Récit de la course : Evergreen 228 2016, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Evergreen 228

Date : 10/9/2016

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 2106 vues

Distance : 228km

Objectif : Terminer

5 commentaires

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4 autres récits :

evegreen 228 : tough day !!!

15 jours après cette deuxième édition de l’Evergreen 228, je reprends la plume pour un  nouveau CR estival. Je ne serais pas très long car j’ai encore celui du trail de Belle Ile en retard…

Pour ce qui est du descriptif de cette course fantastique et bigrement costaude, je vous renvoie à mon CR de l’an dernier

http://www.kikourou.net/recits/recit-17819-evergreen_228-2015-par-la_tortue.html

Et je ne vous narrerais que les différences et les faits marquants de cette édition 2016.

 


Retrouvailles avec la Gazelle, Paname et le Raspa sous le soleil et l'aiguille du Goutet : le we s'annonce bien


c'est facile de faire les malins, la veille de la course :-)



Pour cette deuxième édition, il y avait encore pas mal de flou au niveau de l’organisation mais Paris ne s’est pas fait en un jour, et il faut être indulgent avec l’équipe d’organisation qui a déjà beaucoup progressé depuis l’an dernier. Merci encore à Bruno et à toute son équipe de permettre à des péquins moyens comme nous de vivre des journées aussi formidables.

Je me suis inscrit un peu à l'arrache sur cette course, sans trop d'organisation logisitique mais tout s'est parfaitement passé grâce à Christel et au Blueb qui m'ont hébergé le jeudi soir à ma descente d'avion à Annemasse puis grâce à la Gazelle, au Raspa et à Paname et ses enfants, j’ai pu jouer les parasites tout le week end et tout fut parfaitement organisé par mes camarades. Le gros plus par rapport à l’an dernier a été de dormir la veille de la course à l’hôtel qui se situe à…50 m du parc à vélo. Ami lecteur, si tu fais l’Evergreen un jour, je ne peux que chaudement recommander l’hôtel des Sapins sur les bords du lac de Montriond, d’abord pour la qualité de l’accueil (la patronne nous ouvrant même son restaurant à 5h du matin le jour de la course), mais surtout pour sa proximité immédiate du départ. L’an dernier, j’avais couché sur Chamonix, et prendre la navette à 2h30 du matin, n’est pas l’idéal quand on sait qu’il va falloir passer toute la nuit suivante dehors !



petit casse croute la veille dans le "petit nid d'amour" !


vue imprenable sur le lac depuis la fenêtre de ma chambre



les killers prêts à se mettre à l'eau


Une natation de rêve dans un lac magnifique avec les sommets de la station d’Avoriaz alentours. Le niveau d’eau très bas cette année, et de nombreuses touffes de végétations aquatiques ont obligé les organisateurs à rallonger un peu le parcours. J’ai entendu dire que le parcours faisait 4.4 km, ce qui explique pourquoi il m’a fallu presque 1h25 pour sortir de l’eau.

fastoche la natation en combi ! et Victor mon ostéopathe magique m'a bricolé l'épaule 3 jours avant et aucune douleur.


La première partie du parcours vélo est complètement différente de celle de l’an dernier. En effet, au départ  on ne monte pas le col de la Joux Verte que j’avais beaucoup aimé avec ses passages au milieu des troupeaux de chèvre mais on rejoint directement Morzine pour attaquer à froid le col de Joux plane avec 2 ou 3 premiers km bien raides. Mon gros diesel n’étant pas chaud, je vais galérer dans ce premier col, et les mauvaises sensations de ce début de course me feront redouter une mauvaise journée comme à Embrun quelques jours plus tôt.

Sommet de Joux Plane


Mais dans la descente sur Samoens, je vais commencer à me sentir pas mal, et comme par magie, mes jambes vont rajeunir de 10 ans dans le col des Esserts, court, mais pas si facile que je passe « à l’aise ». Même chose dans la montée sur St Sigismond où je rattrape le Raspa qui mouline dur mais semble pas mal.

