L'auteur : Matt38
La course : Ultra Trail du Vercors
Date : 5/9/2015
Lieu : Lans En Vercors (Isère)
Affichage : 1517 vues
Distance : 86km
Objectif : Terminer
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UTV 2015
Samedi 5 septembre, 3h30 du matin, le réveille sonne et aujourd’hui, je vais finir l’Ultra Trail du Vercors, mon premier Ultra Trail de plus de 80km.
Voilà mon état d’esprit au petit matin alors que tout le monde dort et que je me prépare lentement pour me rendre sur la ligne de départ à Lans en Vercors. Je mange un petit cake aux fruits confis et laisse la cafetière au repos. Je prendrais mon café à Lans car les organisateurs ont prévu le petit déjeuné avant le départ. Marie se lève avant que je ne parte pour me souhaiter bon courage.
Une petite demie heure de route et me voilà garé à Lans en Vercors. Un petit regard sur la température extérieur et je constate que la nuit est déjà bien fraiche la haut, 4°C. J’ai bien fait de prendre un teeshirt manche longue, sous mon teeshirt habituel. De plus, les gants remis par l’organisation en guise de cadeau avec le teeshirt de l’UTV vont être bien utiles ce matin. Je me prépare sur le parking, rapidement, j’enfile mon coupe-vent, et me rends au petit déjeuné ou je prendrais avec plaisir un petit café au milieu des participants pas bien réveillés. Comme d’habitude, j’en mène pas large au milieu de tout ce monde qui semble bien affuté.
4h50, le Bosse de la course nous entraine sur la ligne de départ où nous nous regroupons dans une bonne ambiance, sous les blagues du speaker qui doit lui aussi être en train de se réveiller. Je me positionne au milieu du peloton. Je pose ma frontale sur la tête, je prépare ma montre et 5h00 le départ est donné.
LANS EN VERCORS – SAINT NIZIER DU MOUCHEROTTE (16km - 1200mD+)
C’est parti, tranquillement et je fais bien attention de ne pas courir n’importe comment, comme ce fut le cas lors du trail du Pic Saint Michel quelque mois plus tôt, ou j’avais suivi le rythme un peu fou dans la première montée. Le cardio était monté bien trop vite et j’avais eu bien du mal à retrouver un rythme plus conforme à mes capacités.
Prends ton temps, 84 km c’est bien long et aujourd’hui l’objectif est de finir en moins de 16h et avec l’envie d’y revenir !
Passée la première portion de bitume, nous montons en direction du Moucherotte, de nuit, à la lumière de nos frontales. C’est la première fois que je cours ainsi de nuit et j’ai trouvé cela un peu irréel, j’ai adoré cette ambiance et le spectacle du serpentin des lampes frontales était superbe. Quelques photographes nous attendaient dans la monté avec ici des flambeaux pour éclairer notre passage ou là un bon flash des familles qui m’a aveuglé pendant une bonne minute.
Nous arrivons rapidement au sommet avec une vue formidable sur Grenoble. Il fait nuit, toute la ville est éclairée et l’image est superbe. Je tente de prendre une photo avec mon téléphone puis je continu ma route, direction la première descente de la journée. Je me dis « Attention aux cailloux », se serais dommage de se tordre une cheville maintenant. Le chemin est bien roulant au début puis nous rejoignons un sentier plus technique, avant de traverser des pierriers dans le vallon des forges (superbe endroit). Ensuite un long chemin en sous-bois (bois de Poussebou) nous ramène sous les trois pucelles. Je fais la descente un peu rapidement, le jour se lève pendant que je rejoins le bas du tremplin de St Nizier. Une petite remontée nous attend avant de redescendre sur le premier ravitaillement. Je connais bien ces chemins pour les avoir emprunté régulièrement pendant mes entrainements du midi. Juste avant d’arriver au ravitaillement je vois devant moi un gars se prendre un énorme gadin. Sa montre n’a pas résisté. Quelques écorchures sur les mains ne l’arrêtent pas. Je m’inquiète de son état et il me rassure en reprenant sa course. J’arrive au ravitaillement en bonne forme finalement conformément au temps que j’avais prévue (il est 7h27 pour 7h30 prévu).
Je m’hydrate, je mange, je range ma frontale, j’envoie un petit message pour dire que tout est ok et je repars. Prochaine étape direction Autrans.
