L'auteur : ejouvin
La course : Trail 91
Date : 13/9/2014
Lieu : Mondeville (Essonne)
Affichage : 1762 vues
Distance : 93km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
18 autres récits :
Mondeville est pour moi un endroit chargé en symbole. Mon premier 50kms dans la douleur où j’aurai appris que ce genre de distance ne s’improvise pas vraiment, du moins à mon niveau. Donc fin 2013, quand je vois qu’ils réintroduisent un parcours de 91kms, l’envie d’y participer est très forte. Et puis, il ne faut pas se mentir non plus, en ayant vu le Gatinais en 2013, les interviews à chaque boucle, le côté mégalo donne envie de participer et d'avoir des petits moments de gloire. D’autant plus que je trouve les gens forts sympathiques et l’organisation parfaite à chaque fois que je m’y rends.
Problème, il est situé deux semaines avant le Saint Jacques que je veux également faire. Il va falloir faire un choix dans les objectifs. Finalement, je planifie la course en me disant que je la ferai un ton en dessous, pour préserver mes forces.
Sauf que rien ne va se passer comme prévu lors de la reprise post Montagn’Hard. Ma participation est plus que compromise afin de préserver mes chances pour le Saint Jacques mais surtout mon corps. Déçu de ne pas être en mesure de m’inscrire, je me fais une raison en disant que c’est le jeu.
Mais voilà, trois jours avant, je retrouve une grande partie de mes capacités. Ce n’est finalement pas une bonne nouvelle, car cela me fait oublier mes bonnes résolutions. Un petit rhume va tenter de me refroidir, mais celui-ci ne va pas durer suffisamment longtemps.
Et même une réparation tardive d’un PC ne pourra plus me faire revenir en arrière. Vendredi, c’est décidé, j’irai m’inscrire le samedi matin pour cette course. Mais cela sera en mode, je ne tape pas trop dans la machine, on y va juste pour s’amuser.
Donc vendredi soir, je prépare le sac, et n’oublie pas de changer le réveil. Objectif 3h pour avoir le temps de manger et de rouler tranquillement. Sauf que… la course c’est le SAMEDI, et paramétrer le réveil à 3h pour les jours de la semaine, et bien ça ne fonctionne pas bien. Malgré cela, je vais ouvrir les yeux à 3h20 tout seul, et me lever pour faire réchauffer le repas.
Arrivé à 5h sur place, il n’y a pas foule. Je suis le premier sur la parking et je peux m’inscrire sans stress. Et surprise, nous avons droit à un Tee Shirt sponsorisé par Team Outdoor, et op un de plus pour ma « collection » de goodies de mon magasin préféré, mais également un coupe-vent assez léger. Me reste un peu moins d’une heure pour organiser mon sac dans la salle, en cas de besoin lors des différents passages. Je me suis placé stratégiquement, juste devant une blondinette mimi comme tout, qui plairait à Bouk. Mais aujourd’hui, pas l’envie de faire le kéké, tout au plus je lui confirme que la veste sera de trop. Il ne fait absolument pas froid et vu la météo annoncée…
5h45, je m’aperçois que tout le monde s’est coiffé d’une frontale. Heuuu, est-ce vraiment nécessaire ? Ah bah oui en fait, suis-je bête, avec un départ à 6h du mat, il fait encore nuit et pour une bonne heure minimum. Bon bah, il va falloir se mettre dans un groupe, histoire de squatter les halos de lumières. Je te jure, tu fais du Trail et tu n’as pas de frontale, non mais Halo.
Bon 66 concurrents, cela ne fait pas foule et le départ ne provoquera aucun bouchon. Je repère Caro.s91 et Patricia.b. Voilà, j’ai trouvé le petit groupe avec qui je vais pouvoir effectuer la première heure de course. Mais le groupe va s’enrichir progressivement avec des concurrents qui considèrent qu’il faut profiter de la fraîcheur matinale pour avancer. Pas convaincu de cette stratégie, car se mettre en sur régime dès le départ de 90kms, ça risque de faire mal quand nous serons en plein soleil. Mais bon, on ne va pas commencer à polémiquer et je ne fais qu’écouter.
