Vue sur le terrain de jeu de l'an dernier |
Pour un peu j'y serais retourné, mais les retours positifs de Jérôme et quelques images du désert de Platé à la télé fin 2016 m'ont convaincu d'aller user mes crampons sur le
L'avant :
Les semaines qui précèdent sont bien sûr consacrées à la préparation, que j'attaque fin mai après avoir bien récupéré de l'Ultra des Coursières. En semaine, c'est de l'entrainement structuré dont j'ai l'habitude avec fractionné, endurance fondamentale, fartlek, et plein de trucs sympas les week-ends : du trail en solo, de l'urban-trail aussi, le massif de l'Epine, du vélo, un maratrail en off Kikourou, le Trail des Bauges, et l'ascension du Glandasse pour finir.
Mon roadbook sur les bases de 14h45 |
Au moment d'écrire mon roadbook et d'estimer mes temps de passage, je suis tout de même resté prudent, comme d'habitude, je suis parti sur des estimations plutôt pessimistes en pensant pouvoir aller plus vite le jour J.
La dernière semaine, mes pensés étaient tournées vers la surveillance de la météo (qui annonçait des orages l'après midi) et la "stratégie" de course, toute simple : ne pas perdre de temps aux ravitos, ne pas s'attarder à Salvagny car c'est un piège...
Le Mont-Blanc, les Aravis, les Fiz |
Le pendant :
1) Plaine Joux - Refuge de Varan : 10,8 km - 930 mD+ : 221e après 1h47
Le temps de quelques selfies nocturnes, et il est déjà 5h00, compte à rebours, et départ à la frontale pour une longue et belle journée.
Les premiers kilomètres sont en légère descente, donc parfaits pour une mise en jambe tranquille, à ceci près qu'il faut rester très prudent car le terrain est plutôt glissant. Je prends donc un rythme raisonnablement pas trop lent et je déroule dans les sous-bois.
Un troisième kilomètre en côte, ce n'est pas trop long, je laisse les bâtons rangés histoire de chauffer un peu les cuisses, et les sensations sont bonnes. La journée se présente bien.
Suivent une bonne descente et des faux-plats pour boucler la première heure de course. Doucement le jour commence à se lever sur les lumières de Passy en contre-bas.
Au 8e kilomètre, cette fois je sors les bâtons pour la première vraie côte du jour : 2,8 km pour 540 mD+ jusqu'au Refuge de Varan, lieu du premier ravito. Malgré quelques passages un peu pentus, cette côte n'est pas trop dure, et elle nous offre de beaux points de vue sur le Mont-Blanc au levé du jour... le spectacle du Tour des Fiz commence.
Le jour se lève sur le Mont-Blanc |
2) Refuge de Varan - Refuge de Platé : 16,2 km - 1800 mD+ : 214e après 3h13
C'est pas tout ça, mais au 14e kilomètre, comme le disait fort justement un autre coureur, on en a fini avec les entrées, maintenant on attaque le plat de résistance. En effet, nous voilà au pied de la tant attendue et redoutée ascension du Col de la Portette, qui se découpe en deux tronçons, avec le Refuge de Platé en guise de gare intermédiaire.
La première partie, c'est 2 km pour 650 mD+, ça commence à être bien pentu. Le sentier fait plein de jolis petits lacets dans lesquels je trouve rapidement mon rythme, et je commence même à doubler du monde et à rattraper systématiquement le coureur suivant. Même quand je m'arrête pour prendre une photo, je refais vite mon retard, et je double... incroyable !
A près de 2000 m d'altitude on entre dans la Cheminée, ce petit couloir entre les rochers, duquel je me demande bien comment on va sortir.
La Cheminée |
A l'orée du Désert de Platé |
3) Refuge de Platé - Refuge des Sales : 21,7 km - 2160 mD+ : après 4h27
Au Refuge de Platé, où je m'arrête trois minutes pour grignoter, me repoudrer le bidon, et ranger ma frontale (ben oui, il serait temps), il y a une chaude ambiance. Et pour cause... "Voilà les premiers du 30 !! Ils arrivent !!". Et zou ! même pas le temps de les voir se ravitailler qu'ils ont déjà filé. Du coup j'en fait de même, mais moins vite.
