Récit de la course : Leadville Trail - 100 miles 2012, par Goldenick

L'auteur : Goldenick

La course : Leadville Trail - 100 miles

Date : 18/8/2012

Lieu : Leadville (Etats-Unis)

Affichage : 1763 vues

Distance : 161km

Objectif : Terminer

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Go for the Buckle!

Commençons par le commencement : pourquoi Leadville ?


En 2009, j'ai couru le marathon de Paris et la CCC entre autres, et ces deux courses m'ont appris que je n'aimais pas courir avec trop de monde. Mes rêves d'UTMB et de GRR s'envolaient donc.
En 2010, une belle CroMagnon avec 400 participants et une petite partie du 1er Tor des Géants (300 au départ) m'ont confirmé que je faisais le bon choix.
Début 2011 avec les copains kikoureurs, nous avions parlé de courir un 100 miles aux États-Unis, mais le projet fût reporté à 2012 pour la naissance de mon petit garçon en juin 2011.

 

Et nous voici début 2012, moment de la course aux inscriptions. Avec Jérôme nous décidons de nous inscrire au Leadville 100, trail fort sympathique de 800 coureurs aux premiers abords mais qui, à y regarder de plus près réserve quelques belles surprises que j'ai découvertes pour la plupart après l'inscription.
Car Leadville, c'est un aller-retour de 50 miles, c'est le 100 mile avec le plus bas taux de finishers aux US (35%), mais c'est aussi 12 barrières horaires et seulement 30 heures pour finir, et surtout un trail qui se déroule entre 2900 et 3900m d'altitude!
Par chance, je me connais bien et même si je suis inscrit, je me promets de ne prendre le départ qu'à 2 conditions : être bien entraîné et avoir perdu 15 kilos. Ben oui, parce que le 1er Janvier, je pèse 105 kilos et je n'ai pas couru depuis 2 mois.

 

Mon plan d'action pour ramener la boucle de ceinture (cadeau offert aux finishers des 100 miles aux US) sera donc : 3 mois pour perdre du poids et reprise mi février de la course. Côté entraînement : 3 mois sur route et puis montagne.

 

Le 1er mai, j'atteins mon poids de forme et j'enchaine le Trittico dis Romagna : marathon, 50 km et 100 km en un mois. Tout se passe très bien et je bats de plus d'une heure mon record sur le 100 km: 11h12. Ma perte de poids me donne des ailes. Grâce aux conseils de Jérôme, nous enchainons ensuite les sorties montagne de qualité et de quantité... 1ere sortie début juin : 40 km et 3600m de D+. 2eme sortie : 62 km et 4000 m de D+. Ensuite, Gran Trail Valdigne 57 km en 8h30, enchaîné avec un week-end choc de 42kms et 2600m de D+ le vendredi et 26kms et 3300m de D+ le samedi. Le pic de forme est atteint, il faut maintenant ne pas se brûler pendant les 3 semaines qui restent.
plus que la forme, j'ai vraiment confiance en moi et maintenant je sais que je vais prendre le départ. En y pensant bien, c'est peut-être la plus belle victoire! La seule inconnue reste l'altitude.

 

Mercredi 15 août : avions Turin-Francfort-Houston-Denver (20 heures de voyage)
Jeudi : arrivée à Leadville après 2h de route et check-in médical (pesée) car nous serons pesé pendant la course et disqualifié si nous perdons 10% de notre poids ou arrêté si nous perdons 5%. Ensuite vers 18h, petit footing pour comprendre l'altitude et la AAAAAAAAAAAHHHHHHHH, quelle horreur, c'est vraiment dur. Le doute se confirme et s'installe dans ma tête.
Vendredi : briefing d'avant course à 11h. Il durera 1 heure et ce fût un grand moment. Leçon de motivation des américains et du fils de Ken Chlouber, le créateur de la course. Waouhhhh, j'en sors persuadé pour la première fois depuis mon inscription que je vais réussir. 3 phrases à retenir:
1. "You can do more things that you think you can"
2. "You are better than you think you are"
3. Fin du discours en nous faisant hurler : "I commit I won't quit"