Arrive Cluses et Scionzier avec un passage pas très sympa sur la nationale et j’ai presque hâte d’attaquer le col de Rome et sa petite route escarpée. L’enchainement col de Rome, Reposoir, col de la Colombière est l’un des trucs les plus difficiles que je connaisse en vélo. Mais je passe super bien, avec de très bonnes sensations. Il me faut juste forcer et me faire mal aux pates pour boucler les deux derniers km de la Colombière qui sont vraiment redoutables.

Col de Rome, avec le sourire svp !


Au Reposoir, on a retrouvé le parcours de l’an dernier. Au sommet de la Colombière, le plus gros des difficultés est derrière nous mais il reste encore beaucoup de chemin et beaucoup de temps à passer sur la selle jusqu’à Chamonix et il ne faut surtout pas s’enflammer car il restera le trail qui est monstrueux.

La descente sur le Grand Bornand est toujours aussi belle et rapide (pensée aux amis de Clapier avec qui j’ai de bons souvenirs ici). Les Aravis sont passés tout en souplesse, et j’évite la chute de justesse dans la descente sur Flumet à cause d’un chien errant dans la Giettaz.

Je trouve le temps un peu long dans les longs faux plat de Praz sur Arly et de Megève. Heureusement la vue sur la Mont Blanc est superbe et permet de se divertir. La descente par la célèbre côte de Domancy est magnifique car elle a été entièrement refaite pour le tour de France en juillet. J’ai quand même du mal à imaginer que Froome monte ça allongé sur les prolongateurs !!!

Passy, Servoz, ça commence à être un peu dur et il faut relancer en permanence sur les faux plats. Dans les lacets de Vaudagne, il faut même mettre pied à terre à un moment car la route est complètement coupée et il faut faire un peu de cyclo-cross. C’est rigolo, mais ça fait mal aux cuissettes !

on est passé par là...en poussant les vélos !  même en VTT ça passait pas tellement c'était raide.


Les Houches, les Bossons, les Pèlerins, comme l’an, dernier, j’ai hâte d’en terminer et de poser le vélo.

183 km , 5000 m de D+, 9h15 de selle, presque 20 km/h de moyenne, voilà au moins 2 ans que je n’avais pas fait un aussi bon vélo et pris autant de plaisir à pédaler dans des paysages somptueux. J’étais resté sur mes mauvaises sensations de l’Embrunman où je n’avais pris aucun plaisir sur le vélo, et c’est presque dommage que ce soit le dernier IM de montagne de l’année, mais cela me laisse sur une note positive pour aborder les cyclo automnales et la prochaine saison. Je suis même étonné d’arriver avant Dany qui m’avait mis plus d’1h à l’Altriman et à Embrun

A Chamonix, l’orage qui menaçait semble s’éloigner. Je me prends une bonne douche grâce à un tuyau d’arrosage bienfaiteur, je me change entièrement pour enfiler ma tenue de traileur. Je sais que ce qu’on a fait depuis ce matin n’est qu’une broutille, la course commence seulement maintenant.

Je retrouve le Raspa douché qui a renoncé aux Aravis, je m’en doutais, mais ça me chagrine de le savoir encore obligé de stopper. Le Paname serait toujours en course, mais on ne sait pas trop où ? Une bise à la Gazelle, toujours souriante, et c’est parti pour 10, 11 , 12h... de course, je ne me mets aucun objectif chrono sauf celui de surveiller les barrières horaires sur lesquelles, j’ai quand même une bonne marge sauf accident.

en route pour le trail ! rentre ton ventre gros sac !


Gros changement sur le parcours CAP par rapport à l’an dernier, on fait 2 boucles différentes, une première sur le massifs des aiguilles rouges, côté Brévent/Flégère et une deuxième, identique à celle de l’an dernier, du côté mont blanc sur le Montenvers et l’Aiguille du midi.