A partir de là, et pendant un bon paquet de kilomètres, il me faudra être vigilant pour ne pas gêner les avions de chasse du 30 km qui me doublent par wagons à une vitesse impressionnante.
Bref, revenons à notre Col de la Portette. On la voit bien depuis le Refuge de Platé, cette encoche dans la roche à 1,3 km et 310 mD+ d'ici. Et comme les premiers hectomètres d'approche sont plutôt faciles, autant dire que là fin est bien raide, et caillouteuse. La vitesse de croisière baisse sensiblement, mais finalement, y a pas de mal, et je double encore un ou deux gars.
Col de la Portette, droit devant ! |
Au Col de la Portette (2354 m et point culminant du jour) il y a une super ambiance, avec acclamations et encouragements personnalisés pour chacun. Mais le plus beau, ce sont les derniers pas, le franchissement du col avec la vue qui s'ouvre sur un magnifique vallon, la barre des Fiz, et même les Aiguilles Rouges au fond. C'est somptueux ! C'est vraiment de cette sensation dont on rêve quand on s'imagine "passer un col", cette découverte d'un grand paysage qui s'ouvre à nos yeux en un instant.
La vue depuis le col... en fait c'est encore plus beau en vrai ! |
Depuis le col, on va descendre jusque dans la vallée, 1500 m plus bas ! Le mot d'ordre est alors de s'économiser car les longues descentes ça laisse des traces. J'y vais donc prudemment, d'autant que le début est un peu pentu, et que j'ai plus envie de lever les yeux vers le paysage que de regarder où je mets les pieds (et puis faut laisser passer les avions du 30 aussi...).
Moi qui suis normalement plutôt meilleur descendeur que grimpeur, je me rends compte qu'aujourd'hui c'est l'inverse. Je me traîne un peu en descente, et ça sera comme ça toute la journée, mais bon, pas de souci, la prudence est mère de sûreté (c'est bien comme ça qu'on dit ?). En plus il est très sympa ce début de descente, avec des passages entre les cailloux, des bouts de prairie...
Des traileurs dans la prairie |
... des vaches...
... un âne !!
Il était là, tout beau tout gentil à m'attendre au bord du chemin !
Je tiens mon traditionnel ânefie, ma course est donc réussie, CQFD ;-)
4) Refuge des Sales - Salvagny : 29,8 km - 2200 mD+ : 216e après 5h42
Je reste trois ou quatre minutes au ravito pour refaire les niveaux, m'envoyer un bon petit godet de Coca frais, et manger du salé (Tucs, saucisson, Comté). C'est que je commençais à avoir une bonne petite faim là. Du coup je décide qu'il est temps de me faire un bon petit casse-croûte, et me voilà parti au petit trot avec un beau sandwich saucisson-fromage à la main, miam !
La suite de cette longue descente se fait sur un chemin caillouteux dans les Gorges de Sales, parsemées de jolies cascades et de randonneurs qui ont bien choisi leur endroit pour en prendre plein les mirettes.
Je profite aussi de la beauté des lieux, en ayant toujours l'impression de ne pas descendre bien vite, et en me faisant régulièrement doubler, par des coureurs du 30 (avant qu'ils bifurquent enfin sur un autre chemin), mais aussi parfois par mes homologues du 60. Pas grave, je ne vise pas le podium.
Les Gorges de Sales |
Cette descente est décidément très très longue. Et ses derniers kilomètres ne sont pas les plus agréables. Il fait de plus en plus chaud (tout est relatif hein, rien de caniculaire aujourd'hui et heureusement) et on enchaîne les passages en sous-bois et traversées de routes, avec même encore un peu de bitume tout au fond de la vallée, pour arriver au ravito de Salvagny.
5) Salvagny - Refuge du Grenairon : 36,6 km - 3300 mD+ : 203e après 7h45
Au 30e kilomètre on serait tenté de se dire que le ravito de Salvagny marque la mi-course, mais attention, il en reste encore un peu plus de 30 à faire, et surtout, plus de 2800 mD+ à gravir. Ajoutons à ça qu'on se trouve au dernier endroit où il est "facile" de se faire ramener à Passy en cas d'abandon et qu'on est juste au pied de la très longue montée vers le Refuge du Grenairon (6,5 km pour 1100 mD+). Il faut donc absolument débrancher le cerveau en arrivant ici, remettre poudre et eau dans les bidons, bien boire, manger un peu, poster un message sur Kikourou, et repartir aussitôt.
