéales pour moi, ni trop chaud, ni trop froid.
On profite du ravitaillement d'arrivée toujours très complet et je croise Philippe et Gilles, brillants finishers du 100km, accompagnés de Marie-Laure qui était sur le 33km et que j'ai failli rattraper sur la fin. Ensuite, je récupère mon lot finisher avec un tee-shirt et des produits locaux, parfait ! J'assiste au podium scratch du 100km masculin avant l'arrivée de Bart et de Sabine, tous deux faisant un podium également.
Comme d'habitude, l'organisation a été parfaitement à la hauteur avec des bénévoles au top. Je ne suis vraiment pas mécontent d'être venu une troisième fois sur le Trail du Viaduc des Fauvettes. Il m'était impossible d'envisager parcourir le 100km donc je suis très content d'être de nouveau finisher du 50km dans un chrono correct (6 heures 5 minutes et 1 seconde) entre mon résultat de l'an dernier et celui d'il y a deux ans.
Je finis 36ème au classement scratch, sur 135 inscrits mais seulement 96 finishers des 50 kilomètres pour 120 finishers d'au moins une boucle donc sans compter les non-partants et les abandons au premier tour.
Premier tour : 1h49'38 / 36ème
Deuxième tour : 1h54'38 (3h44'16 au cumulé) / 30ème
Troisième tour : 2h20'45 (6h05'01 au cumulé) / 36ème
Pas de comparaison possible par rapport aux chronos des deux précédentes éditions puisque d'habitude, nous sommes sur 5 tours de 10 kilomètres mais globalement, c'est assez semblable au niveau de l'évolution des chronos au fur et à mesure des tours de circuit.
Pour l'évolution pendant la course, notre bonne deuxième boucle (en seulement 5 minutes de plus qu'au premier tour, tout pile) nous a permis de reprendre 6 places par rapport à la fin de la première puisque nous sommes passés devant 8 concurrents et que seulement 2 nous ont doublé. En revanche, notre troisième boucle difficile nous a ramené à notre classement de fin de premier tour puisque nous sommes passés devant seulement 3 coureurs tandis que 9 nous ont dépassé.
Un grand merci à toute l'équipe d'organisation. L'épreuve ne plaît pas forcément à tout le monde car elle est exigeante et dure mentalement avec ces boucles à parcourir plusieurs fois mais moi j'adore, le format et le coin et puis on est vraiment parfaitement pris en charge sur cette course !
Je suis aussi très content d'avoir pu croiser autant de connaissances et ravi d'avoir partagé toute la course avec Julien même si j'aurais aussi beaucoup aimé que nous le fassions à 3 avec Olivier (prompt rétablissement à toi !). Encore une super aventure avec Whadda et j'espère bien que ce ne sera pas la dernière (surtout que j'ai ton lot finisher Julien !)
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2 commentaires
Commentaire de catcityrunner posté le 14-10-2017 à 22:06:07
Bravo David ! Je pensais que tu allais me dépasser (me déposer!), tu aurais pu le faire à quelques minutes près !
Commentaire de DavidSMFC posté le 14-10-2017 à 22:15:31
Je pense que ce n'était pas impossible pour moi mais je n'avais aucune idée d'où tu te trouvais. Sinon, j'aurais bien aimé partager ta fin de course à tes côtés à vrai dire. Mais c'était tout aussi sympa de te croiser à l'arrivée avec l'impression que tu n'avais fait qu'une boucle alors que tu en avais fait 6 !! Chapeau ;-)
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