Vidéo là (Merci Nis) : http://youtu.be/040trxUyyzs

 

Vendredi sera aussi marqué par la rencontre de Jason, mon Pacer. Ah oui, j'allais oublier : aux US il est vivement conseillé d'avoir un ou plusieurs pacers. Je n'en avais pas envie mais sur Facebook, je tombe sur ce gars qui cherche un coureur. Et la, je me dis que c'est un signe et qu'il faut vivre a l'américaine la course. Quelque échanges de mails plus tard, c'est conclu! Super me dis-je oh et puis Jason, il devrait réussir a me suivre. Je regarde quand même ses résultats sur Internet : ah m&%€e mais mon Jason a déjà gagné des 50 miles, c'est un excellent coureur le petit gars. Oups! Nouveau mail : "sorry Jason, but do you know I'm very "nul" and I just want to finish?" . "No problem" me répond-il, le bougre. Tout d'un coup, je me sens coupable de trimballer ce pauvre Jason dans une drôle d'affaire, sans parler de mon mauvais caractère en course...
Nous décidons qu'il m'aidera à partir du mile 60.

 

Petite nuit, réveil à 2h et nous rejoignons la ligne de départ. 3h55, l'hymne américain résonne, les frissons montent, il fait assez froid car on est à 3050m, j'ai mon sac (à noter qu'il n'y a pas de matériel obligatoire) avec juste ce qu'il faut, j'ai mes fiches avec mes temps de passage. Je sais que le départ sera rapide pour moi, il faut courir pour ne pas être éliminé. Ne pas oublier : 14h pour l'aller maxi et 16h pour le retour. C'est parti!

 

Leadville-May Queen : 13,5 miles (23 km). Tps maxi : 3h15
Superbe passage avec 10 km en descente légère pour arriver ensuite sur le sentier qui longe le Turquoise Lake pendant 13 km. C'est un sentier facile mais un peu cassant. Il faut courir Nico, il faut courir. J'arrive au ravito en 2h35, j'essaye de comprendre comment ça marche pour le ravitaillement, c'est un peu le bordel mais ça va. Seule portion 100% course pour moi!

 

May Queen-Fish Hatchery : 10 miles (16 km). Tps maxi : 6h00
Première montée de 400 m de D+ suivie d'une descente pareille avec un mélange de sentier et de route forestière. Ce n'est pas technique mais à cette altitude ça suffit amplement. Je double beaucoup en descente où je ne me sens pas gêné pour respirer. Je retrouve Delphine,Jules et Jason 2 km avant le ravito et je leur donne ma lampe frontale. Je marche un peu pour récupérer.

 

Fish Hatchery- HalfMoon : 7 miles (11 km). Tps maxi : 8h00

Alors là, c’est pour coureurs qui aiment la route : 3 kms puis virage à droite, 4 kms puis virage à droite, et enfin 2 kms. Arrivée à Treeline avec plein de suiveurs qui nous encouragent. C’est super ! Un peu de sentiers et hop 3ème ravito. J’ai pas mal couru sur cette partie encore. Il commence à faire chaud !

HalfMoon- Twin Lakes : 10 miles (16 km). Tps maxi : 10h00

Succession de montées et de descentes sur le Colorado Trail. C’est très boisé et magnifique, avec environ 400m de D+ et autant de D-. Ca commence à être dur de relancer sans cesse, et j’en ai marre de courir. Mon corps me demande de m’économiser un peu plus si je veux réussir (ou est-ce ma tête ?).

L’arrivée à Twin Lakes est un grand moment, les américains sont géants ! Ca hurle, ça encourage à fond, ça mange, ça boit, les gens sont assis dans des fauteuils, des canapés !!! Il y a au moins 500 personnes ! Je suis bien content de revoir Delphine, Jason et Jules et je récupère des affaires (gore-tex et frontale).

 

Twin Lakes-Winfield : 10 miles (16 kms). Tps maxi : 14h00

Au début, tout va bien, je me sens prêt, je suis bien entraîné et puis c’est super, je commence à croiser les premiers qui reviennent vers Leadville. J’encourage Kupricka et Lorblanchet avec leurs pacers. Ils envoient pas mal !

