L'auteur : Kevinkikour
La course : Courchevel Xtrail - 33 km
Date : 2/8/2015
Lieu : Courchevel (Savoie)
Affichage : 2440 vues
Distance : 33km
Objectif : Pas d'objectif
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Courchevel, c'est chic, c'est snob, c’est branchouille. Courchevel, c’est un repaire de milliardaires russes. Courchevel, c'est pas mon monde. L’avantage, en été, c’est qu’ils sont tous partis faire la fête sur la Côte d’Azur. Tout est en travaux en prévision de l’hiver. La station est morte. Tant mieux. Et puis, à Courchevel, surtout, il y a le Courchevel X-Trail. Derrière ce nom barbare en curieuse homonymie avec un véhicule tout-terrain japonais se cachent des trails magnifiques et plusieurs événements organisés sur le week-end :
33 km, 2 200 m de dénivelé positif, c’est pile-poil ce que je recherche pour profiter d’un parcours bien montagneux sur une distance raisonnable. En comparaison, mon premier trail en montagne, c’était 25 km et 1 500 m de D+, dans des conditions particulières, certes. C’était de la moyenne montagne, on effleurait à peine les 1 500 m d’altitude ; ici, c’est d’la haute, on va bouffer du 2 500, voire du 3 000. Malheureusement, je ne suis pas encore assez timbré pour participer au 54 km. Certains vont directement sur de plus grandes distances, moi, je ne suis pas pressé.
Par contre, je suis assez timbré pour m’inscrire au double kilomètre vertical. Le C2000, qu’ils appellent ça, ou K2 de Courchevel. 2 000 m de dénivelé à gravir en 11 km, en partant de 800 m d’altitude pour arriver au Rocher de Plassa à 2 800 m. Un des premiers doubles kilomètres verticaux en France, 100% nature, sans pistes de ski ni remontées mécaniques aux alentours. C’était pas prévu mais ils m’ont eu avec leur satanée vidéo du parcours. Je ne peux pas rester les bras croisés en sachant qu’il y a cette course et que je suis sur place. La veille du trail, c’est pas raisonnable, je vais me cramer. Je me dis que je vais y aller tranquillement, peut-être m’arrêter avant la fin, enfin, on verra bien...
On verra bien… On verra bien… On verra rien du tout, oui ! Ça a mal commencé, cette affaire. Ne vous inquiétez pas, je vais la faire court, cette fois.
Vendredi. À peine arrivé. Message de l'organisation. Risques d'orages samedi matin. C2000 annulé. Petit soulagement du côté de la raison. Déception manifeste du côté de l’imagination. Tiens, j'avais pas encore eu droit à l'orage. C'est vrai que grimper sur une arête effilée à près de 3 000 m d'altitude sous un orage, ça doit être une expérience assez électrisante. Tant pis, je me contenterai d'un simple kilomètre vertical près des pistes, ça me fera les jambes... et les bras, puisque désormais, je ne fais plus partie de la sous-catégorie des sans-bâtons. Ça aide bien, ces cannes, faut juste savoir quoi en faire quand la pente est assez douce pour courir, dans des passages difficiles ou simplement pour s'auto-ravitailler. Du haut de ce kilomètre vertical, je ne sais pas combien de siècles me contemplent mais en tous cas, 1 000 mètres de dénivelé négatif m’attendent et vont me faire chauffer les cuisses.