En tout cas, ça papote, ça papote et la traversée des champs s’effectue sans s’en rendre compte. Les premiers passages en forêt sont un peu compliqués sans lampe, alors je reste prudent. Mais le groupe est toujours compact et sur un rythme assez soutenu pour notre position dans le peloton. Cela n’empêche pas de se faire doubler, dont une féminine, croisée à de nombreuses reprises cette année, qui sera alors la première à cette instant.
Arrive la première bosse. Bon là, ça calme du monde et le gros paquet se transforme en une longue et fine file. Alors que nous marchons, la joie blonde revient et passe en trottinant dans la pente. Bon, si il y a match entre les féminines, ça promet…
Sauf qu’à la bascule, nous reprenons la course et les écarts se font déjà. Exit la 3ème, nous ne la verrons plus de la course. Un regroupement des forces s’effectuera après la première descente, mais pas pour longtemps. La seconde pente va clarifier la situation. Le groupe a plus ou moins explosé, les personnes ont pris leur rythme et les positions sont déjà révélatrices du résultat final.
Le jour commence à se lever, mais les passages dans les bois sont encore trop sombres pour que je sois autonome. Je reste donc avec caro.s91 pour parcourir au moins la première boucle ensemble. Elle a des déboires avec son cardio qui indique des FCs aberrantes. J’en rigole sur le coup, car je sais combien cela est frustrant et énervant de voir ce matériel déconner à plein tube.
Malgré notre rythme, nous n’avons pas la féminine en visu. Mince alors, elle doit envoyer du lourd, sommes-nous en train de prendre 30" par kilo ????
Incroyable comme le temps passe vite, et voilà que nous arrivons dans les fameux champs de retour au gymnase. Nous allons boucler ce premier acte facilement et sous l’annonce du speaker indiquant le passage de la première féminine. C’est juste impossible à la régulière puisque nous ne l’avons pas doublée. Mince elle a dû se perdre.
Durant la première boucle, caro.s91 m’a demandé ma stratégie au ravito. Pour ma part, c’est classique, remplissage des gourdes, deux trois verres à boire, remplir mes réserves de ravito et on repart. 1’ pas plus. Mais nous avons convenu que si elle se « dépêche » un peu, je l’attendrai plus qu’une minute. Et puis de toutes les façons, son objectif est de finir la journée sans blessure et moi de m’amuser. Alors, je ne suis pas à une minute et je profiterai de l’occasion pour utiliser les sanitaires encore propres.
La pause sera finalement assez rapide et nous repartons direction les champs. Au loin deux trois silhouettes, mais pas plus. Les écarts sont déjà importants. Et voilà que c’est mon cardio qui se met aussi à déconner. Il va m’indiquer des FCs dépassant très largement les 200. Bon bah ça promet pour la gestion. Cependant, caro.s91 semble être un parfait repère pour moi. Le rythme qu’elle impose correspond sensiblement à l’objectif du jour.
Et voilà que l’on attaque les passages dans les bois tous les deux. Les difficultés sont d’un tout autre niveau. Pentes beaucoup plus raides et terrain plus accidenté en descente. C’est usant pour un trail en Ile de France, mais tellement amusant Je peine à suivre dans les montées, mais je semble revenir dans les descentes. Se pose tout naturellement la question de la suite de la course. Si elle ou moi souhaite partir, on ne se l’interdit pas. Cependant, cette « mise au point » est totalement inutile à cet instant car le rythme est parfait pour nous deux en ce jour.
Donc pour le moment, nous faisons course commune en alternant le rôle de locomotive. C’est d’autant plus important, qu’il n’y a personne ni devant, ni derrière. Une ou deux fois, je crois voir un concurrent et tente d’effectuer un pointage. Sauf que ce sont soit des promeneurs, soit des poteaux… La palme reviendra à celui que je crois en course, qui est finalement en sens inverse.
Nous échangeons toujours, disons que j’écoute caro.s91 principalement, et nous tombons encore une fois d’accord. Si l’on se sent de relancer, ce n’est vraiment pas le moment, et il faudra attendre le milieu de la troisième boucle. Alors, on continue en « roue libre » sans taper dans les réserves. Certainement un peu en dessous de ce que l’on est capable de faire, mais encore une fois, il n’est absolument pas question de faire une perf, donc ça nous convient. Et malgré cela, nous allons atteindre les champs pour une deuxième fois sans vraiment s’en rendre compte.