Tout est beau, le chemin est sympa, 3200, la forêt est belle, 3300, j’ai une bonne patate, je ramasse plein de gars assis sur des rochers qui sont bien cuits, 3400, qu’est ce que je vais bien moi, 3500. Un ravito est bientôt là : 3600m, ouh la la, je suis moins bien d’un coup, 3700, y’a encore tout ça à monter ?!?!?, 3800, purée je suis mal, 3900 ! Ouf…c’est fini et je pars en courant dans la descente assez technique  (800m de D-) que je fais en 30 mns, puis virage à droite pour rejoindre la nouveauté de cette année : un sentier tout neuf qui nous amène à Winfield sans passer par la route. Le seul problème, c’est que ça nous rallonge de 2,5 kms, et que je vais mettre 1h10 au lieu de 40’. Je croise Jérôme sur cette partie, il a l’air tout blanc ;o)) et bien fatigué lui aussi. 2 bises et je repars vers Winfield !

J’arrive très énervé par cette différence de temps (4h20 pour cette portion au lieu des 4h maxi que j’espérais) et je fais la pesée à peine arrivé au ravito. Le docteur me dit que j’ai perdu 4,5 kilos et me demande si ça va ? Je lui dis que oui, même si ça me laisse un doute sur la qualité de mon hydratation… Je mange 2 biscuits et je recharge les bouteilles. Une minute plus tard, je repars toujours en marchant pour affronter de nouveau ce terrible sentier qui monte et qui descend…

Winfield-Twin Lakes : 10 miles (16 kms). Tps maxi : 17h45

La fatigue commence à se sentir après ces 82 kms mais je reste positif et j'espère arriver à Twin Lakes en moins de 4 heures. Je trottine sur le sentier, ce qui est mieux qu’à l’aller et effectivement je mettrais 15 mns de moins sur cette partie. Et voici le virage à gauche pour commencer la montée qui nous amènera à Hope Pass pour la deuxième et dernière fois. Et là, plus rien ! J’ai le souffle court, très court, et les jambes lourdes, très lourdes. Les effets de l’altitude sont là ! Tout le monde me passe, environ 30 personnes mais elles semblent être 300 ! Je ne veux pas m’assoir et je pense juste à mettre un pied devant l’autre. Je pense à tous ces coureurs que j’ai croisé au retour, que j’encourageais même si je savis qu’ils seraient arrêtés par la barrière horaire. Une phrase du briefing me revient :

YOU CAN DO MORE THINGS THAN YOU THINK YOU CAN !

Bouge-toi bon sang Nico ! Voilà Hope Pass enfin, 2h30 pour y arriver mais c’est fait. Je redescends sans m’arrêter en haut car le ravito est 5 mns plus bas. C’est le plus beau ravito que j’ai jamais vu en course : il est à 3600m, il y a une centaine de personnes pour nous aider et tout le matériel et les réserves ont été acheminés par des lamas, qui broutent tranquillement dans l’herbe entourés de montagnes de + de 4000m ! C’est un moment magique qui me redonne des ailes, mais hélas pas pour longtemps. Et oui, cela aurait été trop facile, hein ?

C’est le début de mes ennuis, en effet dans la montée déjà, un coureur m’a demandé si j’allais bien car il avait remarqué que je courais penché. Ca ne m’avait pas plus frappé que cela, car je sentais une petite gêne dans le bas du dos mais rien de bien grave. Mais c’est en repartant en courant du ravito que je vais commencer à me préoccuper.

Imaginez que vous êtes saoul et que vous allez toujours irrémédiablement sur votre gauche, sans pouvoir compenser. Il me reste alors 45 miles !

Je reprends alors la marche rapide, travaillée à l’entraînement (God bless you Jérôme !), et j’arrive à Twin Lakes avec seulement 45’ d’avance sur les barrières horaires. Ouf ! J’essaye de ne pas trop alerter Delphine mais je lui dis que c’est dur. J’avise aussi Jason car il va commencer à courir (euh marcher) avec moi maintenant. Je me change pour la nuit, j’ai la frontale allumée depuis la descente. Il nous reste 40 miles à faire et il fait nuit noire. La nuit sera d’ailleurs magnifique à 3000m sans lumière de la ville, et les étoiles seront des suiveurs fantastiques!

