Récit de la course : Trail des Sangliers - 17 km 2013, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Trail des Sangliers - 17 km

Date : 27/1/2013

Lieu : Balaruc Les Bains (Hérault)

Affichage : 2236 vues

Distance : 15.3km

Objectif : Terminer

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Les Sangliers: plus hure sera la course!

 

J’ai abordé ce Trail des Sangliers, comme d’habitude, en habitué du parcours sur la Gardiole, proche de chez moi. Pour aussi compléter le groupe de six coureurs du Marathon Sétois inscrits  (2 sur le 27 et 4 sur le 17km).

Les "vert  et noir" du Marathon Sétois ont du succès auprès des amis venus les rejoindre!

 

 

Et pour courir une première, il le fallait bien, au pied de sa porte, en cette fin janvier, le trail de Pignan dimanche 3 février et les Cabanes de l’Or à Mauguio, le 10, allant suivre. Il me fallait donc un bon entraînement, cette dernière semaine de janvier ayant été peu remplie car je relevais de mon bon rhume annuel. Le risque était le temps (atmosphérique). J’y ai trouvé la pluie et le froid, certaines années. Et dans la pierraille de la Gardiole, merci !!! Mais non, cette année, le ciel se présentait bien et le soleil était même là au départ du 17km à 10h.

    La veille, le samedi, sous un beau soleil,j’étais allé chercher mon dossard à Balaruc, à la base nautique. Je suis tombé sur l’ami Ludovic, l’un des « avions » du Marathon Sétois, et Axel, prêt à affronter son premier « kinder trail », en digne fils de son courageux père. Je n’ai pas pu m’attarder, malheureusement, mais Axel aura droit à un petit article sur « Thau Info » et le Forum citoyen de Frontignan.

    Accueil souriant, à l’image du club organisateur, les Fouladous, qui deviennent de vrais pros de l’organisation désormais, avec ce gros morceau au label national. Sauf que la rançon du succès, c’est une machine lourde et complexe, qui attire la foule et sur les deux parcours cette année, nous étions 750 ! Jusqu’où iront-ils, nos Fouladous ? C’est à faire peur de telles organisations.

    C’était d’ailleurs un peu mon état d’esprit, dimanche, au départ. Ma femme m’a déposé au carrefour de la Cible- ou vient d’être inaugurée cette aire d’accueil-village, des gens du voyage- 20mn avant le départ. La masse, du monde partout, à vous en donner le tournis. Quelques visages connus rencontrés mais comme une impression d’être noyé dans un océan, impression qui sera renforcée, après l’arrivée…

   Pan ! à 10h. Et le flux montant de 450 trailers de commencer à gravir les premières pentes, pas trop raides, mais longues et éprouvantes, pour une mise en souffle.

Que de monde, que de monde !

 

 

 J’ai rejoint Thibaud et Jean-Claude de mon club et les ai tenus quelques temps mais ils me distanceront définitivement, le ressort n’étant plus le même, décidément, à 68 ans, au bout de 16 ans de courses ! Alors, comme on dit, fallait gérer, car je savais ce qui nous attendait après la première descente sur la cible. Nous remontions, bien sûr, par paliers plus raides et là on ne se gênait plus, en avançant un par un sur les pierriers de la Gardiole.

Quelques premières "mises en jambes" avant le mur!

 

 

 

Un petit air de musique d’un orchestre bien sympa, au premier vrai sommet, ça faisait du bien. Photo, bien sûr.

ça réchauffe quand même le coeur, ces notes joyeuses.

 

 

Légère longue descente vers les vignes de Frontignan, avant d’affronter le vrai grand mur du parcours, au-dessus du Domaine de la Coste. Là, c’est du sérieux. Un par un.

 Le "mur" de la Coste: il porte bien son nom!

 

 C’est de l’escalade et l’ « l’Everest » de la course où étaient attribuées-ce n’est pas un hasard- les fameuses paires de pompes aux premiers passant le sommet. Toujours eux, les seuls méritants, apparemment, mais ne dit-on pas que « l’argent va à l’argent » !! Donc la galère, même si je connais chaque pierre de cette côte, pour y passer à l’entraînement.

   Un bout de ligne de crête puis une descente piégeuses vers la citerne où, belle surprise, Axel, mon jeune « talent sportif » préféré de Frontignan, me lance un petit mot d’encouragement, dans son uniforme de pompier, que je lui vois pour la première fois. Photo bien sûr, pour qu’il se retrouve sur Facebook, où je le croise souvent.

 

Axel, à gauche, nageur émérite frontignanais, de niveau national et aussi pompier à Sète

 Un verre d’eau. Un sucre pour gérer la glycémie-qui était bonne le matin- à 1,38g- et ne pas fléchir sur les monotraces des creux de la Gardiole, qui précèdent la remontée vers Balaruc. Là les chemins plus larges me voient trottiner sans trop ramer. Encore un ravitaillement, que je brûle, ce qui me permet de passer un groupe arrêté. Toujours ça de pris. D’autant plus que la grande descente sur Balaruc me voit m’envoler allègrement, avant de m’engager sur une piste étroite longeant la route et d’aborder, après « le tunnel » bizarre sous la route, la route bitumée vers l’étang et l’arrivée, tortueuse, longue et pénible finalement-surtout le sable, avant la ligne ( !)

  Pas vu mon temps sur l’écran en arrivant mais quand je demande l’heure au ravitaillement de la salle Alain Colas quelque temps après, on me dit « midi dix ». Ce qui me faisait un peu plus de deux heures.  (2h08 en réalité). Je visais moins de 2h30. Pas de quoi se plaindre. Alain, mon « président » est là, pour positiver, toujours. Sauf que dans cette grande salle surchauffée de monde, où l’on entre sous surveillance, avec le dossard, mais où l’on ne peut sortir que difficilement, j’éprouve quelques étourdissements, une certaine oppression. Je peux à peine grignoter quelques bricoles, le buffet étant pourtant monstrueusement bien garni.

 

 

De tout, à manger et en quantité. Tout a-t-il été consommé? Pas sûr!

 Le liquide passe mieux. Mais je transpire et je ne sais pas trop où je vais retrouver ma femme, la voiture et l’abri, donc. J’arrive quand même au rond-point d’entrée de Balaruc et vois ma sauveuse, laissant derrière moi toutes celles et ceux qui attendent « les podiums » et la remise des prix. Ils en ont de la chance et du mérite de savoir pareillement patienter ! Je ne suis sans doute pas fait comme les autres coureurs : c’est un truc qui me dépasse !

J’ai apprécié les remises de prix pendant le repas d’après trail, sous les platanes de villages provençaux mais là, j’avoue, je prends mes jambes…à mon cou !

2,38g de glycémie après la douche à 13h30. Je n’ai donc jamais été en « hypo », le danger suprême des diabétiques sportifs. L’honneur….et la santé sont saufs !

1 commentaire

Commentaire de peky posté le 30-01-2013 à 21:22:07

Bonjour,

Belle épreuve, belle réussite (peut être trop de monde).

J'y était samedi et je me suis tapé le mur!

Bonne récup

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