L'auteur : yves_cool_runner
La course : La Savoyarde
Date : 11/3/2012
Lieu : La Feclaz (Savoie)
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Distance : 73km
Matos : Salomon Équipe 10 skating
Objectif : Pas d'objectif
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La Savoyarde 73 – 11 mars 2012
Retour en arrière sur la dernière saison de ski de fond alors même que la prochaine arrive déjà ! Accros du fartage, souvenez-vous, et préparez-vous à remettre ça ! Mon récit sera court : 8 mois après, je ne me souviens plus de tous les détails.
Après une Transjurassienne héroïque, nous nous retrouvons avec les stakhanovistes de l'entraînement, les inoxydables Machines-Gônes, au départ de la Savoyarde 73 sur le magnifique plateau des Bauges dont chaque centimètre de piste est gravé dans ma mémoire. C'est la 1ère fois (et oui, c'est encore possible à mon grand âge) que je prends le départ d'une course aussi longue qui ne soit pas la Transju. Mais c'est aussi ma 13ème Savoyarde sur des distances diverses et variées.
Retrouvailles à La Féc' sur le parking du plateau sud où se rassemble un peloton assez clairsemé. Au moins, pas de bouchons à craindre, mais sur la distance, on risque de se trouver un peu seul en fin de course avec à peine 150 partants. Le temps est idéal, beau et encore froid le matin, la neige aussi avec une glisse de feu qui devrait tenir un bon moment. Heureusement, car le parcours est plus difficile qu'à la Transju, tout en bosses et relances. Et puis, même si je m'entraîne durement dans mon donjon à force de mortifications et privations (ça c'est pour la légende que je propage auprès du Muscardin...), c'est bien aussi de skier au soleil sans geler sur pied, ni affronter le blizzard !
Soleil et neige rapide... Le pied !
La Musaraigne ayant eu quelques soucis avec ses skis, je lui ai amené une paire d'antiquités (ben, oui, forcément), soigneusement préparée avec de savants mélanges concoctés dans les cornus de mon donjon : des Worden « bleus » (Madshus rebadgés) du début des années 2000. Après quelques tests de glisse, Julie décide de partir avec (sur, que ceux qui se feront doubler avec leurs Fischer RCS carbon prendront un sérieux coup au moral !).
Julie et les antiques Worden bleus et Papy l'antique...
On retrouve aussi Julien et le départ est donné à 9h30 dans la joie et la bonne humeur. Pour moi, pas d'objectif, simplement prendre du plaisir. Les premiers kilomètres passent très rapidement, et on reste ensemble pour ne pas manquer l'habituel « vol » que se prend le Muscardin en début de course... Belle figure en effet ! Mais c'est aussi le signal de l'envol de MG1 qui décide autour du 10ème km de lâcher les chevaux (on se reverra à l'arrivée).
La glisse est effectivement exceptionnelle et on passe au 10ème km en à peine 35'. On a quitté le Plateau Sud et on attaque à l'envers la descente de la bleu (donc c'est une montée !). Le plaisir est immense et bien évidemment, avec un peloton de 150 coureurs, aucun problème de surpopulation.
Après 1 heure de course, 16.5 km parcourus. Tout baigne... Mais il doit rester quelque chose comme 50 / 55 km, la Savoyarde 73 faisant plutôt un petit 70 d'après les récits des années précédentes, donc pas (encore) d'euphorie. On arrive avec Julie et Julien à Saint-François, soit environ 25 km en 1h30, où on ravitaille avant d'attaquer la noire et une bonne montée. Là Julien se fait la malle à son tour (on se reverra à l'arrivée) et il n'y a plus que Julie pour rester avec Papy. Je vous passe les détails et on revient au départ des pistes à La Feclaz pour terminer la 1ère boucle en 2h06 pour 33.5 km.
Midi, 2h30 de course, plus de 39 km. La Musaraigne est vraiment facile, et quand une féminine nous passe autour du 43ème km après 2h45' d'efforts, je lui dis de sauter dans sa roue et de la bouffer. Mais bon, elle est calée tranquillou dans le pas du Papy et il faut que j'insiste un peu pour qu'elle augmente la fréquence et parte en chasse : et là c'est impressionnant, le rongeur se met à tricoter, dépose l'ancien (on se reverra à l'arrivée, refrain connu) et bouffe effectivement rapidement celle qui avait eu l'audace de doubler. Bon, ben, je vais finir en solitaire les 25 km restants.
La moyenne baisse un peu. Avec le soleil de la fin de matinée, la neige réchauffe et un peu de fatigue commence à apparaître avec ce parcours assez exigeant. Et puis, c'est plus dur de se motiver pour envoyer une fois tout seul. Bon, au pifomètre, la distance va être de 67 / 68 km, donc comme la dernière Transju, et je suis sur un temps final d'environ 4h30, ce qui est plutôt satisfaisant. La suite se passe sans souci particulier. Je gère la fin de course pour passer au 50ème en 3h17', au 60ème en 4h02' et à l'arrivée, 67.3 km au GPS, en 4h32'57''.
Mon classement est bien modeste (115/130 pour les hommes), mais le niveau est plutôt relevé. Yann termine 95ème/130 en 4h08'13'', Julien 102ème/130 en 4h17'16'', Julie 6ème/10 en 4h21'54''.
En un mot, une très belle course dans d'excellentes conditions et un bon moment de convivalité avec les MG que je retrouve une fois la ligne passée, et qui se terminera par une halte au bar de l'Hôtel Notre-Dame-des-Neiges. Nos deux rongeurs terminent cette saison en super forme, avec une place de plus en plus certaine pour Julie sur le podium final du Grand Prix de Ski de Fond. La saison se clôturera pour moi dans 15 jours au marathon des Glières.
Les honneurs du podium pour la Musaraigne.
Photos copyright MG
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2 commentaires
Commentaire de les machine-gônes posté le 13-10-2012 à 23:06:22
Purée, ce papi, y en a qui le disent Alzheimer, ben, nous on sait pas, mais quand il avait toute sa tête alors, ça devait être Anatolie Karpov en personne !!! (sauf que t'as rien dit pour ta combi à paillette qu'à fait tourner toutes les têtes des spéctatrices des Beauges, faut pas en parler ?)
Mais c'est vrai qu'elle était grandiose cette course, on était tous des fusées ; ça rappelait presque le film "l'étoffe des héros". Et la musaraigne, grace à toi, elle était chaussée comme Cléopatre dans "La belle au bois dormant". Vivement qu'on puisse remettre ça !
Commentaire de Arclusaz posté le 18-10-2012 à 10:47:06
Bonjour,
Ne connaissant pas cette belle région, j'aimerai savoir si le domaine de ski de fond est agréable et conséquent.......
Est-il au niveau des pistes jurassiennes ?
Bon,j'avoue, ma question, c'est juste pour énerver les MG (ben ouais, quoi, elles m'énervent bien en s'obstinant à écrire Beauges !).
Bravo pour ta course et ta science de préparation du matériel.
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