A l’approche du stade, je vais buter sur une minuscule pierre dans le single. Je m’étale de tout mon long comme une crêpe. Mais le pouce est douloureux, comme quand on tape le petit doigt de pied sur un coin de table, en pire…. Je vais mettre cela sur le compte du choc et me dire que cela va passer.
Alors que nous avons parcouru 25kms sans voir âmes qui vivent, quelques silhouettes se dessinent à l’approche du ravito. Le second arrêt est un peu plus long. Le speaker va nous confirmer que l’autre féminine s’était bien perdue lors de la première boucle, mais qu’elle n’était pas si loin. Ah étonnant, nous n’avons personne, même dans les longs passages à découvert où il est possible de voir loin.
Comme nous sommes arrivés à sec, il est important de bien s’hydrater et de partir chargé le plus possible pour cette troisième période. D’autant plus que le soleil va commencer à chauffer et les nuages étant en vacances aujourd’hui…. Ca peut être compliqué.
Allez, nous repartons sur le même chemin de la boucle précédente. Et les doutes se confirment, ça chauffe grave… L’entrée sous les arbres est une vraie délivrance. La première montée n’est pas compliquée mais la bascule va changer le scénario de la journée. Elle me donne un avantage. Se pose la question un peu prématurément, se séparer maintenant ou attendre encore un peu pour voir comment se passe la suite.
Finalement, nous resterons ensemble surtout que cette boucle est très roulante. Il y a des petits single qui tourniquent mais également de larges chemins où il faut courir « vite ». Si l’on souhaite faire une performance, c’est dans cette partie que cela doit se jouer. Par contre, il faut avoir un très gros mental, car c’est assez monotone.
Nous allons nous faire passer par quelques relais, cassant un instant la monotonie. L’organisation aura pris les devants face aux températures élevées. Les signaleurs sont équipés de bouteilles d’eau, nous permettant de boire sans taper dans nos gourdes et de s’asperger le visage. Mais la fraicheur disparaît quasiment instantanément. Moi qui n’aime pas trop la chaleur, je crains la défaillance.
Le papotage s’est quasiment arrêté. Nos échanges se résument à des « Ca va le genoux ? », « Tu me dis quand tu marches » ou le régulier « Si ils ont de l’eau, je m’arrête ». A un moment, j’éprouve une légère lassitude et je commence à peiner, mais il faut au moins tenir jusqu’à la fin de la boucle.
Nous avons pris le temps de discuter de la suite des évènements. L’objectif est donc de consulter le kiné pendant la pause et voir si l’on continue notre périple commun. La pause sera beaucoup plus longue, permettant de manger un plat chaud, et de profiter des bénévoles.
Le premier en termine juste avant que l’on reparte et pour notre part nous allons partir deux trois minutes derrière les concurrents de la Découverte. Ce qui devrait nous permettre d’avoir un petit objectif, de s’accrocher et remonter lentement sur eux.
Sauf que le redémarrage est un peu plus compliqué et il fait encore un peu trop chaud. Cette dernière partie va devoir se faire au mental. La performance n’est pas en rendez-vous, mais cela correspond exactement à ce qui était prévu, finir sans se faire mal. Nous profiterons de chaque bouteille déposée le long du parcours pour boire et s’arroser la tête.
Alors que nous progressons en marchant dans un faux plat, je quitte ma coéquipière du jour pour une pause technique. Il faut quand même être stupide de ne pas avoir profité des installations du gymnase alors que je sentais le coup venir. J’indique à caro.s91 de ne surtout pas m’attendre, parce que normalement je dois pouvoir la rejoindre sur les prochaines descentes. L’arrêt était vraiment obligatoire et à voir mon offrande pour dame Nature, je me demande si mes parents ne m’auraient pas menti sur ma date de naissance. Je dois être plutôt taureau que cancer.