Twin Lakes-HalfMoon : 10 miles (16 kms). Tps maxi : 20h45

Je montre mon rythme de croisière à Jason et nous attaquons les 3 côtes successives sur le Colorado Trail. Je marche devant pratiquement tout le temps. Je vais devenir une horloge suisse jusqu’à la fin, je sais que c’est mon seul espoir et j’essaye d’appliquer un tempo de 6/7 km/h.

HalfMoon-Fish Hatchery : 7 miles (11 kms). Tps maxi : 23h00

Après une bonne soupe au ravito, je vais expérimenter quelque chose que je ne connaissais pas jusque là dans ma vie de coureur : le Froid avec un grand F. Vous vous rappelez, c’est la portion avec les grandes lignes droites. Ce matin, il faisait très chaud car tout est à découvert, mais là c’est le contraire et il s’est levé un vent glacial. Je pense à Jérôme et j’espère qu’il n’aura pas trop morflé car je le sais fragile au froid ! Je suis congelé en marchant et Jason aussi. On arrive péniblement à Fish Hatchery, et je suis tout content à l’idée de manger une soupe chaude et de boire un café. Je ne fais pas un mètre que j’entends une voix bien trop familière m’appeler ! C’est Jérôme, qui est couché dans la tente médicale dans un duvet. Il a l’air au plus mal et me dit qu’il est frigorifié et qu’il a fait une hypothermie, ce qui l’empêche de manger. Son estomac n’est pas solide comme le mien ! Je m’assois sur son lit et lui dit gentillement : Non, tu ne peux pas rester là, tu viens avec moi, MERDE ! Je lui avais fait promettre avant la course que si à un moment il n’allait pas bien, et que j’étais encore en course, il devait m’attendre et ne JAMAIS abandonner ! C’est bien la seule fois qu’il m’a écouté et il a bien fait. Nous voilà exactement à ce moment : donc ni une ni deux, mon Jérôme se lève et on repart ! Je n’ai pas eu le temps de faire tout ce que je voulais mais j’ai fait bien mieux. Heureusement Jason veille sur moi et me remplis mes bouteilles et me donne une soupe ! Nous voilà repartis à 3, il nous reste alors 23 miles (40 kms) et on a les barrières horaires un peu au c% * !!

Fish Hatchery-May Queen : 10 miles (16 kms). Tps maxi : 26h30

On a un peu moins froid car nous commençons assez vite la dernière grosse montée de la course (400m de D+ seulement mais rappelez vous l’altitude 3550m au sommet). Au début, je pense juste à Jérôme et je l’observe pour voir s’il tient le coup. Il ne peut pas craquer, ce serait trop bête. Au bout d’une heure, je n’ai plus de doute ! On y arrivera tous les deux ! Mais voilà, à peine suis-je sur de terminer que ma douleur au dos devient insupportable pendant la descente. Je n’arrive plus à marcher et je dois m’arrêter souvent pour me redresser, je suis complètement plié en 2 sur ma gauche. J’appelle Delphine pour lui dire quelque chose, mais QUOI ????  Heureusement, elle n’entend rien, et je raccroche. Je me rends compte à ce moment là que je voulais seulement pleurer avec elle. J’ai maaaaaal. Nous voici à May Queen, je vois Delphine et je lui dis que je vais voir le docteur. Je ne m’arrête même pas une seconde. Le médecin me prend en charge et me demande si j’ai pissé. Je lui réponds que j’ai juste fait une fois dans les dernières 12 heures mais que c’était assez clair. Il commence à me masser le bas du dos et il me dit que j’ai des spasmes de douleurs. « Sir, you can’t go on » ! « No, no, you don’t understand, I will go, just let me 5 minutes, ok ? » « Tu peux y arriver, mais ça dépend de combien de douleur tu pourras supporter ! » Et là, si vous avez bien suivi depuis le départ, qu’est ce qu’on a hurlé au briefing :

I COMMIT, I WON’T QUIT !