Samedi, de la pluie, comme prévu. Petit échauffement du côté du Lac de la Rosière, enfin, de ce qu’on en voit. Remise des dossards près des tremplins olympiques. J’en profite pour m’inscrire à la rando-trail du lundi. On m’empêche de faire un K2, je ne vais quand même pas rater l’occasion d’atteindre mon premier 3 000 m. Le trail D’jeuns est lancé sous une légère pluie mais sur un terrain très gras, à en voir l’état de la valeureuse d’jeunesse à l’arrivée. J’en connais qui vont passer un sale quart d’heure en rentrant chez leur mère. De temps en temps, on voit des sauteurs à ski sortir du brouillard et atterrir admirablement. Ils sont fous, ces gens-là. Dans quelques instants, des coureurs vont se lancer à l’assaut du tremplin en grimpant les 460 marches qui mènent au sommet. Je ne sais pas qui sont les plus fous, en fait. Les skieurs prennent le funiculaire pour monter, les coureurs pour descendre. Il faudrait organiser une course qui réunisse les deux disciplines, et foin de funiculaire ! Tiens, je vais lancer l’idée. En attendant, très peu pour moi, ce genre de sprints. Courir pour des idées, d’accord, mais de course lente, comme chantait Brassens, à quelques lettres près. Le temps fait quelque chose à l’affaire, pourtant, puisque la pluie redouble d’intensité et retarde le départ. Lorsqu’une accalmie voit enfin le soir, nous ne sommes plus que quelques spectateurs à assister à l’ascension d’une poignée de coureurs et d’une seule coureuse, la népalaise Manikala Rai. On commente la course avec Dawa Sherpa, une légende du trail, et après le podium, Manikala, toute fraîche, me confie ses petits secrets. Je découvrirai plus tard son palmarès déjà impressionnant.
Dimanche, départ à 7h45. On peut s'estimer heureux, ceux du 54 km sont partis à 4h. Voir un lever de soleil en montagne, ça se mérite. Du soleil, il y en a, la pluie s’est arrêtée pendant la nuit et un beau ciel bleu nous attend toute la journée. On attaque dré dans l’pentu, comme qu’ils disent ici. L’avantage de partir à moins de 200 coureurs, c’est qu’on trouve rapidement sa place. Le terrain n’est pas si gras que ça, rien à voir avec la boue de Chartreuse. On alterne régulièrement les phases de marche et de course, c’est un régal de pouvoir se laisser aller sur certaines portions. 0% de bitume, y a pas tromperie, ça s'apprécie. Premier ravitaillement au bout d’une heure, un peu trop tôt pour en avoir vraiment besoin mais je m’arrête quand même. À compter d’ici, on bascule au-delà de 2 000 m d’altitude et franchement, c’est le pied ! Des alpages à perte de vue, un air pur, de magnifiques sentiers où courir paisiblement, de belles côtes en lacets, de bonnes jambes, que demande le peuple ? Je ne vois pas le temps passer, déjà 2h30 au second ravitaillement. Je sais que le prochain peut être dans longtemps, très longtemps, alors je fais le plein. La montée au Col des Saulces sur des routes forestières est un peu moins agréable mais les vaches nous encouragent par des regards complices. La descente qui s’ensuit est assez piégeuse, puis c’est au tour d’un raidillon particulièrement escarpé vers le Col de la Grande Pierre.
Arrivé au sommet, trois états émotionnels se succèdent.
D’abord, un "Ouf ! Enfin fini avec ces montées !" : D’après le profil de la course (ne jamais croire un profil), on en a terminé avec les 2 200 m de dénivelé positif, il ne reste "plus" que de la descente.
Ensuite, un "Wow ! C’est fichtrement beau !" : Tout autour de nous, l’horizon est dégagé jusqu’à des contrées qu’on ne saurait atteindre. À droite, les glaciers de la Vanoise. En face, le Mont-Blanc et la Grande Casse. Bon, là, je fais celui qui s’y connaît, mais c’est le bénévole qui m’a dit, j’ai encore un peu de mal à les distinguer. Ça ne m’empêche pas d’en prendre plein les yeux.
