Récit de la course : La Val'Lyonnaise - 26 km 2014, par la mouette avinée

L'auteur : la mouette avinée

La course : La Val'Lyonnaise - 26 km

Date : 26/10/2014

Lieu : Vaugneray (Rhône)

Affichage : 1258 vues

Distance : 26km

Objectif : Se défoncer

1 commentaire

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La course qu'elle pique (un peu) les jambes

C'est ce que je me suis dit en franchissant la ligne d'arrivée, et l'impression a été confirmée aussi le lendemain toute la journée...

Je sais pas si c'est en raison de mon manque de forme actuel ou de l'envie de m'entrainer un peu moindre depuis un mois mais j'en ai sacrément chié au niveau des cuisses ><

Inscrit de longue date sur vos conseils avisés, j'ai un peu levé le pied niveau prépa depuis ma bonne édition de la nuit des cabornes... Pas mal de picole, des séances planifiées à l'arrache, bref, un retour à mes petits défauts habituels héhé.

Depuis, j'ai aussi appris que j'allais devoir me faire opérer des croisés, moralement je pense avoir un peu accusé le coup, car avec 6 mois d'interruption à la clé, j'ai un peu l'impression d'être coupé dans mon élan...

M'enfin allez passons, 10 jours avant l'épreuve je me remets un peu en selle avec une petite reco bien sympathique (sauf pour notre aigle des Bauges) Soucieux - Gerland et je commence un peu à me renseigner sur le profil de la course... Pas mal de mecs de mon asso me préviennent que les éditions précédentes étaient très roulantes, et je commence un peu à flipper car je ne suis pas très rapide sur route et j'ai besoin de portions "trail" pour récupérer en marchant en montée... Grosses interrogations donc quant à ma capacité à tenir l'effort sur la fin de course, et puis faut dire que vous m'avez pas aidé avec votre histoire de col de la Voie verte là...

Bon bref, histoire de pas répéter la même connerie que lors de ma dernière course (grosse minasse à la bière et au rhum la veille + 4h de sommeil, aaaaaaaaaaah le Ch'Nord!), je zappe le salon des vignerons le samedi puis vais au lit "tôt" histoire d'être plus ou moins frais...

Le réveil pique malgré l'heure de sommeil supplémentaire en cadeau. Je m'en veux de ne pas avoir préparé mes affaires la veille car je cherche en vain ma ceinture cardio que je ne trouve plus, et je vais courir avec un sac tout neuf que je ne connais pas du tout...

Ma copine m'accompagne car elle sera bénévole, ça caille dehors putain j'ai envie de retourner au lit... A vaugneray il fait encore plus froid, je dubite de plus en plus sur l'intérêt de ma présence ici mais bon, après un bon échauffement je devrais être dans de meilleures dispositions...

Arrivé un peu ric rac je ne croise que quelques kikourous, je récupère mon dossard et le panier garni rapido et file me changer à la voiture... Là premier bémol : j'ai trop bu de boisson d'attente, et j'ai une monstrueuse envie de pisser. Problème : il y a de l'effervescence partout dehors : des coureurs et des coureuses, des scouts qui font la circulation, des passants, des mamans des grands parents des enfants etc... Je ne peux donc pas uriner comme un malpropre dehors, et décide donc d'aller utiliser les chiottes du gymnase... Sauf qu'il n'y a qu'UN SEUL putain de chiotte dans le gymnase. La queue est longue (hé ho tout doux les allusions), le temps passe... Je prends mon ticket 30 min avant le départ de la course... 15 min avant le départ seulement 3 mecs sont allés déposer les enfants à la piscine, ça n'avance pas, je fais déjà une croix sur l'échauffement... A ce moment là le speaker a l'idée de génie d'annoncer qu'il y a des chiottes de dispos à la piscine... Merci mais bon c'est un peu tard maintenant, la prochaine fois faudrait penser à l'indiquer avant et / ou à mettre des panneaux WC sur l'entrée de la dite piscine... Je me tâte à sortir quand même pour aller pisser à l'arrache dehors mais la zone de départ s'est bien remplie, fuck! Prendre le départ et pisser 500 mètres plus loin dans un champ? AVec ce que j'ai bu je vais perdre 2 minutes... Je prends mon mal en patience, c'est enfin mon tour... Je me déleste de quelques litres, je file sur la ligne où je retrouve Mazouth et Kirioca... A 30s du départ erf! Pour l'échauffement on repassera, je suis crispé du coup, rien ne se passe comme prévu, j'ai envie de rentrer et de me fouttre sous la couette!