SAINT NIZIER DU MOUCHEROTTE – AUTRANS (22km - 1000mD+)
Je prends la direction du pas du curé, au-dessus d’Engins que je n’ai jamais descendu. J’y suis monté une seule fois lors du maratrail de Lans en Vercors l’an dernier. Je sais qu’il va falloir ne pas glisser et être vigilant à cet endroit. Ce que je fais.
Le passage délicat étant passé je me relâche et bien évidement, BOUM, c’est à ce moment que je me prends un gadin des familles. Le pied gauche part à droite et je m’étale sur le côté gauche, un choc sur la cuisse, une énorme crampe sur le mollet gauche et le short dans le barbelé. Je me relève pour faire partir cette crampe puis fait un rapide bilan. Pas de sang, juste le short déchiré et un bleu en perspective sur la cuisse gauche. Le gars qui me suivait me demande si tout va bien. Je réponds par l’affirmative et je repars en courant vers Engins.
La traversé d’Engins se fait en compagnie d’un troupeau de vache en pleine transhumance que nous devons dépasser par la droite, puis direction la monté vers le plateau du Sornin. Je souffre pas mal dans cette monté, j’ai beaucoup de crampes sur les mollets probablement dû à un manque d’entrainement durant le mois d’aout. J’ai fait l’impasse sur l’Ut4M 40 Vercors et à ce moment je me dis que je n’aurais peut-être pas dû. En tout cas le manque de D+ se fait sentir. Je réduis mon rythme et je m’oblige à poser les pieds a plats pour terminer la monté. Je m’hydrate régulièrement et j’avale un gel antioxydant pour aider à les faire passer.
Une fois arrivé sur le plateau de la Molière, le paysage est superbe et je peux me remettre à courir. Je connais bien cet endroit et je repense qu’il y a un an, j’étais venu ici avec mon grand garçon pour encourager les coureurs de l’UTV. J’étais admiratif et je m’étais dit : « l’an prochain je veux y participer! ». Et aujourd’hui j’y suis. Mais le chemin est encore long.
Je file lentement, pour finir d’éliminer ces foutus crampes, vers le pas de l’Ours. Dans la descente sur Autrans, j’ai un peu les jambes lourdes et je ne déroule pas aussi bien que j’aurais voulu. En plus, des guêpes ont décidés de s’en prendre aux coureurs et j’aurais droit à une belle piqure sur le mollet droit. (qui me lance encore trois jours après !!).
On retrouve la route pour rejoindre le second ravitaillement où une bonne pause est la bienvenue. J’ai très faim, j’ai un bon coup de moins bien. Je mange tout le salé qui passe, saucisson, tuc, boissons gazeuses… Je reste 15 minutes sur place pour reprendre des forces et refaire le plein des gourdes. (Il est 10h28 pour 11h08 prévu)
AUTRANS – MEAUDRE (11km - 500mD+)
Je repars d’Autrans avec toujours cette sensation d’avoir les jambes lourdes. Je fais le début de la portion en petit footing avant de rejoindre la monté direction les rochers de Pertuson. Et là, honnêtement, j’en bave, j’ai l’impression de ne plus rien avoir dans les jambes, pas de force, un vrai coup de mou. Je me fais dépasser sans cesse et pas uniquement par les relais à 4 ou à 2. Je sens bien que je manque de jus et je fais l’erreur de commencer à penser au chemin qu’il reste à parcourir rendant l’affaire presque impossible. Je prends quelques gel de sucre et discute avec les gars autour de moi. Tout le monde a un mot d’encouragement et tous les habitués aux longues distances avec qui je discute me disent qu’un coup de fatigue c’est normale et ça finit toujours par passer.