Enfin, un "Euh… c’est vraiment par là qu’on doit passer ?" : On attaque la fameuse Crête du Mont Charvet. Je dois avouer qu’elle m’a fait passer une sale nuit, cette Crête du Mont Charvet, après les descriptions qu’on m’a faites. Tantôt t'as un sentier pas plus large qu’un cul de chamois, à gauche t'as le vide pis à droite t'as le vide, qu’on m’a dit. Ben je confirme. Le pire, c’est qu’y en a qui courent ici. Des cinglés, je vous dis. Même sous la torture, on ne me fera pas courir là-dessus, moi. Et si je trébuche, je fais comment ? Je ne pense pas avoir le vertige, ça ne me bloque pas en tous cas, mais j’aime pas le vide, ça c’est sûr. Alors je marche, et pendant trois-quatre kilomètres, je ne regarde que mes chaussures. Y en a qui regardent beaucoup mes chaussures aussi puisqu’ils espèrent me doubler, mais doubler ici, c’est pas commode, faut parfois attendre longtemps pour trouver un endroit où passer à deux. J’ai l’impression d’être un tracteur sur une vieille nationale, je provoque quelques bouchons.
Au Col de la Dent, ils annoncent une descente difficile mais à côté de celle du Charmant Som, c’est de la rigolade. Le vide n’est que d’un seul côté, je préfère ça. Y a bien quelques passages glissants mais mes bâtons me sauvent de la chute à plusieurs reprises. Je me surprends même à prendre plaisir dans la descente, je crois que c’est la clé pour ne pas se faire mal. Tout s'est bien passé, c'est pas marrant, j'ai rien à raconter. J’arrive plutôt en forme au Lac de la Rosière, au bout de 5h. C’est le dernier ravitaillement, sacrément bien fourni, ils ont même pensé au saucisson… Un bénévole nous indique qu’il ne reste plus que de la descente et du faux-plat descendant. Le premier dévers se fait à tombeau ouvert. J’avais un gros doute sur la capacité de mes frêles cuisses à encaisser toutes les descentes. Finalement, elles ont bien tenu. Les muscles, c'est du vent et puis c'est tout. Y a quand même une belle petite côte avant la fin, ça me casse un peu les jambes, surtout que dans ma tête, c’en était fini des montées (ne jamais croire un profil, ni un bénévole). Je finis malgré tout sur un bon rythme, on fait le tour d’un lac assez fréquenté et on se dirige vers l’arrivée, sous le regard oblique des passants honnêtes. Des applaudissements, même de la part d’oligarques russes, ça fait toujours plaisir.
J’en termine en 5h45, un peu à l’ouest mais sans trop perdre le nord. J’en redemanderais presque, m’enfin faut pas pousser. Les bâtons, c’est bien pratique, mais après quelques heures, ça tire pas mal sur les épaules. Les coureurs sont éparpillés par petits bouts façon puzzle, on en verra arriver jusqu'au soir. C'est beau à voir, mine de rien, un traileur, on aurait dit un chasseur-cueilleur des temps modernes quand il court avec ses bâtons dans la main, bien qu’on ne sache pas trop ce qu’il chasse. Y a que les tenues fluo qui cassent un peu le tableau. Dans la foulée, douche, massage, repas et remise des prix : rien à redire au niveau de l’organisation. Le vainqueur du 54 km est Fabien Antolinos ; il s’est même payé le luxe de battre le record de Dawa Sherpa. De son côté, Manikala Rai pulvérise également le record féminin. Pour seul trophée, les vainqueurs auront droit à un petit arbre dans un grand pot… Finalement, j’ai bien fait de leur laisser la victoire, je ne sais pas comment j’aurais ramené mon arbre en transports.
Le lendemain, c’est rando-trail sur glacier. C’est sensé être une sorte de décrassage après les courses de la veille. Appel à 7h15. Nous ne sommes qu’une quinzaine, dont le guide et Fabien Antolinos. Plusieurs coureurs du 54 km ne répondent pas présent. Je les comprends. Départ des Fontanettes à 1 600 m d’altitude. Une palanquée de matériel est obligatoire, y compris un système de crampons à enfiler par-dessus les chaussures. Il ira dans le sac à dos en attendant les glaciers. Le guide est l’organisateur de la course, on sent qu’il a envie de se faire plaisir après le stress de la veille, il ouvre la marche à un bon rythme. Fabien est également professeur de sport, il nous donne quelques conseils et nous confie que la course d’hier n’était pas du tout un objectif, juste une étape dans sa préparation pour l’UTMB.