J'arrête là, un pavé (dans la mare) sur les chiottes c'est peut-être un poil de trop...

Le départ est donné, on est pas trop mal placés avec mes deux accolytes mais sans plus, j'ai besoin de gratter des places car je sais que je vais devoir marcher dans la montée vers Malval, et si je ne m'extirpe pas de la masse rapidement, je risque de perdre trop de places au classement... Je décide donc de faire les premiers kilomètres sur un rythme "modéré" à 11,5. J'avais un peu regardé la vidéo de reco postée un peu plus tôt sur le forum mais n'étant toujours pas réveillé, je ne reconnais pas grand chose... A un moment je suis un Kikou à short et casquette rouge, jean Phi peut-être? Cela ne dure pas longtemps car il s'envole très vite, je suis un peu perdu sans mon cardio et du coup je préfère essayer de gérer tranquillou, surtout que ça cavale déjà bien vite dans les descentes... Les premier ravito arrive très vite, j'en profite pour boire pas mal d'eau car je galère avec la poche à flotte de mon nouveau sac (Quechua Extend O 10). Quelle merde la pipette putain, t'as beau aspirer comme un taré rien ne vient, saloperie! J'en profite pour retirer mes gants et ma veste car il fait bien plus chaud qu'à l'aube, le brouillard a disparu le soleil chauffe, c'est cool on a droit à un temps de ouf!

Je sais pas trp où se situe ce ravito par rapport à l'ascension mais il me semble que le sommet est vers le 8ème kilomètre, donc il doit en rester encore 3. Double coup de chapeau : aux ravitos tous les 5 bornes, c'est cool ça change de certaines courses où y'en a tous les 8/9 kilos. Et aux petites bornes kilométriques justement, présentes tous les kilomètres. Ca permet de voir le défilement de la course sans devoir rester les yeux fixés sur sa montre gps. J'en chie un poil dans la montée, comme d'hab' je ne peux pas courir, je suis plus à l'aise quand je marche à grandes enjambées. Je n'ai aucune idée de mon classement mais je dois être à ma place dans ce groupe car ça ne se double pas trop : on a tous plus ou moins le même rythme. On arrive au col assez vite, là je reconnais le petit chemin qui monte encore que j'avais vu dans la vidéo : c'est assez technique avec pas mal de cailasse et de racines. Je fais bien gaffe à mon genou, pas de bêtises le chirurgien ne serait pas très enjoué je pense. APrès un dernier coup de cul on change de direction et ça bascule un peu : on doit avoir passé le point culminant. Le rythme s'accélère, quelques flèches déboulent de l'arrière et fument tout le monde, dont un mec super costaud au physique de pistard qui me déboite et disparait de mn champ de vision en 30 secondes... Ouf!

La descente de Malval est très roulante, je flippe toujours pour mon genou du coup j'essaye de suivre une petit groupe de 5-6 personnes dont des membres du Crewstache, avec la nana qui terminera 2nde ou 3ème féminine... Je n'arrive pas à recoller, je dois resté concentré sur mes appuis... Ca défile très vite, on passe le camping de la luère puis on tourne à gauche vers Pollionnay je pense. On retrouve la route : les appuis sont plus durs, ça relance beaucoup, je sens que je suis moins à l'aise sur ce type de revêtement. Second ravito, je n'en ai pas trop besoins mais je m'arrête quand même une petite minute pour boire un peu de flotte et remercier les bénévoles... Finalement je ferai ça à chaque ravito héhé. Mon petite groupe "lièvre" ne s'est pas arrêté, je me retrouve donc en chase patate, grr! 