Après l'interminable descente depuis le Col de la Portette et ce ravito rapide à Salvagny, il n'est pas facile de se remettre en mode grimpeur sur ces premiers hectomètres de montée, raides, sur une grosse piste, alors que je crains que la chaleur s'installe.
Heureusement, le chemin devient plus agréable et ombragé, en lacets dans la forêt avec des pentes variables et pas trop méchantes. Je prends mon rythme, je suis presque tout seul, et v'là que je me fais enrhumer deux fois par des bêtes de course ! Mais ils ne sont pas là les coureurs du 30 normalement... C'est en apercevant le dossard du deuxième larron que je me rappelle que certains font la course en relais, et que là, ils sont tout frais les relayeurs.
Quoiqu'il en soit, je monte, lentement mais sûrement, il fait beaucoup moins chaud au fur et à mesure que les nuages s'installent, et je rattrape même quelques gars au fil des lacets. Alors que la végétation s'éclaircit avec l'altitude, après avoir traversé deux ruisseaux, on a une belle vue sur les lapiaz d'un côté et la vallée de l'autre. Ca fait toujours un peu plaisir de voir qu'on a déjà grimpé tout ça, même s'il reste encore du boulot jusqu'en haut.
Les lapiaz |
Je dois être environ à la mi-course là, mais je trouve un peu le temps long. Je calcule mes temps par rapport à mes prévisions et je trouve que je n'ai finalement pas tant de marge que ça sur la prochaine barrière horaire (en fait je me suis trompé d'une heure dans mon calcul...). Pour la seule fois de la journée je doute un peu. Je pense que le sommet est bientôt là, mais il n'arrive pas. Puis on passe dans un monde beaucoup plus minéral, mais ça grimpe toujours... elle est plus longue que prévu ou quoi cette côte ??
La fin, très minérale, de l'ascension vers le Refuge du Grenairon |
Et voilà enfin le sommet (de la côte hein, à 1974 m, pas de la montagne qui culmine elle à 2775 m), et le Refuge du Grenairon, tant attendu puisque c'est là que je comptais faire ma plus grosse pause.
Le Refuge du Grenairon, qui se mérite ! |
6) Refuge du Grenairon - Refuge des Fonts : 45,3 km - 3650 mD+ : après 9h22
Comme tous les bénévoles, ceux du refuge du Grenairon sont très sympa et aux petits soins. Malheureusement là ils font avec ce qu'ils ont : plus de fromage et rationnement d'eau gazeuse : un verre pas plus, par contre c'est Coca et saucisson à volonté, ouf, l'essentiel est sauf !
Quant à moi, je ne ressens pas plus que ça le besoin de faire une grosse pause, et j'ai un peu la flemme d'enlever mon sac et de déballer mes batteries et câbles. Ca tombe bien, la montre semble pouvoir tenir toute la course sans recharge, et la batterie de la GoPro pourra bien tenir encore jusqu'au prochain ravito. Je me contente donc de remplir mes bidons, de boire et de grignoter, sucré, salé, tout y passe, et je repars après à peine plus de cinq minutes avec un bon sandwich au saucisson à la main.
Un sac, une veste, un sandwich... |
A propos de ma flemme d'enlever mon sac... et ben c'est raté ! Ca ne fait même pas cinq minutes que j'ai quitté le ravito, que déjà les premières grosses gouttes me tombent sur le coin du nez. Je m'arrête aussitôt pour mettre ma veste de pluie, sans même avoir eu le temps de finir de manger.
C'est donc sous une pluie finalement peu violente que je perds de l'altitude (900 mD- en 5 km) sur une piste assez roulante, mais sur laquelle je n'arrive pas à me lâcher. C'est la constante du jour, je suis lent dans les descentes, même faciles.
En bas le soleil fait une percée à traverse les arbres, il faut vite s'arrêter de nouveau pour enlever la veste sous peine de surchauffe sur cette grande piste, d'abord plate, puis de plus en plus pentue. Je n'aurai pas trottiné bien longtemps avant de devoir reprendre la marche nordique, la pente étant bien plus marquée que je ne l'imaginais sur le papier. Au moins ça me laisse le temps de profiter de la végétation luxuriante et des impressionnants plissements dans ces gorges où coule le Giffre des Fonts.