Je vois repasser un concurrent, un kikou silencieux, avec qui nous avons joué au yoyo au départ de l’ultime boucle. Evaluation de l’écart, environ 3 minutes, et je vais pouvoir estimer ma forme du moment lors de la remontée. Il va être surpris de me voir débarquer dans une descente, alors que je suis sur un rythme légèrement supérieur pour rejoindre caro.s91. Il me faudra du temps quand même pour effectuer la jonction, ce qui est de bonne augure pour la fin, malgré les pépins du jour.
Et nous voici sur le chemin du retour, après plusieurs passages sur des rochers et des descentes piégeuses du fait de la présence de racines et cailloux. Le chemin est le même que pour la troisième boucle, de larges chemins roulants où il faut débrancher le cerveau. J’attends avec impatience l’entrée dans les champs, synonyme de la quasi fin de course. Nous nous interdisons de marcher, il faut finir en trottinant coute que coute.
En voilà qui est chose faite, nous entamons le dernier passage à découvert. En reprenant un concurrent, je vais commettre une boulette en l'encourageant de s’accrocher que c’est bientôt la fin. « Mauvaise idée » car il me répondra « heu non, il me reste 20kms encore ». Mince, il est en train de terminer la 3ème boucle…
La dernière ligne droite est propice à la relance, puisque légèrement en descente. Et comme cela sent la fin, nous reprenons un tout petit peu de rythme pour atteindre une dernière fois ce single qui déboule sur le stade. Dernière pente, virage à gauche, direction le pointage et ….
Boum, je gratifie le public d’une dernière cabriole alors que je suis en train de décrocher mon dossard pour le donner à la cellule de chronométrage. Rigolade avec les bénévoles, à 2 mètres de la fin, devant tout le monde, je tombe comme une merde, la grande classe.
Rapide contrôle de l’état général. Pas de douleurs musculaires pour le moment, rien sur les articulations, ce qui est rassurant. Pourvu que cela dure et que cela ne soit pas uniquement dû au fait que je sois chaud. Par contre, le pouce de pied fait toujours mal sur le moment, il va falloir contrôler.
Je profite un petit peu de l’après course, discute avec d’illustres inconnus, et me décide à rentrer. Une fois arrivé à l’appartement, c’est vraiment la grosse fatigue. J’ai vraiment envie de dormir, mais la flemme de sortir de la voiture et remonter à l’appartement. Mais une fois que je me suis décidé, que je me retrouve dans mon chez moi, quelle délivrance…. La nuit sera appréciée. Par contre, confirmation sur le pouce, il est violet et légèrement enflé au réveil. Ce sera à surveiller, parce que même la marche pique un petit peu à ce niveau.
Encore une bien belle organisation réalisée à Mondeville, où nous avons été traités avec beaucoups d'attentions. Le fait de repasser toujours au gymnase est vraiment marrant, on revoit les mêmes bénévoles.
A J+1, mon orteil est toujours d'un superbe violet et un peu gonflé. J'espère rien de grave, mais vu que j'arrive à marcher, cela devrait aller.
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.09 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
21 commentaires
Commentaire de Mamanpat posté le 14-09-2014 à 17:27:05
A tombé ?! 2 fois !!! :-)
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 17:58:49
Même 3 fois ;)
Commentaire de Japhy posté le 14-09-2014 à 18:27:23
C'était le week-end des boulets de l'orteil ou quoi? Hier dans le Mercantour, je suis tombée deux fois, la deuxième sur le genou, mais la première je me suis foulée l'orteil qui est bleu aussi! J'espère qu'on ne va pas être dénoncé au FBI par David Vincent!
Sinon je te félicite d'avoir été raisonnable! Et surtout d'avoir eu ce moral pour faire 4 boucles identiques sous la chaleur!!!!
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 18:29:22
Les 4 boucles ne sont pas identiques ;)
Orteil violet et gonflé ce soir... C'est pas beau et ça picote :(
Commentaire de Japhy posté le 14-09-2014 à 19:53:32
Ho pardon, je n'avais rien compris, je croyais que c'était le cas comme vous aviez un tour d'avance sur ce pauvre gars.
J'espère que ça va aller ton orteil, laisse le se reposer un peu.