La monté se poursuit par un chemin hors des sentiers pour rejoindre le haut des rochers puis nous basculons droit dans la pente sur quelques centaines de mètres ou il faut être prudent pour ne pas glisser. Ensuite nous retrouvons des sentiers dans la forêt des Clapiers, pour autant je ne trouve pas l’envie de courir, sur la descente vers Méaudre, malgré une descente en sous-bois qui est bien roulante. On arrive ensuite sur le haut des pistes de ski que nous devons descendre droit dans la pente. Je commence à ressentir une douleur dans le genou droit. Ce n’est pas grave, ça va passer et le ravitaillement de Méaudre est juste en bas. Je m’y arrête une bonne vingtaine de minutes. J’avoue que déjà, là, je me suis dit qu’il serait peut-être bien d’arrêter. Et c’est toujours pareille, c’est en pensant au chemin qu’il reste à faire que cette idée me vient. Mais en même temps à part la fatigue, je constate que je n’ai pas de tendinite, pas de douleurs, et que l’envie de finir est bien présente. Alors je repars en me disant que je ferais le point à Corrençon. En plus là-bas, j’aurais parcouru plus de 60km, une première pour moi. (Il est 12h35 pour 13h09 prévu)
MEAUDRE – CORRENCON EN VERCORS (16km - 600mD+)
Je repars doucement du ravitaillement après avoir envoyé un petit message à la famille. J’appréhende cette portion entre Méaudre et Corrençon car je ne connais pas du tout ce coin du Vercors et j’ai toujours autant de mal à courir. Nous rejoignons rapidement une cote très pentue. Je marche à mon rythme et Je constate que les jambes suivent assez bien sur les montés. Par contre dès qu’arrive le moment de redescendre je n’ai pas du tout les mêmes sensations et je trouve cela pénible. D’autant plus que je me fais régulièrement doubler dans les descentes, ce qui m’énerve encore plus.
En arrivant aux Jarrands, j’ai la surprise de voir Seb et Pauline qui sont venu m’encourager. Mon cousin est venu prendre des photos et je m’efforce de courir pour la pause. Je prends le temps de m’arrêter quelques minutes pour discuter avec eux. Je leur fais par de ma lassitude et j’avoue que le fait de savoir qu’il y a là une voiture pour me ramener à Lans m’a fait hésiter à stopper ma course ici. Ils me proposent de les retrouver à Corrençon au ravitaillement. Je dis OK, on se retrouve là-bas en on verra bien comment cela se passera d’ici là. Je repars d’un bon pas et finalement je reprends du plaisir en marche active dans ce sous-bois du bois barbus ou la pente est faible et où j’avance au même rythme que les autres. J’arrive sur Corrençon en trottinant. Plus de 60km parcourus depuis le début. Je vais bien prendre le temps de faire le point. Je retrouve Seb et Pauline et vais directement au ravitaillement pour m’hydrater et manger du salé. On discute, je suis un peu grognon parce que cela ne se passe pas comme je voudrais. Je reçois un appel de Marie pour me dire qu’elle a pris la route avec les petits et qu’il ne faut pas que j’arrive trop vite a Villard. Ils devraient y arriver vers 18h. Je regarde ma montre, il est 16h. Je me dis mince, je suis lent mais quand même 2h pour arriver à Villard, c’est beaucoup trop. Je lui dis qu’il faut plutôt qu’elle arrive pour 17h30. Voilà, autant je me suis poser la question d’arrêter à Corrençon en arrivant, autant là, y plus à hésiter. J’embrasse mes cousins et leur souhaite de bonnes vacances en Corse (ils partent le lendemain les veinards) Je les remercie et leur dit que je vais jusqu’à Villard et après,…. On verra !
J’enfile mon coupe-vent car il fait sacrément froid. Juste avant de repartir je vois des kinés en train de masser des coureurs. Je vois qu’une table est libre. Je m’avance et manque de pot, il y avait quelqu’un qui attendait. Tant pi, je fais le plein d’eau et je repars. (Il est 16h pour 16h15 prévu)
CORRENCON – VILLARD DE LANS (6km - 300mD+)
Je marche d’un bon pas dans la monté sur la crête du Peuil. Je retire rapidement ma veste car le vent est moins présent et la monté, associée aux rayons du soleil qui revient, me donnent un coup de chaud. Je reprends ma marche en direction de Villard. La descente se fait comme les précédentes. Lentement, avec des douleurs dans le genou droit. Je perds encore beaucoup de temps et je commence à me mettre dans la tête que je vais arrêter au prochain ravitaillement. Je pense à la soupe qui m’attends la bas, et sur le bas de la descente, Marie me téléphone pour savoir où se situe le point de ravitaillement dans Villard. J’avoue que je n’en sais rien et lui indique une mauvaise direction. Elle finit par trouver un bénévole qui lui indique qu’il est 200m plus haut. Elle m’appelle de nouveau et je lui dis que je suis à 300m. On se retrouve dans la dernière monté et je suis super heureux de voir leurs têtes à tous les trois. Nous montons ensemble les 200 derniers mètres, je passe le contrôle et me dirige vers les bénévoles pour prendre une soupe que j’espère réparatrice.
