Communauté des sports d'endurance

La Fée Blanche, très blanche !!

 

 

 

Une semaine après le soleil de Barcelone me voici à Margeriaz (73), haut-lieu où le Bouk petit allait skier avec le Ski-Club de Bourgoin-Jallieu (38). D'ailleurs je me demande si j'y ai mis les pieds depuis !!! (1992 ?)

 

Une coursette qui était notée en gras sur mon agenda, du fait des retours toujours très positifs que j'en ai eus ! D'ailleurs, le succès sera au rendez-vous, avec 420 participants, sur un Trail Blanc, oui Madame !!!

 

Bref, voici un troisième témoignage kikouresque de cette Fée Blanche, les deux autres étant de mes comparses le Goéland et l'Ignoble, les maudits de kikourou. D'ailleurs la journée démarre très mal pour moi, puisque l'ignoble me sort dans un sms que je suis "sympa". Bref

 

Mais la suite du samedi n'est composée que de coups durs : cette course atteignait 7 kivaoù, seulement la chenille reporte sa reprise de la compétition, et __icecool__ m'indique son absence, pour d'obscures raisons médicales...

 

 

SONT DONC PRESENTS :

- l'ignoble

- cocogirl

- le doux manak (sa perf' mémorable du jour fait que je me force à ré-écouter du Béhémoth en écrivant ce récit)

- albacor dit l'ignoble2 avec tous ses supporters

Et aujourd'hui, il va pouvoir me fumer (ce qui ferait plaisir à beaucoup de monde). Malade depuis mercredi, une encore plus mauvaise alimentation, bref, ça sent le ragoût de Bouk cher au kéké. Par contre je tourne au Fervex, il me semble que ça dope (je demanderai au Faizan, le spécialiste du dopage au sein du TE 73).

 

En tout cas heureusement qu'ils sont là les potes, parce que sinon je ne croise aucune tête connue. Triste. :-(

Mais quel monde !!!

 

Avant de démarrer le vrai récit, un petit mot pour l'efficacité de l'OT des Aillons-Margériaz. Une très belle organisation, une inscription à 12 €uros, en cadeau on a droit à une tablette de chocolat ainsi qu'à une tome des Bauges, non vraiment, au top ! On comprend mieux les 420 participants.

Allez il faut y aller

BREF

Alors que certains n'ont toujours rien compris au saucisson et partent s'échauffer, je m'approche de l'arche de départ. Toujours ce monde ! J'interpelle Albacor pour qu'il se rapproche et c'est partiiiiiiiiiiiiiii

 

Si j'ai bien compris, on démarre par une boucle de 2 kms qui nous ramène à la station, avant de repartir dans la forêt. Et on démarre par de la côte ! On laisse monter le cardio et je reste prudemment dans la foulée d'Albacor, l'unique objectif du jour étant de ne pas être mangé (ou alors pas trop)

 

Ouf, les premières foulées sont rassurantes, ça me fait du bien de courir. Et coup de bol n°2 (mais je ne le saurai qu'au débriefing de notre course), le père Albacor n'a pas de bonnes jambes dans ce début de course. Et vlan que je te mets un uppercut façon kéké en doublant au kilomètre 0.6 en diagonale limite accélération kenyane ! Légitimement, Albacor m'insulte, des propos qui n'ont pas leur place dans notre joli sport

 

Fin du premier kilomètre, on arrive à un espèce de front de piste avec ce qui sera le passage le plus pentu de la course. Surtout ne pas marcher. Ca passe. Mais dans le faux-plat qui suit, qui est juste derrière ? Une vision d'horreur, le capitaine conserve !!! Je remets une accélération, mais mince, ça sent le combat saucissonesque durant 10 kms, moi qui suis tout affaibli (et si gentil)

 

Descente d'une piste bleue, on repasse devant le départ, je glisse à Madame Albacor "dis-lui que je suis pas à fond" et file dans l'entame du 3ème kilomètre. Mais le bouk est chassé, le bouk est en danger, et je me garde bien de beugler mes "Bouuuk" habituels... Tout le monde a allumé sa frontale, et la neige tombe toujours... Magique !

 

Et là on va faire une ellipse façon "les Marie", car du km3 au km8 c'est trop zarbi ! On ne fait que courir sur du faux-plat descendant ?! Et en plus ça zigzague à souhait, donc avec les frontales c'est hyper-chouette ! Quant à la course, les positions sont plus ou moins figées, ça fait yo-yo entre tous, hormis qu'au premier faux-plat montant j'en vois qui marchent, hé ho !

 

 Où l'on comprend mieux pourquoi le bouk n'arrive pas à se repérer niveau d'orientation

Et ce qui devait (mathématiquement) nous attendre arrive, les deux derniers kilomètres sont en montée avec 2-3 relances. Heureusement c'est la fin de course donc on peut piocher dans le dur.

 

Nota : au dernier lacet, la bénévole indique "plus que 800m... de montée!", je lâche un grossier "put***", "hé, on dit pas put***, on dit on y va" !!!

 

Un chamois sorti de nulle part me déposera littéralement, ouch, ça fait mal. En même temps il doit avoir 17 ans et 12 mois.

 

Et enfin voici l'arche, je fais l'effort d'aller glaner une place de plus mais le type ne m'a pas attendu pour sprinter de son côté aussi, flûte, mais surprise il ne tient pas et je glane donc cette place ! C'est toujours ça de pris sur cette course relevée façon trail du MSM. En tout cas une superbe arrivée avec des torches en bord de piste !!

 

57'58 et 193ème sur 387. Que j'ai bien fait d'aller chercher cette dernière position, je rentre pile dans la première moitié, à une position près !!! Le chrono témoigne bien qu'il s'agit d'un des trails blancs les plus "faciles" que j'ai courus. Roulant, pas pentu, non vraiment c'est tip-top !

Manak aérien en 47' (devant Martin Kuashev). L'ignoble rétablit sa hiérarchie avec un 51' ce qui ravira le goéland, et Albacor juste dans mes talons en 59'59 (ouf).

 

Et voilà, c'est la fin des trails blancs, place aux course du Printemps !