 

Par contre, point positif : les routes cont quand mêmeassez défoncées, et c'est quand même bien plus drôle et moins monoton que le Run in Lyon. D'autant que de temps en temps, un petit bout de chemin vient égayer la balade. Va s'ensuivre une longue succession de petites montées et petites descentes à travers Pollionay, Sainte Consorce et Grézieu. Je garde toujours mon petit groupe en point de mire et j'assiste pendant une bonne heure à la bataille pour la 2nde place féminine entre 2 concurrentes chaucune aidée d'un pacer qui se rendent coup sur coup : une est plus à l'aise en montée, l'autre lui met la patée sur le plat. Je les dépasse un moment mais ça ne durera pas : au sommet du dernier coup de cul vers le dernier ravito, les 2 s'envolent et je ne les reverrai plus.

La fin de course approche, il me semble compliqué de passer sous les 2h15 maintenant, je n'arrive plus à relancer. Mes impressions sont mitigées : je suis pas trop mal mais je n'arrive pas à accélérer. De plus, je commence sérieusement à en chier et des crampes arrivent juste au niveau du dernier ravito. Saloperie de poches à eau Décath qui m'a empêché de bien m'hydrater. Je laisse partir un groupe au niveau du terrain de foot que l'on longe peu avant la voie verte, Janolesurfer devait être dedans. Je préfère ralentir que devoir m'arrêter perclu de crampes. J'arrive à remonter 2-3 mecs au train au début de la voie verte, ensuite je m'applique à distancer mon poursuivant et j'essaye de revenir sur "Michel" je crois, qui me précède avec son maillot du marathon de Paris. Je le remonte petit à petit mais vu qu'il a fait al course tout le long devant moi, je ne veux pas le sprinter, et je termine juste derrière lui. 

 

La voie verte m'a paru interminable, je n'ai pas spécialement été embêté par son "col" mais plus par la longueur et la monotonie de ces 2 derniers kilomètres. Je passe la ligne avec délivrance, je suis fumé. 2h20 et quelques, mi figue mi raisin. Je pensais le parcours plus aisé, je prends une petite claque derrière la tête. J'apperçois Yohan Stuck qui discute tranquillou avec du monde, je ne savais pas qu'il était aligné, il a du gagner haut la main me dis-je à ce moment là...

Je n'apperçois pas de suite le ravito d'arrivée à cause de la fanfarre posée devant, je tourne sans trouver dans le gymnase. Finalement je retrouve ma copine derrière les traiteaux dehors juste derrière les musiciens. Je file me changer et je retrouve 2-3 kikourous, dont Kirioca qui enlève haut la main un sprint final de toute beauté héhé.

J'en profite également pour aller voir les élèves en ostéo : j'ai gagné ma journée puisque j'apprends que j'ai une jambe bien plus longue que l'autre et que mes 2 chevilles sont très calcifiées... Je vais devoir rendre visite à un podologue et faire quelques séances d'ostéo, youhou, putain de corps en kit, grr!

Le soir même on décide de faire honneur au contenu du panier offert avec des potes : le pinard et le fromage passent crème!

 

En résumé, une super orga (sauf les chiottes j'insiste ^^), je ne suis pas resté pour le repas ni pour la piscine mais c'était très bien ficelé.

Un peu trop de route à mon goût mais on m'avait prévenu. Ca reste une belle course quand même ceci dit! J'y reviendrai certainement l'an prochain si toutes mes opérations se passent bien :D

1 commentaire

Commentaire de Arclusaz posté le 02-11-2014 à 13:24:13

merci, j'ai bien ri, y a du style, c'est sur !
Pour le "pipi de la peur, tu serais parti tranquillement t'échauffer,tu aurais trouvé plein d'endroits "tranquilles" pour te soulager : ah, ces jeunes, sont fringants, fous-fous, y a du potentiel mais ils ont encore besoin des anciens...

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