Récit de la course : L'Eco Trans Bleue 2011, par LTDB

L'auteur : LTDB

La course : L'Eco Trans Bleue

Date : 18/9/2011

Lieu : Le Pradet (Var)

Affichage : 1965 vues

Distance : 14.3km

Objectif : Faire un temps

4 commentaires

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Pas d'autre récit pour cette course.

Eco Trans Bleue 2011

Remarque liminaire :

Je ne sais plus à quand remonte mon dernier compte-rendu circonstancié d’une course, des années sans aucun doute. Donc autant vous avertir : je vais me rattraper et celui-là sera inversement proportionnel à la distance parcourue ! Un moyen comme un autre d’exorciser les démons qui me « pourrissaient » la vie depuis plusieurs années et dont j’espère m'être enfin débarrassé ?

Et puis c’est une manière pas désagréable du tout d’occuper mon temps durant le trajet Toulon / Lyon Part-Dieu en TGV !

Installez-vous confortablement, accrochez bien votre ceinture, servez-vous quelque chose à siroter ainsi qu’un truc à grignoter : c’est parti !

Cette année c’est donc la 3° édition de l’Eco Trans Bleue, course à laquelle nous avons toujours participé ma petite femme et moi-même… 

Le site Web :

http://www.cap-garonne.com/eco-trans-bleue/description

Petits retours en arrière :

  • Septembre 2010 : le pic du boulot est derrière nous depuis plus de 2 mois déjà mais l’été fut plutôt consacré à récupérer psychologiquement et ce ne sont pas les quelques footings et sorties vélo/VTT qui nous ont (re)donné du tonus ! Résultat : 1h30’51 en me mettant minable sur le final pour faire mieux que l’année précédente / 1h44’51 pour ma mie qui a un peu coincé mentalement lors de la principale « grimpette ».
    http://www.cap-garonne.com/ressources/courses/eco-trans-bleue/2010/resultats/R10_eco-trans-bleue.pdf

Quid pour 2011 ?

Cette année tout est différent : le boulot étant devenu beaucoup plus « gérable », je voulais me reconstituer une condition physique potable afin d’envisager une véritable saison de trail pour 2012 avec, pourquoi pas, un 40-45km comme point d’orgue (certainement le Trail des Maures : http://www.trail-des-maures.com/). Je débute donc l’année en me planifiant un premier semestre comprenant la quasi-totalité des trails de 20 à 30km du coin et en y associant un entraînement adapté. Je passe tant bien que mal le Trail de Bormes début février (http://www.va-nu-pieds.fr/) mais reste toutefois bien motivé pour la suite.

Entre temps des copains de mon club de vélo (http://www.velosportcyclohyerois.com) se lancent à la conquête de leur Graal, le fameux « Paris-Brest-Paris » (http://www.paris-brest-paris.org), mythique randonnée cyclotouriste ayant lieu tous les 4 ans, et ils doivent de ce fait effectuer les divers brevets qualificatifs obligatoires (200-300-400-600km). Je décide, sur un coup de tête, de tenter les brevets en leur compagnie, délaissant de ce fait ma première idée « traillesque ». Il me faut en effet accumuler beaucoup de bornes en vélo afin de rattraper le retard abyssal consécutif à 18 mois sans sortie significative. Je me limite donc à un seul footing hebdomadaire et reporte aux calendes grecques ma reprise en trail. Toutefois, chemin faisant, je sens que la condition physique revient lentement mais surement… jusqu’à ma malencontreuse et fortuite rencontre cycliste avec un sanglier en mal de sensations fortes fin mai. Bilan : 4 côtes cassées, bassin et lombaires déplacés, 2 gros hématomes et 1 bel œdème. Bref pas vaillant le traileur !!!! Et surtout stoppé net dans sa progression...