Spectaculaire plissement rocheux |
Après un petit pont en béton, quelques jolis lacets marquent l'entrée dans le Cirque des Fonts, à l'approche du refuge éponyme, et donc du ravito. C'est beau, mais très couvert... très très couvert... ils avaient annoncé des orages en début d'après-midi non ?
Le Refuge des Fonts |
7) Refuge des Fonts - Refuge Alfred Wills : 51,2 km - 4350 mD+ : 197e après 11h17
J'arrive donc au Refuge des Fonts, je prends un Tuc, puis une goutte sur la tête, puis dix, puis... tous aux abris ! Je ne suis pas là depuis deux minutes qu'on se prends une rincée mémorable faite de litres de pluies et de grêle ! Tout le monde s'abrite dans les chalets. Je suis avec quelques autres coureurs et un organisateur (le préposé au talkie-walkie) dans un petit réduit, devant les toilettes...
Très vite, notre gentil organisateur nous informe que la course est neutralisée jusqu'à nouvel ordre. J'en profite pour changer la batterie de la GoPro, au moins ça, c'est fait.
Il nous faudra patienter 20 minutes avant que la course ne reprenne. L'orage est passé et on repart tous ensemble à l'assaut du Petit Col d'Anterne (4 km pour 640 mD+). Je double, on me double, je redouble, bref, chacun reprend son rythme. Le mien est plutôt bon. Cette longue pause forcée semble m'avoir fait du bien, et même si cette montée dure longtemps, je la vis bien, et mes yeux se régalent : au début, avec l'humidité et la végétation, le décors était quasi tropical, et en prenant de la hauteur je pouvais contempler tantôt les Frêtes du Grenier, tantôt les Rochers des Fiz.
Les Frêtes du Grenier |
Dans l'ascension du Petit Col d'Anterne |
A 2038 m, au Petit Col d'Anterne, le plus dur est largement fait, et je descends sereinement ce joli single dans la prairie, face aux Rochers des Fiz, jusqu'au Refuge Alfred Wills. Quel bel endroit !
Les Rochers des Fiz depuis le Petit Col d'Anterne |
8) Refuge Alfred Wills - Refuge de Moëde-Anterne : 56,5 km - 4850 mD+ : après 13h16
A Alfred Wills les bénévoles sont super sympas, y a du Coca et du saucisson (entre autres), tout pour être bien. Mais je ne souhaite pas vraiment m'attarder, juste me ravitailler. Et comme aux Fonts, la météo va en décider autrement. La deuxième couche d'orage s'abat sur nous pauvres mortels abrités sous deux légères pergolas. Cette fois pas de grêle, mais de violentes rafales qui non contentes de nous refroidir, vont finir par plier l'une des pergolas. Qu'à cela ne tienne, on part se réfugier dans le gite, enfumé au feu de bois, où les pauvres randonneurs qui croyaient se reposer, se retrouvent envahis.
La course aura été neutralisée pendant 40 minute avant qu'on puisse tous repartir à la queue-leu-leu dans la prochaine ascension. Contrairement à tout à l'heure, la pause ne m'a pas fait du bien. Je me suis refroidi et j'ai du mal à retrouver le rythme mais bon, ça passe, et je finis enfin par déboucher sur l'un des décors symboliques de ce Tour des Fiz : le Lac d'Anterne au pied de la Pointe d'Anterne avec au fond, le Col d'Anterne (ces quelques précisions pour éclairer vôtre lanterne...).
Lac, Col, Pointe... d'Anterne |
J'ôte la veste de pluie, je trottine dans la prairie, je me mouille les pieds dans les ruisseaux, m'en fout il refait soleil et je suis content !
Puis le sentier s'incline de nouveau pour la dernière petite montée du jour, alors que la pluie revient (donc je mets la veste) puis cesse cinq minutes plus tard... tant pis je garde la veste.
Il pleut ou il fait soleil, faudrait savoir ! |
A 2257 m, après une montée plus longue qu'elle n'y paraissait, je suis enfin au Col d'Anterne, ça fait plaisir, il ne reste plus qu'à descendre pour rallier l'arrivée qui est toutefois encore un peu loin (oui, 8 km c'est loin en fait).