Je profite des quelques mètres de plat du début dans Chamonix pour regarder mes messages sur mon téléphone, ça me fait chaud au cœur mais il faut se concentrer sur la première montée sur Plan Praz : 1000 m de D+ en 6 km, ça grimpotte dur. Je monte en mode économie d’énergie et je fais de fréquentes petites pauses pour pas que le cœur s’emballe. Je sais que je monte comme une enclume, il ne faut pas se prendre le chou et laisser passer les gamins qui grimpent comme des cabris !

La vue sur les glaciers des Bossons et de Taconaz m’aura fait trouver le temps moins long  et il ne m’aura fallu « que »2h pour monter ces premiers 1000m, ce n’est pas si mal. Qu’il est  loin le temps où je faisais du 650/700m de D+ à l’heure… La nuit est presque là, je m’équipe tranquillement au ravito de Plan Praz puis  je vais même trotter jusqu’à la Flégère et rattraper pas mal de p’tits jeunes qui visiblement ne sont pas très habitués à courir dans les cailloux !

A la Flégère, les bénévoles m’annoncent 10 km de descente « roulante » jusqu’à Chamonix. Mais, après 1 petit km assez facile sur les pistes de ski, on se retrouve à nouveau dans les bois, sur des chemins escarpés, plein de cailloux et de racines, et ça n’avance pas. Je râle en mon fort intérieur, et on rejoint enfin une belle piste à 4x4, mais c’est hyper raide et j’ai les cuisses qui ont un peu de mal à retenir ma grande et lourde carcasse. Les lumières de Chamonix se rapprochent tout doucement et pressé d’en finir avec ce premier tour, je vais d’abord me tordre méchamment la cheville en ne faisant pas assez attention où je mets les pieds et ensuite louper une balise et un embranchement, pour descendre tout droit et me retrouver sur le golf de Chamonix, pratiquement aux Tines. Connaissant bien le coin, je sais bien que je me suis gouré, il me faut maintenant retourner par  tout le plat des Praz jusqu’à Chamonix. Je me suis bien rajouté 2 ou 3 km sur le coup !

5h pour boucler le premier tour. Avec le détour en plus, ce n’est pas si mal.

La bise au Raspa qui me confirme que Paname est bien rentré dans les délais du vélo et à attaquer le trail pleine balle.

Dans mon esprit le deuxième tour est identique aux 2 tours de l’an dernier. Or au lieu d’attaquer dré dans l’pentu par la piste des Planards, nous voilà reparti sur le plat vers les Praz et les Bois. Pas rassuré après m’être déjà perdu une première fois, je perds du temps à appeler l’organisation qui me confirme que je suis sur la bonne route et enfin nous attaquons la montée vers le refuge du Caillet. Et là au bout de 1 km de montée environ : plus de son, plus d’image. Panne sèche et obligé de m’assoir de longues minutes sur un rocher le temps de retrouver mes esprits. Comme à l’UTMB 2009, je n’arrive pas à respirer. Merdoum ! la tuile, il reste encore 1300 m  de D+ à se taper en 8 km jusqu’à  Signal Forbes puis  l’interminable sentier balcon jusqu’au plan de l’Aiguille. 100 m par 100 m je vais quand même me trainer jusqu’au refuge du Caillet. Je m’assieds dans un confortable fauteuil et reste là au moins 20’ à me reposer  et lire mes nombreux messages d’encouragement des amis, de ma grande fille et de ma maman qui veillent à distance, tout en buvant une délicieuse soupe de poids cassés. Mon expérience de l’ultra me dit qu’il ne faut pas s’affoler. No stress, ça va revenir normalement, et j’ai encore une solide marge sur les barrières horaires. Pour la « perf », c’est cuit certes, mais il faut finir le boulot maintenant !

Allez, en route camarade. Il commence à faire froid et je me décide à repartir avant d’être complètement scotché à mon fauteuil. La pause m’a fait du bien, et j’ai retrouvé des forces. La gare du Montenvers arrive assez facilement et je monte jusqu’à signal Forbes à 2300 m d’altitude  dans la foulée d’un autre traileur avec qui nous papotons et cela ne me parait pas trop long ni difficile. Le ciel est splendide, la vue sur la vallée de Chamonix est vertigineuse et un instant j’en oublie la difficulté du parcours.