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 20:34:06
Il faut dire que ce n'était pas très clair dans mon récit. Quand on a fai la course, c'est évident, mais sans connaître le aprcours... En fait, la fin de la 3ème et 4ème boucle était identique. Certains pourraient s'en plaindre, moi pas car je suis poisson rouge et je n'arrivais pas à me repérer, sauf une fois dans les fameux champs. Et encore, sur la dernière j'étais incapable de dire combien de kilos il restait, alors je trotinais sans discontinu.
Commentaire de Mamanpat posté le 14-09-2014 à 20:21:04
Tu me répares tout ça illico pour le St Jacques !!!
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 20:36:07
Bah si cela ne tenait qu'à moi, cela serait déjà réparé.
Mais ne connaissant pas le diagnostic, il m'est impossible de me prononcer. A priori pas de fracture, juste un gros bleu.
A voir dans les jours qui viennent comment se comporte l'appui sur le pied. En tout cas, j'ai été sage, pas de sortie aujourd'hui.
Ca devrait passer pour le Saint Jacques. Mais ça m'étonnerait que je sois dans la même forme que l'année dernière...
Commentaire de Patricia.B posté le 14-09-2014 à 18:07:58
C'est bien de lire comment la course s'est passée en tête.
Je vous ai suivi jusqu'à la première bosse, après mon instinct m'a dit de me calmer. Un peu plus de 10 de moyenne sur les 7 premiers km ça met en jambes mais il fallait que j'en garde sous le pied.
Anne-Marie s'est effectivement perdue d'après ce qu'elle m'a dit lorsqu'elle m'a doublée pour la deuxième fois dans la première boucle.
Remets-toi bien avec ton orteil bleu
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 18:28:25
C'est clair que c'est parti assez rapide. Avec les jambes si c'était un objectif, cela aurait un très bon départ pour une belle performance.
Mais les circonstances en ont voulu autrement.
C'est vraiment dommage pour la dite Anne-Marie, il aurait préférable une bonne bataille à la régulière.
Effectivement, il va falloir se reposer maintenant.
Commentaire de caro.s91 posté le 14-09-2014 à 19:06:05
Etienne,
ce n'était pas prémédité au départ, et ca s'est fait comme ca, mais en tout cas, on a fait un bon duo sur ces 92km et j'ai bien apprécié de t'avoir à mes côtés (ou plutôt devant sur la B4 !!!) alors que je souffrais dans mon genou (puis musculairement). Un enchaînement GRP - Trail 91, ca se sent dans les pattes, même quand on est en forme !!! Donc Trail 91- St Jacques, ca ne devrait pas être très simple, même si de fait je t'ai ralenti sur la fin.
A bientôt.
Bonne récup et soigne ton orteil.
Caro
PS: on finit tout de même à 10km/h le dernier km !
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 20:32:15
Absolument pas prémédité. Cela s'est construit au fil de la course. A un moment donné, soit toi, soit moi pouvait partir. Finalement, au bout d'un moment et vu l'objectif commun, de ne pas se faire mal, il était beaucoup plus sympa de rester ensemble.
Et c'est bien l'essentiel finalement, nous avons passé une belle journée à gambader dans la forêt.
Vu la vitesse sur la fin, et dire que tu ne voulais même courir sur la dernière petite pente de 3m... Le final a été sympa avec cette dernière petite accélération.
Commentaire de caro.s91 posté le 14-09-2014 à 20:52:56
Oui, c'était sympa d'accélérer à la fin. Comme quoi nous n'étions pas (complètement) cuits. :)
Je croise les doigts (de pied) pour ton orteil !
Commentaire de gdraid posté le 14-09-2014 à 21:52:14
Merci Etienne, ton récit de course est sympa. Le suivi boucle après boucle est aisé à lire.
J'imagine bien votre complicité de course avec la talentueuse amie Caro, qui semble repartir de plus bel, vers de nombreux podiums.
PS : tu craignais pour la propreté des WC en cours de journée, et bien trompes toi, les coureurs ont laissé ces lieux propres, comme ils les avaient trouvé en arrivant.
J'en suis un bénévole témoin, de corvée de ch..... ce dimanche matin, pour tout remettre tout en ordre après cette journée de courses de 5h00 à 23h15, heure d'arrivée du dernier Finisher des 92km en 17h00 et 16 secondes. Bravo pour lui Vincent, le dossard 600, arrivé exténué mais toujours souriant !