L’UTMB, was ist das ? L’Ultra-Trail du Mont-Blanc, une course sans étape de 168 km pour 9 600 m de D+, un tour complet du massif du Mont-Blanc, trois pays traversés (France, Suisse et Italie), dix cols à franchir à plus de 2 000 m d’altitude. Pas forcément la course la plus difficile, ni la plus longue, mais certainement la plus mythique. C’est La Mecque du trail, LE rendez-vous de tous les meilleurs coureurs au monde. Quelques chiffres sur l’Histoire de la course illustrent bien l’essor du trail : La première édition, en 2003, remportée par Dawa Sherpa, n’avait vu que 67 aventuriers aller jusqu’au bout. Le nombre de participants a régulièrement cru et jusqu’en 2006, l’on disposait encore de plusieurs mois pour s’inscrire. En 2007, les inscriptions ont été complètes en 10 heures. En 2008, en moins de huit minutes. Depuis 2009, un système de points à glaner sur des épreuves équivalentes est mis en place, juste pour avoir le droit d’être tiré au sort… Un parcours du combattant avant même d’entamer le parcours de l’ultra-combattant…
Après cet interlude sponsorisé par la mairie de Chamonix, revenons à nos moutons savoyards. Décrassage, mon œil ! La première partie est plutôt tranquille, oui, peut-être. On passe sur un sublime gué en pierres au milieu d’un lac, on croise des marmottes, on s’arrête près d’un refuge, la vie est belle, quoi !
Mais on quitte bientôt les verts pâturages pour de la pure caillasse. C’est tout de suite moins sympa. Ça monte sec.
Vers midi, on atteint les glaciers. Le soleil tape fort mais il fait plutôt frais, les vestes sont de rigueur. On se pose cinq minutes pour enfiler les crampons, et en route pour la glace.
De loin, on croit que c'est tout plat, cette étendue blanche. En fait, c'est parsemé de petits monticules de glace, des pénitents qu'on appelle ça. Faut lever les jambes, ça fatigue. Par moments, il y a des crevasses à enjamber. Elles ne sont pas bien larges, d'accord, mais quand on ne voit pas le fond, une crevasse, ça reste une crevasse… Je fais bien attention où je mets les pieds au moment de traverser. D'autres fois, on passe sur de l'eau gelée. Le truc, c'est d'éviter de passer aux endroits où la glace est trop blanche, on a tendance à s'enfoncer, il vaut mieux préférer les zones sombres. Clopin-clopant, on continue à avancer et à 3 000 m, on ressent différemment les efforts. L'oxygène est plus rare, y a une atmosphère particulière. Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère, qu'elle me balance, la montagne. Ne prends pas la mouche, t'es belle mais t’es un rien capricieuse, que je lui réponds. Elle m'a plus jamais reparlé. Parait que l’altitude, ça peut faire délirer. On grimpe jusqu’à la Pointe du Dard à 3 204 m. J’y tiens à ces quatre derniers mètres. La vue est superbe, ça décoiffe. Aujourd'hui encore, on a de la chance, y a pas un nuage pour gâcher le paysage. On peut même dessiner le parcours de la veille. C’est ridicule, ce qu’on a couru, vu d’ici. Au retour, on allonge les pas et on se met même à courir sur l’eau gelée. Je trottine, moi aussi, mais je ne suis pas rassuré pour un sou.
