Communauté des sports d'endurance

Cr course nature de la vallée du Cens à Orvault.

 

Cette course nature que je n’avais jamais faite aura eu le mérite :

-          - De me faire découvrir des coins de campagne que je ne connaissais pas encore aux portes de la métropole nantaise que j’ai pourtant parcouru dans tous les sens ;

-          - De me faire profiter d’une belle après-midi estivale en ce début octobre avec 30°C au thermomètre ;

-          - De me faire rechausser les baskets (à part quelques footings de 45’ maxi, je n’avais plus couru depuis le marathon de l’Altriman mi-juillet.

Et pourtant, une douleur genoucale et pas mal de bricolage en retard ne m’incitaient guère à y aller, mais pour me sortir de ma léthargie post Paris-Brest-Paris, je me suis mis un grand coup de pied et zou me voilà sur la zone de départ.

Au programme 18km dans les sous-bois de la vallée du Cens, magnifique écrin de verdure qui traverse l’ouest de la métropole nantaise pour venir s’aboucher à l’Erdre à quelques hectomètres de chez moi. Je connais très bien la partie urbaine du Cens puisque cela fait partie de mes parcours les plus fréquentés avec les bords de l’Erdre, mais je connaissais très peu cette partie plus campagnarde du val du Cens entre Orvault et Sautron. Malgré la platitude du relief de la région, les organisateurs à force de vire-vire sur les moindres bossinettes du coin ont réussi à trouver 300 m de D+, ce qui me parait beaucoup, mais ce qui est déjà un exploit vue la topographie du terrain.

Pas trop rassuré avec mon genou, je pars du fond tout doucement. Mais le climat estival de ces derniers jours a séché le terrain et les appuis au sol sont stables. Une première boucle de 7 km nous ramène au départ. Je remonte toujours doucement le paquet car le chemin est le plus souvent en monotrace et les dépassements sont difficiles.

La deuxième boucle nous amène dans la campagne, avec quelques passages exposés au soleil qui cogne fort. Au bout de 10 km, j’ai les cuisses qui durcissent et je commence à marcher dans les côtes. Une forte bosse où des cordes ont été installées pour aider les concurrents fini d’acheter mes quadriceps, et je vais fortement ralentir sur les 4 derniers kilomètres en voyant me redoubler pas mal de ceux que j’avais progressivement remontés dans la première moitié.

1h44 au final sur ces 18 km, avec une gestion minable et un gros negativ split, mais au moins une bonne suée et une reprise, difficile certes, mais une reprise quand même de la CAP. Il était temps, le raid28, c’est dans…4 mois !