Communauté des sports d'endurance

Pour ce premier Dimanche d’automne, nous avons mis le cap sur Rosheim, très jolie petite bourgade blottie au cœur du Piémont des Vosges.

Pour cette 15ème édition, les Foulées des 4 Portes proposent un programme complet et varié … Tout le monde trouve une course à sa taille. Le tout dans une ambiance chaleureuse, malgré un soleil bien trop timide à mon goût.

J’avais d’abord pensé prendre le départ de 9h05, juste pour la rose …. Allez savoir pourquoi, z’ont pas voulu de moi ...

Je me suis alors rabattu sur le semi-marathon, un truc que je n’avais jamais fait jusqu’à ce jour. Donc, aucune référence sur la distance …. La dernière fois que j’ai couru sur route, c’est sur les Course de la Sainte Barbe à Wittelsheim, il y a déjà 10 mois. Et la dernière référence sur Marathon date de 2 ans, à Metz (quel bon souvenir), avec un chrono en 3h20 et des bricoles. Aucune préparation particulière non plus pour ce retour bitumé, un peu de vélo en récupération et juste deux petits footings depuis le Trail du Haut Koenigsbourg le WE précédent …
L’objectif du jour était de faire une bonne séance de seuil. A la louche, je me disais que je devais pouvoir taper un chrono dans les 1H35.

A Rosheim c’est cool, il y a des meneurs d’allure … C’est donc très simple : on repère le mec avec le bon drapeau, on se cale dans sa foulée, on s’accroche avec les dents, et hop ça le fait. Sauf qu’il y avait des drapeaux pour 1H30 et 1H40. Je me suis donc fixé de suivre le meneur 1H30 … le temps que ça tiendrait

Pour une fois j'oublies la trail attitude et je me retrouve sur une ligne de départ quasiment la fleur au fusil, avec des pompes toute blanche, toute propres … pas de bidon dans le dos, pas de gel dans les poches …. Rien … rien de rien. Je pars léger et je compte sur les ravitos nombreux sur le parcours.

Il y a foule dans le Sas … On tape dans les mains, on compte à rebours et paf c’est parti. J’aperçois le drapeau 1h30 une cinquantaine de mètres devant. Au deuxième virage il a déjà disparu de mon champ de vision. Un coup d’œil sur le chrono au km2, inutile d’insister : c’est trop vite pour moi …. A la sortie du village, voila le drapeau 1H40 qui rapplique à hauteur d’épaule. Merde alors …
Mon égo en prend un coup, j’embraie la seconde et trouve enfin le bon rythme. J’oublie alors le chrono, je me concentre sur la cardio, toujours calé entre 90 et 95 %, et les kilomètres défilent.

Le parcours nous emmène vers les villages alentours Bichoffsheim, puis Boerch avant de revenir sur Rosheim pour un final particulièrement tarabiscoté, avec de la relance en permanence et des tape- culs "en veux tu en voilà" … Voilà un retour sur route qui me plait bien. Agrémenté d’ailleurs de quelques passages sur chemins bucoliques. La longue chenille se tortille au rythme des tambours. J’aperçois une marque à 12% dans l’avant dernier raidard …

On navigue encore un peu dans le vignoble avant de fondre sur Rosheim. Encore quelques chicanes à l’entrée du village, et voila enfin la ligne droite finale ou je lâche tout ce qui reste. C’est finalement la tête qui cale la première, à 10 m de la ligne, en voyant les jambes resteraient sous les 1h36 … Pas si mal finalement.

Après cette belle matinée à faire monter les tours, puis une bonne douche réparatrice, rien de tel qu’une séance de récupération active sur les jolies pistes cyclables du secteur ….. Quelques images.