Après environ deux heures de vie commune, on dit adieu aux glaciers. Retirer les crampons, c’est une sorte de libération. Jusqu’ici, on avait pris notre temps, mais pour deux parigots qui ont un train à prendre, dont moi, on va devoir accélérer. Toujours pressés, ces parisiens ! D'après le guide, on est à 45 minutes de l'arrivée. Le passage dans la caillasse avec des petits graviers n’est pas plus agréable qu’à l’aller. Une bonne heure plus tard, on retrouve enfin de la verdure et des sentiers plus praticables. Petite pause près d’une cascade, on en profite pour faire le plein des bidons. D’après le guide, on est toujours à 45 minutes de l'arrivée (ne jamais croire un profil, ni un bénévole, ni un guide). À partir de là, on descend à fond les ballons. Je me mets à aimer ça. On fait du slalom entre randonneurs. Certains commencent à ressentir les efforts de la veille, mais ils se forcent à courir. L’ultra-terrestre du trail, Kilian Jornet, avait intitulé son autobiographie "Courir ou mourir". Là, c'était plutôt "Courir ou rater son train". Tout à coup, on se retrouve nez-à-nez avec un torrent. Il n’est pas bien large, mais il a l'air puissant, quand même, du genre de ceux qui vous entraînent en bas en quelques secondes, et en plusieurs morceaux. Pas le temps de chercher un passage plus propice. Le guide le traverse sans sourciller ; moi, je sourcille. Je me sers des bâtons pour tâter le terrain, je pose un premier pied, puis le second… Le courant est fort, nom de diou ! C’est pas le moment de résoudre des équations du second degré, je me dépêche de traverser.
Le reste de la descente se fera rapidement. On en aura cassé, de la fibre, aujourd’hui. C’est pas bien grave, ça repoussera. Au compteur, on aurait parcouru en 7h près de 25 km et au moins 1 500 m de dénivelé. Un bilan plutôt honnête pour un décrassage… Grâce à d’aimables jurassiens, on l’a eu, finalement, ce train ! Le choc, c'est de passer en quelques heures de l'air pollué des sommets à l'air pur du métro.
Comprenne qui voudra, moi mon regret… ben j’en ai pas. J’ai eu ce que je voulais. Je ne saurais même pas dire si j’ai préféré le trail ou la rando-trail, je me suis éclaté à enchaîner les deux. La météo y était pour beaucoup ; à un jour près, on se prenait du brouillard, de la pluie et de l'orage par-dessus le marché. En matière de conditions dantesques, j’avais déjà bien été servi l’autre fois, c’était franchement pas la peine de remettre ça. Belles et capricieuses, toutes les mêmes, ces montagnes ! En espérant que l'une d'elles me reparle un jour…
Si on fait le compte, j’aurai randonné avec Fabien Antolinos, papoté avec Dawa Sherpa et fait la bise à Manikala Rai. Sans en tirer quelque gloriole mal placée, ça montre à quel point ces immenses champions qui font des efforts surhumains restent incroyablement accessibles. L'esprit trail, c'est un peu comme l'esprit Canal, plus on en parle, moins ça existe, mais je ne connais pas beaucoup d'autres disciplines où l’on puisse aussi facilement aborder des géants, où les premiers terminent ex aequo, main dans la main, et où l’on se sente autant en harmonie avec la nature, avec sa nature.
Désolé, j'ai failli faire court.
PS: Merci à JB pour les photos de la rando.
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5 commentaires
Commentaire de oc12 posté le 15-08-2015 à 10:42:59
C'est vrai que toutes ces courses françaises aux noms anglais ou approchant... Donc je vous invite au Trail du Caroux qui malgré les 30 km et quelques m'a aussi demandé presque 7 h. d'efforts sans trop flâner... On dépasse pas les mille d'altitude mais ce petit massif occitan en surprend plus d'un. Bonnes courses!
Commentaire de JuCB posté le 15-08-2015 à 20:38:16
si le seul défaut d'une course est son nom...
Commentaire de Kevinkikour posté le 16-08-2015 à 12:25:52
Oui, par exemple, on pourrait remplacer le mot "trail" par "course à pied nature de longue distance sur sentiers, chemins et terrain accidenté"...
C'est noté pour la course à pied nature de longue distance sur sentiers, chemins et terrain accidenté du Caroux.
Commentaire de JuCB posté le 15-08-2015 à 20:40:21
1er 30000 : j'espère qu'ils t'ont fait un baptême !!!
En tout cas, avec JB, vous avez bien optimisé le WE.
Commentaire de Kevinkikour posté le 16-08-2015 à 12:27:19
Un pur baptême de l’air, oui !
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