Récit de la course : Lyon Urban Trail LUT by Night - 24 km 2014, par Vik

L'auteur : Vik

La course : Lyon Urban Trail LUT by Night - 24 km

Date : 8/11/2014

Lieu : Lyon 01 (Rhône)

Affichage : 2860 vues

Distance : 24km

Objectif : Se dépenser

2 commentaires

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LUT by night, première édition réussie !

Généralité

 

A un mois de la saintélyon, la première édition de la Lyon Urban Trail by night se déroulait hier.

Une bonne préparation pour la STL, un peu d'originalité et de piquant pour les lyonnais...

Beaucoup d'escaliers, 2 passages à fourvière. Parcours plutôt très sympatique pour de l'urbain.

L'organisation était au top. Impressionant de ne voir aucun accrochage, probleme quel qu'il soit, avec 4000 personnes.

Les deux seuls points noirs sont les départs proches des vagues, et notamment des 13km et 24km qui partagent le parcours pendant 10km,

et le manque de saucifflard aux ravitos :-)

 

Une impression que j'ai eu, est que beaucoup envoyaient du lourd, se donnaient à fond. Avec des profils de courreur(ses) variés. L'effet "dernière course de la saison" pour ceux qui ne font pas la STL ?

 

Mon récit à moi

L'avant course: Je devais être sérieux, mais je me laisse avoir en traquenard par les collègues. Afterwork vendredi soir, avec boissons alcoolisées, moulte burgers/steack hachés. 5h de sommeil car intervention pour pose de fibre prévue tôt le matin. qui se terminera à 13h finalement. Du coup, à 14h j'ai encore rien mangé. Il faut que j'arrête cette habitude d'être à moitié fracasse ou pas préparé pour les courses...
Je vais chercher mon dossard à pieds, en envoyant bien dans les montées, alors que c'est un peu tôt pour l'échauffement. Mais histoire de tester les restes du jurky de jeudi midi avec les collègues :D

Je remonte à croix rousse, j'ai la dalle, mais il est trop tard pour manger. Je sais que si je suis peu sujet à la gerbouille, je suis bien plus faible au niveau chiasse du courreur. Donc quelques noisettes, 3 bananes, et ça ira.

Je m'éfondre 20mn pour somnoller, et quand le reveil sonne je me dépêche de m'habiller/préparer. Pas de rechange, j'y vais tout prêt.
Je décide de tenter le mix saint yorre / eau du robinet dans le camelbag, plus une pincée de sel. Pas de gels, pas de barres, tout pressé j'oubli le GPS.

Je monte à vieux lyon en courrant, cette fois ci c'est l'heure de l'échauffement.

Je me retrouve au tout début de la seconde vague. certains preferent passer sous le ruban pour être dans la première. Je prefere rester en début de vague et remonter les autres plus tard, pour faire un bon départ plutot qu'etre en cul de bouchon.

Départ. On est partis comme des balles... Environ 10ieme de la vague, j'envoie comme je peux en quasi seuil aérobie. Après un peu de descente, on attaque direct de l'escalier bien costaud. c'est dur, mais ça me va, j'aime pas le plat.

Au KM 4, je demande où on en est à une personne équipée d'un gps. Ah ouai, seulement 4A ce rythme, "on", en tout cas "je" vais finir grillé avant la fin. Mais je ne me fais pas beaucoup remonter, et  c'est moi qui remonte des 24, et des 13km... "des rouges et des bleus"

Alors je continue. Vers le KM 7/8, j'ai vraiment ouvert les poumons. Je suis bien. ça bouchonne dans les escaliers, ce qui me permet de calmer un peu la machine, pour mieux relancer derrière. Je reste sur des efforts que je pense pouvoir tenir sur la distance.

Eviter la blessure, eviter la crampe, d'être grillé. Mais je me suis jamais senti aussi bien au niveau souffle.

Pas d'arrêt au premier ravito. Apres le split avec les bleus, je demande où on en est et le temps. 10km, 1h10. Pas mal. Je me permets de penser qu'il y a moyen de faire un temps malgré tout. Mais ne pas m'enflammer. Je sens que les jambes sont moins contentes que les poumons. Je courre assez peu sur goudron, c'est une surface que je n'aime pas et qui me fait mal. Mais je vais tenter de continuer à ce rythme. "sérénité", c'est le mot que je me répète en boucle dans la caboche.

Je remarque que beaucoup de courreurs tentent de rouler à une allure constante. Beaucoup tentent de courrir au maximum dans les montées, mais ne dévallent pas les descentes. Etonnant. Une habitude de course sur route ?
A l'inverse, je marche (rapide) des qu'une montée m'apparait un peu longue, et je détalle à ~16-17km/h dans les bonnes descentes. Ce qui fait que je joue à cache cache avec pas mal de courreurs :D

2eme ravito: erreur stratégique, je me tatte à remplir le camelbag, prends du temps à l'enlever car noué sur le torse. J'aurais du prévoir ou ne pas le remplir. Pas de sauciflard, merde. Il me faut du sel, ça sera biscuits apéro et émental. Enfin c'est surtout pour le mental, car il reste que 8km.

8km éprouvants, les muscles commencent à se plaindre. Je marche plus, relance quand même des que je peux. J'essaie d'être constant.

les derniers 3km sont très difficile. Il faut remonter à fourvière ! J'aime bien finir en descente, mais non, là, il va falloir souffrir ! Je fais les derniers 500m au mental, en discutant avec quelques voisins. On lutte tous contre une crampe qui va pas tarder. Peut être que certains l'ont déja.

ça encourage d'être tous dans le même bateau, à quelques mêtres de l'arrivée :-)

 

Hop fini. Quels coca, bananes, étirements. C'est l'heure de rentrer, car ça caille sévère. Et refroidi, je me rend compte que j'ai mal au talon droit. Bon ben retour au bercail à croix rousse en boitant. ça doit pas être grand chose, mais encore une fourberie de la dureté de l'alsphalte !

 

La minute maïté

St yorre + eau dans le camelbag: top, je referais ! J'ai bu beaucoup de st yorre dernièrement pendant/après effort mais j'avait pas encore testé pendant en CAP.

Par contre avoir mangé si peu en avant course et n'avoir quasiment rien mangé pendant m'a fait finir bien cuit, mais à retardement. 1h30 après la fin de la course, je commencait à sombrer et j'avais vraiment besoin de manger. je me le note dans un coin, pour mes objectifs d'ultra endurance dans quelques temps.

 

Le coup de gueule

Les connards qui jettent leur tubes de gel usagés et autres saloperies par terre devraient être listés et interdits de course. Enfin c'est impossible à surveiller, alors qu'ils se prennent un bon gros facia latta, une périostite ou une déchirure du tendon d'achille qu'on puisse garder nos routes et chemin un minimum propre.

Oui, j'en ai vu beaucoup (par terre, remarqué personne en particulier jeter)

2 commentaires

Commentaire de Mustang posté le 09-11-2014 à 20:44:05

le côté "by night" manque totalement au récit, dommage !

Commentaire de Vik posté le 09-11-2014 à 21:57:03

C'est vrai. Le côté urbain et ma concentration sur le parcours m'ont fait passer cet aspect sous silence.
Autant j'adore l'atmosphere d'une sortie en solo ou en petit groupe à la frontale en sous bois, autant j'ai été assez insensible au by night de cette course. ça aurait été en pleine journée que ça n'aurait pas changé grand chose.

J'espère avoir un autre regard sur la saintexpress !

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