May Queen-Leadville : 13,5 miles (23 kms). Tps maxi : 30h00

Je repars un peu redressé avec Jérôme, il nous reste exactement 4H pour finir, nous avons 30’ d’avance sur les barrières horaires… Je le sens très préoccupé par les délais et même si je sais qu’il a raison, je ne peux tout simplement pas accélérer, j’essaye mais mon corps ne peut pas. Au bout de 30’, je dis à Jérôme d’y aller, et que même si on faisait maintenant course commune, c’est autant sa course que la mienne. Je demande à Jason de rester derrière moi, et de me dire seulement si le rythme est trop bas. Je me dis que si j’arrive au barrage avant 8h20 du matin, ça devrait passer ! J’y arrive à 8h et je vois Delphine, je lui donne rendez-vous dans 1h45. Il reste 10 kms et 2 heures pour finir. Ce n’est pratiquement plus que de la montée mais ça devrait aller.

Toujours le même rythme, Jason me félicite pour ça car depuis Twin Lakes, j’ai fait pratiquement tous les miles à 18 ou 19 minutes ! Il est resté impressionné par ma régularité. On arrive au Boulevard (6 kms de montée tout droit sur une route forestière). Hélas, je suis de nouveau complètement plié et je me tords de douleur dans le sens propre et figuré du verbe. Nous arrivons en haut du Boulevard et nous croisons une fille avec un Garmin qui marche dans l’autre sens et qui nous dit « 1,5 miles to go » ! Il nous reste 45’, c’est bon, je me tourne vers Jason et lui dit : « Jason, I’ll get the F*ù%’n Buckle man ! ». Je ne pense plus à rien, plus je me rapproche de la ligne. J’ai tellement rêvé ce moment, et de comment je le fêterai, mais je n’en ai plus la force. Je finis les 200 derniers mètres avec Jérôme et Delphine. J’essaye de prendre Jules dans les bras, mais je n’y arrive pas. Oh bon sang, ça c’est plus dur que tout le reste. Tant pis, il passera la ligne en poussette, mais Dieu que c’est dur ! Je remercie Jason bien sur avant d’arriver ! Ca y est 29h42’ ! Je suis tout de suite emmené dans la tente médicale, je n’ai pas le temps d’en profiter. Ils me feront juste m’étirer et je repartirai après 30 minutes de repos.

 

 

Conclusions :

  • L’ambiance de course est indescriptible pour nous européens. Tout le monde encourage tout le monde (suiveurs et coureurs). Pas un coureur ne m’a doublé sans me dire : Good job Runner, You’re looking great ! Come on buddy, fantastic !
  • J’ai très bien supporté l’altitude sans être acclimaté.
  • Je suis donc très content de mon entraînement et de ma persévérance
  • Que dire de mon expérience de Pacer : Ah mon Jason ! Je suis persuadé que ce n’est pas lui qui m’a aidé à réussir ma course mais bon sang, la victoire aurait été beaucoup moins belle sans ce partage. Buddy, you can ask me whatever you want, I’ll do it for you ! Qu’est ce qui est plus beau dans l’amitié qu’une amitié de course ?
  • Merci à Delphine et à Jules de m’avoir encouragé depuis le début de l’aventure et de m’avoir suivi jusque là-bas ! Tout ça c’est grâce à vous deux avant tout !
  • Merci à Jérôme pour tous les conseils et tout le reste
  • Merci à la famille et aux amis pour tout le soutien avant et durant la course !
  • Et puis, pour une fois, je dois me remercier, car je n’oublierai jamais une autre phrase du briefing, qui est peut-être plus qu’une simple phrase :

I AM BETTER THAN I THINK I AM

C’était ma course, c’était mon moment, un souvenir impérissable !