Dans mon souvenir, la traversée jusqu’à plan de l’Aiguille est interminable. Elle le sera d’autant plus que cette année, on nous fait remonter jusqu’à la gare du téléphérique et en faire tout le tour. J’ai à nouveau plus de jambes et j’essaie de recouvrer un peu mes esprits au ravito car je sais la descente hyper mauvaise et ce n’est pas le moment de manquer de lucidité au risque de se faire très mal.

La descente est bien  longue et bien casse pate en effet, mais quand même moins pénible que l’an dernier car on ne va pas jusqu’à la cascade du Dard. Je reprends même 4 ou 5 gus dans cette dernière descente, dont Damien, l’ami vendéen, qui n’a plus de pile et descend avec le groupe d’Autrichiens que j’ai croisé toute la journée. Chamonix se rapproche doucement, mais je sens bien que je suis au bout de mes forces, et la vue de mon Raspa à la sortie de la forêt, toujours fidèle au poste malgré l’aube qui approche  me fait une joie immense. Nous trottinons ensemble sur les derniers hectomètres et à 5h28 du matin, après 22h47 de course et plus de 10000m de D+, je passe la ligne avec le sentiment du  « travail » bien fait.

Quasiment le même temps que l’an dernier avec un vélo plus difficile cette année, mais une CAP un peu plus facile, surtout grâce à la météo car l’an dernier il avait fallu se taper toutes les descentes détrempées par l’orage alors que cette année nous avons eu une splendide voute céleste toute la nuit. Comme l’an dernier, il m’aura fallu plus de temps pour faire la CAP seule (12h46) que tout le reste (natation + T1 + vélo + T2 = 10h51). Ce triathlon est vraiment très spécial, et mes qualités jadis de traileur sont définitivement oubliées et un tel parcours de CAP ne me convient vraiment pas, mon poids et mes genoux fatigués étant un handicap non seulement dans les montées mais aussi dans les descentes. C’est un triathlon pour traileur. Un piètre cycliste pouvant largement se rattraper s’il crapahute dur dans la montagne.

Malgré ce temps bien moyen et une médiocre  77ème place sur 175 partants, j’ai le sentiment d’avoir fait peut être ma meilleure course de l’année. Jusqu’au refuge du Caillet, j’étais tout en plaisir, même si c’était difficile par moment. Après mon coup de pompe, j’ai souffert et j’ai fini à l’expérience en gérant le peu qui me restait, mais en ayant toujours la tête au jeu et en ayant le sentiment de gérer mon affaire.

et voilà ! mission accompli mon lieutenant !



Mais que cette course est difficile quand même. J’en ai fait des coursettes et parcourus des kilomètres, et  j’ai vécu des émotions de joies et de plénitude immenses sur de nombreuses arrivées. Or, je pense être assez dur au mal et je n’ai pas souvent pleuré de douleur à l’arrivée d’une course :

-          à l’arrivée du marathon du Beaujolais en 2006 dans les bras du Blueb pour ma première course après ma tumeur au cerveau ;

-          au Paris-Brest-Paris dans les bras de la Libellule en 2011 après 150 derniers km avec les fesses en sang ;

-          sous l’orage torrentiel du triple IronMan de Lensahn en 2013, quand la peau de mes pieds partait en lambeau dans mes chaussures détrempées

-          et puis cette année, c’est sur les épaules du Raspa que je n’ai pas honte d’écrire que j’ai épanché quelque peu  ma peine.

MERCI mon Raspa, pour ton soutien, pour ta présence,  car sinon, c’était une arrivée bien triste, dans l’anonymat et l’indifférence la plus totale. Mais je n’en veux pas aux bénévoles et à l’organisation car il faut comprendre qu’à plus de 5h du mat, eux aussi sont fatigués. Et c’est dans ces moment-là que j’apprécie encore mieux les instants magiques je peux vivre tous les ans en montant sur l’estrade d’arrivée de l’Altriman où même le dernier concurrent est accueilli comme tous les autres.