Ce repos forcé aura toutefois eu des effets bénéfiques :

  • ce sera la première fois que je vais observer une véritable coupure, ce qui n’est pas anodin pour le corps… surtout à nos âges !!!!
  • cela va me permettre de réfléchir… réfléchir à ce que je désire vraiment faire sportivement parlant dans l’avenir et réfléchir surtout au(x) moyen(s) à mettre en œuvre afin d’essayer d’y parvenir.

D’un coup tout me fut plus clair, sachant désormais ce que je voulais à court, moyen et même à long terme.

« Limpide fut tout-à-coup devenu le chemin à suivre, petit scarabée ! »

Donc une fois remis de ma cascade à vélo (ça m’a pris plus d’un mois et demi), nous avons décidé, avec ma tendre & douce, de préparer comme objectif majeur cet Eco Trans Bleue millésime 2011. Ce sera en quelque sorte la première brique de l’édifice que j’ai entrepris patiemment de (re)bâtir. Nous étions alors à 8 semaines de l’objectif. 8 semaines = 2 cycles de travail, nickel-chrome !

Nous voilà donc partis dans un entraînement structuré (ça fait un bail que ça ne m’était plus arrivé), avec du travail de la puissance en côte (le mardi), des séries de 1000m en VMA (le jeudi), des sorties trails incluant des gammes en D+ (le samedi) et, me concernant, quelques virées en vélo de route dont une longue sortie avec le club le dimanche. Il est vrai qu’avec ma dernière acquisition (http://tinyurl.com/3juob3r) c’est un véritable plaisir de taquiner des heures durant le ruban d’asphalte !!!

La préparation spécifique à cette course est donc accessible ici : http://tinyurl.com/3ga5yzu (mais attendez d’avoir terminé la lecture ce de CR car sinon vous en connaîtrez déjà le résultat !).

Question stratégie de course c’est très simple :

Connaissant bien le parcours et surtout son profil (http://www.cap-garonne.com/eco-trans-bleue/profils) j’ai décidé, une fois n’est pas coutume, de me baser uniquement sur ma fréquence cardiaque, sans regarder le chronomètre, et de découper ma course comme suit :

  • durant la première moitié constituée de montagnes russes puis ou moins raides, je vais m’astreindre à ne pas dépasser 75-80% de ma fréquence cardiaque de réserve (cf. plus bas pour les explications) dans les bosses (150-160 pulsations) et (tenter de) relancer dès que ça sera plus roulant.
  • puisque je compte partir avec un bidon de 80cl d’Hydrixir antioxydant, je pense zapper le premier ravitaillement, mais me verser peut-être un peu d’eau sur la tête s’il fait chaud.
  • dans la courte partie « roulante » qui précède le début de la principale bosse, et le ravito se trouvant à son pied, je vais prendre un gel style « coup de fouet » dont je vais faciliter l’assimilation avec un gobelet d’eau.
  • la principale bosse s’effectuant en 2 phases (une montée sèche typée trail - suivie d’une descente courte et cassante dans des cailloux - puis une nouvelle montée sur route, pentue, mais régulière), j’ai décidé de faire la montée trail toujours à 75-80% de ma fréquence cardiaque de réserve et d’augmenter à 85% (ou davantage) dans la partie bitumée (>= 165 pulsations).
  • on verra au ravito sommital, avant de contourner le fortin de la Gavaresse, si je prends de l’eau ou pas et si je m’asperge le visage.
  • toujours est-il que dans le « tout schuss » de 4km qui suit pour rallier l’arrivée je compte lâcher les chevaux… si tant est qu’il me reste de quoi le faire !!!

J’espère que cela me permettra d’atteindre mon objectif (cf. plus bas pour le connaître) !