 

 

 

18 commentaires

Commentaire de nis posté le 01-09-2012 à 23:56:31

Super CR!
Ca donne envie. Je rêve d'aller courir une course dans le Colorado.
En cadeau, la vidéo du discours du Leadville MTB qui a l'air d'être le même que celui auquel tu as assisté: http://www.youtube.com/watch?v=tV1ixTrNxfk

Commentaire de Le Bagnard posté le 02-09-2012 à 00:21:06

tu représentais un peu l'Italie pour cette course dans le Colorado, ils peuvent tous être fière de toi.
Si si ..... je trouve que tu ressemblais un peu à la tour de PISE à l'arrivée !!!!!
Félicitations Nico, moi aussi je suis fière de toi ;-))

Commentaire de Jerome_I posté le 02-09-2012 à 04:18:09

Mème si j'ai suivi la préparation et la course en live, c'est un plaisir de lire ton CR (Augmente juste un peu la taille du texte pour améliorer la visibilité).

Mais la dernière phrase est la plus importante car c'est bien toi qui a conclus ces 100 miles! bavo Nico

Jérome

Commentaire de Goldenick posté le 02-09-2012 à 07:31:30

Ca y est, c'est fait chef ;o)

Commentaire de lalan posté le 02-09-2012 à 06:40:08

Quel moral d'acier pour faire cette course!!!! BRAVO. Bonne récupération.

Commentaire de Yvan11 posté le 02-09-2012 à 09:46:39

Bravo , superbe récit et un modèle de volonté, comme quoi, quand on veut vraiment,on peut !

Commentaire de ptijean posté le 02-09-2012 à 09:51:29

Good job Nico . Au plaisir de te recroiser bientôt.

Commentaire de bubulle posté le 02-09-2012 à 11:43:43

ça fait envie, quand même des trucs comme ça. J'en ferai jamais mais ça fait envie..:-)

Merci pour m'avoir donné envie. Excellent CR!

Commentaire de Byzance posté le 02-09-2012 à 12:41:20

Vraiment impressionnantes les dernières photos ou tu es complètement tordu ! As-tu trouvé la cause (pour l'éviter dans le futur) ? Dans tous les cas, sacré abnégation !!!

Commentaire de Byzance posté le 02-09-2012 à 13:53:32

Vraiment impressionnantes les dernières photos ou tu es complètement tordu ! As-tu trouvé la cause (pour l'éviter dans le futur) ? Dans tous les cas, sacré abnégation !!!

Commentaire de Le Loup posté le 02-09-2012 à 17:15:06

J'ai eu une pensée pour vous avec l'énorme incendie dans le Colorado... Super souvenir que tu t'es fabriqué là ! Moi aussi j'adore courir chez les américains, une mentalité différente, la notion d'accomplissement... Bref, j'ai bien aimé lire ton aventure.

Commentaire de TomTrailRunner posté le 02-09-2012 à 18:08:16

Ca donne ENVIE....

Commentaire de franchino posté le 02-09-2012 à 18:57:02

Ho capito poco in francese ma ti dico lo stesso BRAVO! A presto!

Commentaire de brague spirit posté le 03-09-2012 à 10:27:27

Bravo et respect.Car dans ces conditions,il fallait etre fort dans la tete,pour aller au bout.

c'est le demi tour qui t'as donné un air penché(lol).J'espere que le mal est identifié.

Commentaire de Astro(phytum) posté le 04-09-2012 à 00:03:05

Suis impressionné par la dimension de l'épreuve et donc de l'importance d'y être finisher !!! Dis tu nous la montrera ta boucle de ceinture ;-)

Commentaire de rapace74 posté le 17-09-2012 à 07:09:11

ton pacer était si sourd que cela pour que tu te penches comme ça afin de lui parler a l'oreille?? ;-) belle course de ta part même si tu ne réponds pas au tel!!!! :p

Commentaire de LtBlueb posté le 20-09-2012 à 22:37:40

you are MUCH better than you think you are ! fantastique course, fantastique CR, j'en ai les larmes aux yeux de vous avoir vu arriver tous les 2, peu de temps avant le cut off !!! un grand bravo en espérant que le dos va mieux, et que ca n'augurait rien de dommageable pour ta pratique sportive !
(en espérant qu'un jour on arrivera à se croiser quelque part après toutes ces années virtuelles)

Commentaire de lebowski posté le 05-10-2012 à 18:28:15

Salut,pouvez vous me donner quelques infos quand aux modalités d'inscription,merçi.

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