Communauté des sports d'endurance

Et voilà, je reprends la saison trail comme j’ai terminé la dernière : dans les Vaux de Cernay !

Mais cette fois ci, il fait jour !!!

Un magnifique spot pour se dégourdir les gambettes et autant dire qu’en ce 24 février, l’hiver n’est pas fini, la neige à recouvert le sol et les températures sont plutôt glacières.

L’arrivée jusqu’à la Sablière d’Auffargis était déjà du sport……« Automobile », il fallait plutôt être sur ses gardes pour éviter l’embrassade avec le fossé !

Des voitures garées dans tous les sens et 3 grosses tentes, c’est rigolo de voir tout ce monde dans cet endroit habituellement désert.

JP, Nico et Romain, mes collègues sont bien arrivés aussi. Plusieurs coureurs viennent me voir spontanément pour me parler de mes vidéos et de mon blog, ça fait plaisir, d’ailleurs n’hésitez pas à me contacter ou me laisser des commentaires, c’est toujours sympa de pouvoir partager !!

9h30, briefing sécurité de l’organisateur, la meute est compacte, 300 coureurs en tout et pour tout prêt à en découdre dans les « monts » d’Auffargis. L’ambiance est très bonne enfant et c’est ce qui me plait dans cette discipline!

Le départ est donné au son du Cor de chasse, je pars de derrière avec ma Gopro, histoire de ne pas me laisser embarquer par les coureurs affutés et avide de victoire. Je sors tout juste de mes séances de kiné et ce n’est pas le moment de replonger du côté obscur de la force, les objectifs sont encore loin…hihihi !!!

Après 200m de plat, on attaque illico avec une bonne montée pas trop dure mais qui permet de bien s’échauffer, voire se réchauffer.

Tout le monde en file indienne ensuite pour une partie du parcours que j’ai bien apprécié visuellement avec une vue sur les coureurs nous précédent sur plusieurs centaines de mètres. Les difficultés ne font que s’enchainer avec très peu de répit pour les cuisses et le cœur. Un excellent programme de fractionné !!!

Le contraste entre la neige et les monotraces foulés par le bloc de coureurs est de toute beauté.

Il fallait tout de même se méfier des ornières gelées et des descentes rocailleuses où l’on a vite fait de se plier une cheville ou se retrouver sur les fesses.

Le reste du temps, le terrain était très agréable avec beaucoup de tourbe, un bonheur pour les pieds!

J’accompagne un moment Romain et Nicolas, discutant de la 6000D de l’année dernière avec un autre concurrent qui s’est vu d’ailleurs sur ma vidéo, comme quoi… !!

Vers le 6/7éme km, il y avait un autre passage sympa avec une descente monotrace plongeant dans un mini tunnel, c’était fun malgré que sur le moment j’ai eu peur qu’il ne soit rempli de flotte !

Aux alentours du 10éme km, je me retrouve embarqué sur une mauvaise trace avec une bonne vingtaine de coureurs. Nous nous retrouvons sur le chemin du retour, pas bon ça, on a tous suivi comme des moutons….

On jardine un peu avant de retrouver les bonnes rubalises, sauvé, et c’est repartis toujours sur un train de sénateur, je m’efforce simplement de monter toutes les côtes en courant ou plutôt en trottinant (faut pas trop se la raconter non plus !!!) pour me faire un peu mal quand même ;-)).

Toujours dans les particularités du parcours : Passage sur un point culminant, permettant d’avoir une petite vue sur l’abbaye et sur le massif de cette belle vallée.

12éme km, le ravito arrive et j’entends David Lebray m’encourager du haut du promontoire qu’il faut encore escalader avant de se désaltérer. Il donne aujourd’hui un bon coup de main aux organisateurs qui, soit dit en passant, auront bien assuré pour cette première édition !

Après avoir taillé la bavette 5mn et pris un petit encas, je repars pour boucler le parcours, je commence à bien sentir le poids de mes jambes au passage.

 Je retrouve quelques portions que l’on avait empruntées de nuit à l’Origole, mais de jour, avec la neige de surcroit, donne une nouvelle dimension à ce site.

Le peloton s’étiole maintenant et la fatigue est de plus en plus présente dans l’attitude des coureurs. L’envie d’arriver se fait sentir, mon pote Franck me le dit clairement lorsque je reviens à son niveau, je l’accompagne un petit peu, les dernières côtes se transforment en bourreau pour trailer en manque d’entrainement !!

Ma caméra ou plutôt la batterie, rend l’âme avant moi, à 3km de l’arrivée, le froid sans doute aura eu raison d’elle, trop dommage !!

Le parcours se termine par cette dernière ligne droite nous ramenant au parking. Je termine  en warning, les jambes en vrac, après 2h16’ de course, ma plus longue sortie de l’année, mais sans bobos et c’était le principal pour cette première givrée de l’année. (J’aurai même réussi à ressusciter la batterie pour filmer les derniers mètres…)

Un bon petit ravito à l’arrivée permet de se refaire la cerise, en refaisant le « match » avec les copains, il manquait juste le feu de camp pour se sentir bien !!

Félicitations à tous le Staff pour cette première édition réussi à mes yeux et qui en appellera d’autres j’en suis persuadé.

Les photos en plus du récit sur mon blog ICI