Il fut applaudi comme il se doit, il eut le droit à son repas chaud, et même à une coupe de champagne pour l'anniversaire de Michel le bénévole pisteur en VTT, qui fêtait son passage à 70 ans !
Martine Delhotal lui remis sous les compliments de son mari Jean-Pierre, une élégante coupe réalisée par les souffleurs de verre de la verrerie d'art du village voisin de Soisy-sur-Ecole.
JC
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 23:30:46
Effectivement, j'ai vu la dernière V2F repartir, alors que j'étais encore dans la salle, et je me disais que c'était de la pure folie.
Puis, j'en ai vu un autre un partir alors que j'étais dans la voiture et là je me suis "Whaouuu, la soirée va être longue pour tout le monde". A l'attaque de la dernière boucle, il avait déjà l'air fatigué. Quel courage de sa part...
En tout cas, je reviendrai avec plaisir pour ce format ou un autre. Même si les "petits" formats ne sont vraiment pas fait pour moi, trop rapide et je me prends des mines à chaque fois.
Bravo pour l'organisation.
Commentaire de Virgule posté le 16-09-2014 à 21:18:07
J'ai un peu 24 h de retard (contrainte boulot), mais pourquoi c'était de la pure folie le départ à 18h50 de la dernière V2F ?
Commentaire de ejouvin posté le 16-09-2014 à 21:29:46
Je trouvais qu'il était déjà bien tard, que nous avions eu bien chaud et je ne me voyais pas du tout partir pour la dernière boucle à sa place, très certainement dans le noir.
Mais bon, tout le monde est rentré à bon port et c'est bien là l'essentiel, que tout le monde prenne du plaisir sur ces courses intimistes, mais au combien bien organisées.
Commentaire de Jean-Phi posté le 14-09-2014 à 23:21:46
Oh le fou ! Un 90 bornes 15 jours avant le st Jacques ! Ben mon taureau ! Hormis t'exploser comme une bouse j'espère que tu auras récupérer ton doigt de pied. Bravo pour l'accompagnement de caro. Tu fais donc 1° féminine. C'est une 1° non ?
A dans 15 jours !
Commentaire de ejouvin posté le 14-09-2014 à 23:33:25
Non ce n'est pas une première ;)
Et puis je ne suis pas 1° féminine, car elle a terminé devant. Elle méritait tous les honneurs en interview à l'arrivée.
Oui je suis d'accord avec toi, c'est de la pure folie et je sais que c'est une bétise ce que j'ai fait. Par contre, pas de problème au niveau des jambes le lendemain. Dommage que le pouce ait pris un coup...
Nous verrons bien dans 15 jours.
Commentaire de timewarp posté le 15-09-2014 à 23:50:24
Super recit !
J'ai l'impression de revivre les grandes étapes de ce gros morceau qu'est ce trail 91. Figures toi que par rapport à la frontale, je me suis dit, que tu étais vraiment gonflé de partir sans, car on y voyait vraiment rien. Sur le coup j'ai trouvé ce choix très audacieux !
En tout cas tu as maîtrisé ta course, car lorsque tu m'as redoublé après ta pause technique, tu l'as fait avec une telle aisance, que je me suis dit, la vache il en a encore sous le pied après 75 kils: RESPECT !!!
Bonne récup et surtout bon St Jacques.
Le kikou silencieux
Commentaire de ejouvin posté le 16-09-2014 à 01:05:24
Merci.
Le choix de frontale était stupide en deux points. Le premier est qu'il faisait nuit, et même au petit matin dans les bois on n'y voyait rien. Le deuxième, c'est que je n'y ai même pas pensé trente secondes à la prendre...
Mais bon, en squattant la lumière de deux trois personnes, cela passait mais il ne faut pas le refaire.
Concernant la fin de course, effectivement j'avais encore des jambes. Cela m'a rassuré sur ma forme du moment, mais il est vrai que je n'avais pas trop tapé dans la machine.
Rendez vous dans deux semaines pour voir comment se passe le St Jacques.
Bonne récupération à toi aussi.
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.