Récit de la course : La Course du Sanglier 2004, par HervéB

L'auteur : HervéB

La course : La Course du Sanglier

Date : 8/5/2004

Lieu : Cerny (Essonne)

Affichage : 2771 vues

Distance : 21km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Sur la trace des sangliers,

J'avais vaguement prévu d'aller faire ce dimanche 9 mai le semi de Monéteau
dans l'Yonne, la grande classique du département, avec pour seul objectif de
partir doucement, comme je sais si bien le faire, et de terminer plus vite.

Heureusement la ML est là, avec ses propositions de rencontre, et près de la
maison (70 kms), le Raton laveur, le Chacal et l'Bourrin interrogent la ML
pour savoir qui va au trail des Sangliers à Cerny. Le trail c'est pas mon
truc, mais l'Papy m'incitant à me mettre au vert et mon envie de changer mes
terrains de jeux me font basculer, c'est dit, j'y vais. Le temps est crade.
Ce n'est que mieux, quitte à faire autant que ce soit mémorable.

Le trail à lieu le samedi, c'est bien, ça laisse le dimanche après midi pour
faire de la récup. avec l'électro-stimulateur en ronflant devant le Gp de
F1.

Effectivement, samedi matin, 6h15 le temps est catastrophique pour un 8 mai,
bourrasque, et pluie discontinue, .le pied quoi !

Je fais mon bout de chemin, arrive à Cerny, me paume, et m'arrête près d'un
couple pour demander ma route, je baisse ma vitre et là « ça alors, bonjour
l'Shadock ! », je suis connu mais quand même, je n'en reviens pas, il s'
agit de Pascal Pellardy et de son épouse (pascal vient de faire 208 kms à St
Fons). Ils m'indiquent le chemin à suivre et me rejoindront à pied.

J'arrive à proximité de la course, vais m'inscrire et en revenant, c'est le
Chacal que je croise, je repars avec lui aux inscriptions, nous discutons
avec Pascal qui nous a retrouvé, puis chacun retourne à son véhicule se
mettre a l'abri, car la pluie redouble.

Enfin prêt, je retourne vers le complexe sportif et en chemin, tout le monde
trottine pour être le moins longtemps sous la flotte, le Bourrin accompagné
du Chacal me hèle, nous nous saluons vite fait car je vais aux toilettes.
Là-bas je fais la queue, et je vois deux places plus loin un béret bleu.le
gars se retourne.c'est le Fluet, je me présente, et patati et patata, j'
embrasse la BioPuce au passage, puis nous nous retrouvons tous dehors
rejoint par l'Antilope.

Nous accompagnons la BioPuce et le Fluet au départ du 10 Kms, puis, allons
les encourager plus loin au début du circuit.

Voilà, c'est a nous de partir sur le 21 Kms, nous sommes en fond de grille
et démarrons tranquillou. Faut dire j'ai prévu 10 Kms peinard, puis le reste
plus vite.

Sur le chemin je rencontre des connaissances, ça bavarde, ça dérape, ça
glisse.

Première petite montée, ça cale un peu devant, faut dire que nous sommes un
peu serré, il y a beaucoup de monde. Je jette un oeil derrière, tout le
monde est là, j'avance comme je peu dans le flot, et deux virages et une
descente plus loin, je zieute derrière, et aperçois l'Bourrin grâce ç son
béret bleu .j'ai quelques longueurs d'avance, bon ça fait deux kilomètres à
allure modérée. je décide de partir à mon pied.donc je dépasse, à partir de
ce moment ça à vraiment été grisant, j'ai déroulé tranquille sans arrêter de
doubler, ralentissant dans les côtes, reprenant mon rythme dans le plat, et
en faisant attention au placement des pieds dans les descentes ou les
bourbiers.

Faut dire qu'on a été gâté, des ornières à gogo que j'ai préférées aux bords
des chemins glissants. Tous les concurrents étaient pressés sur les côtés,
je passais au milieu du chemin, sans chercher a éviter les ornières souvent
profondes et remplies d'eau, j'en ai eu jusqu'aux genoux. Quelque uns ont
suivis, certains en ont profités pour prendre un bain.ou faire un numéro d'
équilibriste, j'ai eu de la chance, sur tout le parcours, j'ai posé une fois
la main, vers le 18 ou 19ième kilomètre. Dès qu'il y avait un boulevard, je
doublais en allongeant ma foulée, puis quand le chemin se rétrécissait je
restait calmement derrière les autres pour me reposer et attendre l'
ouverture. Quand aux côtes, longues et pentues, c'était affaire de
patience, j'ai bien utilisé les bras, et avec de très petites je suis
parvenu à toutes les grimper sans m'arrêté, sauf deux : la première ce fut
un bouchon et le terrain était tellement glissant que tout le monde c'est
répartit à droite où à gauche, heureusement c'était presque le haut, et en
poussant j'ai grappillé une bonne dizaine de place car me mon côté j'étais
seul, la seconde fois c'était derrière un couple, là vu l'arrêt brutal de la
femme qui était au bout du rouleau, j'ai bien marché 10 mètres avant de
repartir petites foulées.

Vers le 16ième kilomètres, ça à encore bouchonné un peu, après un bonne
grimpette, mais ce fut la dernière fois, après il n'y avait plus guère de
concurrent, nous nous sommes retrouvé à trois, a discuter, c'était très
sympa, le plus âgé n'a pas pu nous suivre, alors à deux kilomètres de l'
arrivée, nous avons mis le paquet, en profitant pour griller encore quelques
gars, y compris jusqu'au tour de stade annonçant l'arrivée.

Pendant ce trail je suis passé en 28'18 au 5, puis 23'34 les 5 suivants, 28'
53 au 15ième, et enfin 1h54'39 sur la ligne (soit 33'54 pour les 6
derniers).

J'ai, pour une fois en trail, réellement pris du plaisir, en ne me mettant
jamais dans le rouge, ralentissant lors des côtes, profitant des
regroupements pour faire descendre mon rythme et accélérant à volonté quand
le terrain se dégageait.

En retournant pour chercher mon sac à la voiture en vue d'une bonne douche,
je retrouve la BioPuce et le Fluet qui attendent tout le monde à 500 mètres
de la ligne, après ce décrassage le Bourrin et le Chacal les ont rejoint, à
ce moment l'Antilope passe pour rejoindre l'arrivée.

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