Concernant les fréquences cardiaques, considérons les abréviations suivantes :

  • FC : Fréquence Cardiaque
  • BPM : Battements Par Minute
  • FCM : Fréquence Cardiaque Maximale (185 BPM pour moi)
  • FCRP : Fréquence Cardiaque de RePos (48 BPM pour moi)
  • FCRV : Fréquence Cardiaque de RéserVe

On détermine la FCRV comme cela : FCRV = FCM – FCRP (137 BPM pour moi)

Travailler à 85% de sa FCRV c’est travailler à une FC = ( 85%.FCRV + FCRP ).

Pour moi ça donne, pour 85% de FCRV, une FC de ( 85%.(185-48) + 48 ), soit 164 BPM.

Z’avez compris ?

Revenons à la course proprement dite… il est grand temps (j’en vois au fond qui s’exclament « Enfin ! ») !!!!

La course :

C’est donc motivés et confiants que nous nous trouvons avec Sandrine ce dimanche 18/09/2011 à 9h15 sur la ligne de départ, 15 minutes après que les participants de la version courte de 10km se soient élancés. Les espérances sont clairement affichées, même sur Kikourou : 1h25 me concernant ! Pour ma chérie, forte de sa préparation ciblée, elle espère améliorer notablement la meilleure marque des 2 années précédentes (objectif avoué : moins de 1h40). Ça va le faire, on a tout fait pour, les 2 cycles préparatoires spécifiques ont été suivis stricto-senso et une progression régulière dans nos sensations et performances s’est matérialisée au fil des séances !

Mais il y a la théorie… et la réalité du terrain ! Parfois ces deux-là ne sont pas sur la même longueur d’onde, c’est ce qui s’est produit ce matin :

  • déjà il a plu comme « vache qui pisse » de 5h à 6h30 avec un beau son & lumière, un bel orage en quelque sorte. Du coup j’ai décidé de ne plus prendre de bidon avec moi mais de me contenter de gobelets d’eau à chaque ravitaillement et du gel « coup de fouet » prévu. Je me suis également promis d’être prudent dans les parties escarpées rendues glissantes par la pluie, il est vrai qu’avec des chaussures typées route c’est préférable !
  • lors du petit briefing d’avant-course il nous a été stipulé que le départ avait été modifié par rapport aux années précédentes, et cette nouveauté a sensiblement rallongé, à mon humble avis, la distance… avis partagé par quelques habitués. Pour information, le vainqueur de cette année (vainqueur des éditions précédentes également) a mis 2 minutes de plus alors que cette fois-ci il était « à la bagarre » pour la victoire, c’est tout dire.
  • ma moitié a, depuis la veille au soir, un gros « rhube » qui ne la met pas, loin s’en faut, dans des conditions optimales pour réaliser son objectif. Gasp !

Bref, ce delta par rapport aux prévisions aura certainement un impact sur le résultat final, mais cela n’altère en rien notre bonne humeur et notre plaisir d’être là malgré une météo capricieuse.

5-4-3-2-1 Partez ! Le starter lâche la meute d’un coup de feu. Je suis fin prêt à en découdre, Sandrine est super motivée !

M’étant placé, contrairement aux fois précédente, dans la première moitié du peloton, j’ai pu rapidement prendre ma vitesse de croisière sans être obligé de slalomer. Les petites « bosselettes » du début furent négociées avec facilité, merci les séances de PMA en côte du mardi soir ! Je fais fi de la plupart des flaques d’eau car imaginez-vous qu’en même temps que le top départ retentissait… la pluie, et pas des moindres, est à nouveau venue nous saluer. 15 à 20 minutes d’une ondée orageuse qui nous a trempé jusqu’aux os transformant en ruisseaux les routes bitumées du départ !

Chemin faisant nous arrivons (enfin) sur une piste roulante et vallonnée : je m’auto-configure en séance « fartlek pyramidal » effectuée 1 samedi sur 2 et je laisse ronronner le moteur à la FC prévue. Je ne m’inquiète pas de celles et ceux qui me dépassent à ce moment-là, c’est plus tard que la réussite ou pas de cette course se joue ! Ne grillons pas inutilement des cartouches et restons patient.

