L'auteur : Runforfun
La course : Marathon de Provence Luberon - 10 km
Date : 4/10/2015
Lieu : Pertuis (Vaucluse)
Affichage : 1560 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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salut à toutes et tous
1 an après mon 1er marathon au Luberon, et après avoir fait celui de Marseille et d'Arles, me revoici sur la ligne de départ.
Après une courte nuit je pars de l'hôtel en courant, ce qui constituera mon échauffement. J'arrive sur la ligne en pleine forme, je prends le temps de m'étirer, l'ambiance est au rdv... bref tout le monde est prêt à en découdre.
Bang!!! ça y est lâchez les fauves !! ça déroule tranquillement, on croise déjà les premiers. J'ai un peu de mal à me faire une place, ça accélère, ça ralentit, ça coupe les trajectoires... Pa de panique, c'est le départ. Après une petite boucle, on attaque la descente (qu'il faudra remontrer par la suite) vers les longues lignes droites du Luberon. Certains lâchent déjà les chevaux dans la descente. De mon côté je gère je sais qu'après ça va piquer.
ça y est le peloton s'étire, chacun trouve son rythme, c'est enfin partit. Je me mets dans ma bulle et ne m'occupe pas des autres et de ce qui se passe autour de moi. J'avance, je suis bien, j'avale les kms les uns après les autres. Je passe le 21e km en 1h51 (soit - 3 min par rapport à l'année dernière), tout va bien, je ne tape pas dans les réserves. Et nous voilà face à la descente du départ qu'il faut remonter, ce qui est un peu casse pâttes... mais ça passe. Arrivé en haut je déroule tranquillement pour faire redescendre le cardio.
On attaque la 2e partie. Tout roule jusuq'au 25e km. Petite montée un peu sèche avant le ravito, ce qui me calme un peu. Je marche jusqu'au ravito, prends mon temps... Allez c'est repartit. J'accuse un peu le coup mais ça gère.
28e km: je décèle la crampe assez tôt, du coup je marche, j'étire, je prends mon temps. Une centaine de mètres devant moi un jeune se couche prit de crampes lui aussi. Un coureur s'occupera de lui. Il commence à faire chaud, et j'ai l'impression que ça commence à faire effet sur tout le monde.
Moi je marche toujours pour décontracter le muscle. Sauf qu'on arrive au 30e, et je sens que le fameux mur arrive. Je me sens fatigué, et comme à Marseille, mon genou me fait horriblement souffrir. Je sers les dents mais le mental n'y est plus. Je pense à l'abandon. Je me dit: "encore 1 km et on verra..."
Mine de rien j'arrive au ravito du 35e. Je souffre, je suis fatigué... mais je me dis qu'il ne me reste plus que 7 km. Je relance doucement la machine, je trottine...
37e, 38e, 39e... je marche, je cours, je rampe mais j'avance. Dernier ravito, le coureur devant moi se choppe des crampes aux 2 jambes: course terminée pour lui au 40e km. Je me dis que c'est impossible pour moi, je ne peux pas abandonner à ce stade de la course. Je boîte mais je cours. Je veux terminer en courant.
41e je continue de courir difficilement mais je ne lâche rien. ça y est on arrive dans la ville, le public s'est un peu dispersé mais il reste encore un peu de monde pour nous soutenir jusqu'au bout.
Dernière ligne droite, je vois l'arrivée. Jai l'impression que mes cuisses ont doublé de volume, j'ai perdu mon genou, mais je passe la ligne d'arrivée en 4h31. Je suis loin de ce que j'espèrais mais j'ai finis !!!
Pour le moment je me mets au repos mais je reviendrai.
A bientôt
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