Le temps de récupérer le matos, d’aller prendre une bonne douche à l’appartement tout proche (encore une super idée de la Gazelle et du Raspa) et il est temps de retourner sur l’aire d’arrivée pour assister au finish de Paname qui après moultes péripéties réussi à boucler cet Evergreen 228 2016 ! Bravo, quel courage et quelle lucidité pour gérer une casse de chaîne et les barrières horaires comme il l’a fait.

 

Voilà un bel été de triathlon qui se termine : Swissman (16h) , Altriman (17h) , EmbrunMan (15h) , Evergreen (22h45), le tout en 11 semaines et pour presque  25000 m de D+, ça suffit pour un vieux machin comme moi. J’ai pris un pied extra-ordinaire à boucler cette quadrilogie, et je veux rester sur cette belle impression. J’avais envisagé l’Alpsman car j’aime beaucoup les premières éditions, mais j’y renonce, faute de motivation. RdV en 2017,  j’espère au Celtman…pour boucler le challenge AllXtri après le Norseman et le Swissman.

Pour finir ce CR et cette saison de triathlon, je voudrais citer Dany qui va boucler dans 8j à l’Alpsman les 9 IM de France de 2016, dans ce qu’il a appelé le "challenge IronFrance" pour l’association AEVE pour les enfants autistes. Chapeau champion. Humble, abordable, sympathique. Je t’ai croisé plusieurs fois cet été. Ton courage, ta gniac et ta volonté forcent le respect.

http://bouguenais-club-triathlon.com/ironfrance2016/

 



photos souvenir avec mes amis sur la "place de l'UTMB" si chère à mon coeur



le vélo, prêt à reprendre l'avion pour Nantes


des chiffres qui font un peu peur quand même ;-)

 

 

 

5 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 24-09-2016 à 19:00:08

Très intéressant après le suivi en direct d'avoir le récit en chair et en photos avec le côté humain des rencontres, des bonnes sensations, et des galères à surmonter pour finir ... moins de vitesse, mais plus d'expérience pour arriver à bout de telles épreuves

Belle année 2016 pour la "vieille carcasse" de Tortue... @ bientôt en 2017 pour de nouvelles zaventures de La Tortue ;-)

Commentaire de le_kéké posté le 26-09-2016 à 15:52:36

Bravo Damien, encore une super aventure que tu nous racontes là.
Et encore un truc de fou que tu termines magistralement, trop fort !!!

Commentaire de Philippe8474 posté le 29-09-2016 à 21:04:04

Trop fort
Ca a l'air facile en te lisant, y a des coups durs mais tu les passe, tu enchaines les Ironman... Impressionnant!
Je laisse pas souvent des commentaires mais je rate rarement tes récits! Bravo et Merci!

Commentaire de raspoutine 05 posté le 01-10-2016 à 00:01:33

Bravo à toi, mon Carapacidé favori !!!!
Ce sera toujourrrrrrs ! un grand plaisir que de te voir à l'oeuvre sur des courses et je me doutais bien que tu allais craquer pour en faire une petite dernière (mais quand même, une petite dernière format "IM" après ton parcours formidable de cette année ! lol !)
bon, pour ce qui est de l'avis quand à la course je demeure un peu plus réservé que toi mais les arbitres, l'A.P. Catherine en tête, ils ont dû s'expliquer avec Bruno sur un ou deux trucs... la course est une belle course mais comme tu dis, elle souffre de défauts de jeunesse que je ne citerai pas ici.
La jeunesse, justement, toi, tu est manifestement en pleine forme et encore bravo pour ton parcours !!!! vite ! à l'année prochaine !
HEIA !!!

Commentaire de La Tortue posté le 01-10-2016 à 00:55:27

merci à tous les copains.
si vous aimez mes élucubrations épistolaires, c'est promis je vous en ferais d'autres 😉

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