On prend le temps de discuter de la journée et elle me demande à quelle heure ils doivent venir à Lans pour m’accueillir à l’arrivée. J’hésite, je lui dis que je suis fatigué et que je vais mettre probablement beaucoup de temps. La dernière montée m’inquiète. C’est bizarre, mais je n’ai senti aucun doute dans leurs yeux. On allait se retrouver plus tard à Lans en Vercors où ils m’attendraient pour me voir finir mon premier Ultra Trail. Je lui dis que je devrais arriver pour 21h30. Ma décision était prise. J’allais repartir pour finir ce pour quoi je me suis tant entrainé cette année : terminer un premier Ultra Trail de montagne de plus de 80km. Et aujourd’hui, je n’allais pas simplement atteindre un but, mais ouvrir une porte qui me permettra d’envisager d’autres Ultras. Je les embrasse très forts et prend la direction de la dernière difficulté de la journée d’un pas décidé mais douloureux. (il est 17h50 pour 17h30 prévu)
VILLARD DE LANS – LANS EN VERCORS (14km - 800mD+)
La traversée du village se passe rapidement. Je remercie les gens qui m’encouragent sur le bord de la route et je manque le chemin qui part sur la gauche en poursuivant ma route sur 100m. Je me rends vite compte que le balisage n’est plus présent et je regarde en arrière pour constater que je dois redescendre légèrement. Je n’étais pas assez attentif. Le balisage a été parfait sur tout le parcours jamais je n’ai hésité. Les bénévoles ont fait un super travail.
Je monte au même rythme que les autres, sans fatigue excessive et finalement tout se passe bien. On croise les gars du secours en montagne qui nous aiguillent vers le bon chemin nous les remercions pour être là et nous entamons avec un petit groupe la dernière monté bien raide pour rejoindre le GR en Balcon qui doit nous ramener sur Lans. C’est raide, mais je me dis que comme cela le dénivelé sera rapidement fait. Et en effet nous rejoignons rapidement et avec soulagement le sentier en balcon. C’est une vraie délivrance et là je sais avec certitude que je vais être finisher de l’UTV. Je suis ému, je prends une photo et envoie un message pour dire que j’ai terminé de monter la dernière ascension. Yes ! Le chemin en balcon, je le connais bien, je l’ai déjà pris plusieurs fois lors de balades ou d’entrainements. Je marche avec un petit groupe d’un pas rapide. Je commence à sentir un coup de moins bien et je mange un gel « coup de fouet ». C’est assez efficace sur moi et je retrouve rapidement de l’énergie (pas suffisamment pour courir encore). J’envoie un dernier message pour dire qu’il me reste 4km. J’appelle Marie pour lui dire que finalement il faut qu’elle arrive a Lans avant 21h car je vais être plus rapide que prévu. Elle me dit qu’elle est en train d’habiller les petits et qu’ils prennent la route. Il est 20h. C’est bon, le timing va être parfait.
Le soleil vient de se coucher alors que j’entame la descente sur le domaine de ski de fond de Lans. Je m’arrête pour mettre mon coupe-vent, je me tâte pour sortir la frontale puis je la laisse finalement dans le sac. Je repars en courant doucement. J’avance bien, passage sombre en sous-bois puis je débouche sur la dernière descente bien pentu ou un gars n’arrive plus à avancer tellement il a de douleurs aux genoux. Maladroitement je lui dis bon courage, ça va aller. J’appelle Marie pour savoir où ils sont. Ils sont en train de se garer juste à côté de l’arrivée. Parfait ! Un dernier merci aux bénévoles près de la caserne des pompiers, derniers virages. Je cours vers la ligne il fait très sombre je ne vois pas mon comité d’accueil. Je m’arrête de courir. Je les cherche et fini par les apercevoir juste derrière la table d’enregistrement des arrivés. Je fini donc en marchant, tellement heureux et fier d’avoir fini.
IL est 20h40 et j’aurais donc mis 15h40mn pour parcourir les 84km et 4300m de D+.
Je prends le temps de boire une bonne bière, bien mérité, offerte par l’organisation avant de repartir pas tout à fait comme je suis venu.
Quelque chose a changé, je suis FINISHER de l’Ultra Trail du Vercors !!
Voilà, une nouvelle étape de franchi dans mon apprentissage du Trail. J’ai appris beaucoup de chose sur ma pratique de ce sport et sur ce que je dois modifier ou améliorer pour me permettre de relever d’autre défi.