Avant d'entamer prudemment la descente glissante, je profite de la vue sur un Mont-Blanc, couvert de nuages noirs, sur l'orage qui sévit dans la vallée de Chamonix, et sur les Aiguilles Rouges traversées par un arc-en-ciel qui n'est pas sans me rappeler celui du dernier sommet de l'Ultra des Coursières... magique coïncidence...
Le Col d'Anterne |
Arc-en-ciel sur les Aiguilles Rouges |
Je me laisse donc descendre gentiment vers le Refuge de Moëde-Anterne qu'on voit de loin posé au milieu du paysage.
Les Refuge de Moëde-Anterne |
9) Refuge de Moëde-Anterne - Refuge d'Ayères : 61,1 km - 5000 mD+ : 209e après 14h16
Au Tour des Fiz, refuge = ravito. Cool ! un ravito ! Moi j'aime bien les ravitos !Pain, saucisson, fromage, alors je dis : "Il ne manque plus qu'on coup de rouge avec ça...". Et voilà que ma bénévole préférée (ben oui c'est elle ma préférée du coup) attrape une bouteille de vin me dit : "Chiche ?". Ben oui, chiche, et en plus il était bien bon !
Allez, y a un trail à finir quand même, en plus c'est beau et roulant face au Lac et à la Pointe Noire de Promenaz. Puis on prend à droite et ce n'est plus du tout roulant. J'en avais entendu parler et m'y voici dans cette portion de descente assez raide, très technique, potentiellement glissante, avec parfois des câbles et des repose-pieds en acier pour franchir de grosses marches... je me traîne comme jamais, encore plus lent qu'en montée ! Et elle est plus longue que je ne le pensais cette foutue descente. Mais le Tour des Fiz sait toujours se faire pardonner avec des décors beaux à souhait, comme ici : le canyon du Souay.
Les Chalets du Souay |
Aux Chalets du Souay on retrouve une piste ultra roulante, presque une route. Il reste 4 kilomètres à faire comme ça, fini les difficultés ! Et à peine un kilomètre plus loin, c'est Jérôme qui m'attend là, trop cool ! Il n'arrête pas de me prendre en photo en plus de m'encourager. Il va même pousser le vice jusqu'à essayer de me faire courir dans les faux-plats montants, mais y a pas moyen, je crois que je suis fatigué en fait, mais tellement content.
10) Refuge d'Ayères - Plaine Joux : 63,5 km - 5070 mD+ : 208e après 14h39
Un petit Coca en passant au dernier ravito, le Lac Vert pour une dernière photo, et un bon faux-plat bien montant pour déboucher sur Plaine Joux, et courir, les bras levés, vers l'arrivée.
Le Lac Vert et le Mont-Blanc |
Le finisher |
L'après :
C'est vraiment sympa de la part de Jérôme de m'avoir attendu pour l'arrivée, ça fait bien plaisir. Et après le passage à la consigne pour récupérer mon sac, il va encore falloir qu'il m'attende pendant que je me change, avant de profiter enfin du repas bien mérité (et de la sauce aux morilles bien goûtue).
Plus tard, Jérôme me dépose en voiture aux Mountain Store où je retrouve mon vélo. Les trois kilomètres jusqu'au camping ne sont pas trop durs malgré des jambes bien fatiguées, que je vais bien reposer pendant dix jours.
Aujourd'hui, dix jours après, j'ai repris doucement la course dans Lyon et mon plan marathon est déjà prêt pour commencer la semaine prochaine la même prépa-RIL que l'an dernier en visant un chrono un poil plus rapide. Vais-je y parvenir ? Suspense...
2 commentaires
Commentaire de franck de Brignais posté le 11-08-2017 à 17:51:58
Superbes images ! et super récit ! Merci pour ce partage qui donne vraiment envie de prendre le départ de ce tour !
Allez, maintenant passage par les quais pour aller faire péter le record du Marathon !!
Commentaire de Mazouth posté le 13-08-2017 à 23:41:58
Merci ! Bon, je vais quand même me mettre un petit peu de D+ demain, mais après promis je ponce les quais ;)
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