Entre autre :
Merci de m’avoir lu jusque-là, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Un grand merci aux organisateurs, bénévoles et participant pour réussir à faire de cette course un moment rare et dans un état d’esprit exemplaire.
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11 commentaires
Commentaire de loiseau posté le 08-09-2015 à 22:28:16
Bravo Matt38 pour ta course, et ton courage de continuer malgré la fatigue et les douleurs !! Et bravo surtout pour ton premier ultra ! C'était aussi mon cas, mais pas sûr que je vais aller plus loin, finalement les formats 60-85km me conviennent bien, au moins on ne passe pas toute une nuit dehors...
Les guêpes à Autrans étaient insatiables, je suis passé 40 minutes plus tard et elles piquaient toujours autant (4 piqures dans les mollets pour moi) !
Commentaire de Matt38 posté le 09-09-2015 à 12:41:34
Merci loiseau, je vais rester quelques temps sur ce format avant d'envisager autres chose mais une nuit a courir avec une frontale cela me botte bien de découvrir ça. Bravo pour ta course également.
Commentaire de le_kéké posté le 09-09-2015 à 09:16:01
Bravo Matt38, l'important pour un premier c'est de terminer.
Et oui il y a une chose auquel il faut absolument pas penser dans une longue course c'est le temps et les kms qu'il reste, c'est les envies d'abandons assurées.
Les petits objectifs intermédiaires c'est le secret, prochain ravito, atteindre les 60km, 65km, etc ... mais surtout pas se dire il reste 25krm et du coup 5h de course. J'ai remarqué aussi chez moi, c'est que les idées noirs et envies d'arrêter étaient synonyme de début d'hypo.
Sinon on a du se croiser plusieurs fois pendant la course, on est arrivé ensemble à Autrans, tu a repris de l'avance à Méaudre (tu as bien gazé sur ce tronçon) et visiblement bien ralenti entre entre Méaudre et Corrençon.
N'hésite pas à te présenter si tu me reconnais sur une prochaine course ça sera avec plaisir.
Commentaire de Matt38 posté le 09-09-2015 à 12:43:25
Merci, promis je mettrais ma timidité de coté la prochaine fois alors au plaisir de se rencontrer...Et bravo pour ta course.
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 09-09-2015 à 10:02:59
Bravo bravo, comme tu dis maintenant tu es FINISHER de l'UTV !
Merci pour le récit !
Commentaire de Matt38 posté le 09-09-2015 à 12:44:17
Merci Bouk ! alors ton récit il arrive quand? on est toujours impatient de te lire!
Commentaire de laureduvercors posté le 09-09-2015 à 12:17:38
Merci pour ton récit Matt38, l'UTV fait partie de mes rêves secrets pour dans quelques années et des récits comme le tien me confortent dans l'idée qu'un jour je me lancerai, bien davantage que les récits de ceux qui bouclent l'épreuve parmi les premiers, et ce malgré la fatigue, la douleur que tu décris, oui oui oui :-) merci pour tes retours d'expérience également !
Bravo et bonne continuation dans l'ultra.
Commentaire de Matt38 posté le 09-09-2015 à 12:47:13
Merci et surtout vas y, il y a un état d'esprit chez les organisateurs, les bénévoles, les participants qui aide a réaliser ce rêve que j'ai fait comme toi. Mais visiblement ce n'est plus un rêve secret alors on t'attend !;-)
Commentaire de Casidescôtes posté le 09-09-2015 à 12:30:34
Super récit Matt38!
J'était dans le même cas que toi, c'était mon premier Ultra et comme toi je me suis posé beaucoup de question. (mon récit à venir)
En tous cas tu as eu la volonté de finir et je partage avec toi toutes tes annalyse de fin de récit.
Bravo !
Commentaire de Matt38 posté le 09-09-2015 à 12:48:33
Merci et Bravo pour ton premier Ultra également. Je suis impatient de lire ton récit !
Commentaire de samontetro posté le 20-09-2015 à 18:50:50
Bravo "UltraMatt" et bienvenue dans ce monde de doux cinglés qu'est celui des ultra-traileurs. Tu viens de découvrir toute l'importance du mental sur ce type de course, et tu as déjà les bases pour en maitriser le potentiel! Oui, il faut se focaliser sur du court, tu l'as bien compris, moi j'aime penser à ce que je vais manger au prochain ravito...
Tu as ouvert la porte d'un monde nouveau et je te souhaite d'y trouver beaucoup de plaisir en y parcourants sentiers et sommets!
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