Premier ravitaillement : je m’arrête et bois calmement un gobelet d’eau en prenant le temps de le jeter à la poubelle puis je pars en direction du sentier panoramique surplombant la « Grande Bleue »… qui était plutôt grisâtre ce matin ! Un superbe passage alternant sentier en balcon, descentes bien glissantes et « coups de cul » sévères mais heureusement courts. Dans cette portion je double plus que ce qu’on me rattrape tout en contrôlant mes battements cardiaques et mes trajectoires, ce qui me satisfait pleinement. Je suis à ce que je fais, attentif à mes appuis et conforme à ma stratégie.

« Quand tu bois du thé : tu bois du thé !!!! »

Voilà la partie roulante précédant le moment de vérité au pied duquel se trouve le ravitaillement de la mi-course. Il est donc temps de prendre mon gel. Un petit gobelet d’eau tranquillement ingéré et je me lance à l’assaut de la principale grimpette. Je n’ai pas ressenti le moindre « coup de fouet » dû à la prise du gel du même nom mais je n’ai pas eu non plus de coup de mou jusqu’à l’arrivée bien qu’à partir de ce moment-là j’ai sollicité davantage ma carcasse. C’est peut-être cela le second effet « Kiss Cool » de ce type de gel !!!! Je ne m’en plains pas.

Le single du début de la montée serpente au milieu du maquis et propose quelques « raidars » loin d’être anodins, et c’est la succession de ces petites difficultés qui ont fait lâcher prise aux compagnons de route avec qui je cheminais depuis le sentier en balcon. Me voilà donc seul, lancé dans la grimpette, tel que j’en ai pris l’habitude lors de l’autre séance du samedi matin, celle d’enchaînements de bosses à 85% de ma FCRV en courant ! Lors de cette montée trail, parfois ponctuée de marches d’escaliers, je rattrape une bonne dizaine de participants, ce qui me donne du baume au cœur.

Petit replat suivi d’une courte descente piégeuse à cause des nombreuses pierres humides jonchant le sol, et nous arrivons sur la fameuse partie bitumée devant nous emmener au sommet. Je tourne la tête en direction de celui-ci et du fortin y trônant. « Pas tout près ! » me dis-je, mais c’est d’ici à là-haut que tout se joue, que l’objectif visé est réussi… ou que l’on se plante lamentablement en finissant à l’agonie, perclus de crampes.

Je reste donc concentré sur ma foulée et la poussée de chacun de mes appuis. Je dois rester à la fois le plus économe et le plus efficace possible afin de ne pas me cramer inutilement et avoir encore du gaz pour la suite. La montée fut effectuée conformément à mes prévisions, c’est-à-dire en accélérant progressivement tout en restant dans les limites fixées (jamais plus de 170 BPM). Et ça s’est super bien passé : je suis arrivé au ravito du sommet avec encore du « kérosène dans les nougats » !

Je bois à nouveau un gobelet d’eau que je prends le temps d’ingérer tout en trottinant autour du fortin de la Gavaresse, puis je le jette dans la poubelle en repassant à proximité du ravitaillement. A mon tour maintenant de me jeter… dans la descente ! Banzaï !!!!!!

 

 

Pendant quelques centaines de mètres on croise celles et ceux qui montent, ça fait tout bizarre de voir derrière soi des têtes habituellement à vos côtés ou devant vous. C’est grisant ! On bifurque ensuite vers la droite, délaissant de ce fait la route pour « le toboggan », une piste qui porte bien son surnom ! 3 personnes me doublent et prennent quelques mètres d’avance. Je me dis que ce serait bien si je parvenais à les suivre jusqu’à l’arrivée : je fais donc l’effort pour revenir au contact. Au bas de cette piste par endroits boueuse et glissante, nous retrouvons la route empruntée au départ : il nous reste donc 2 km où il va falloir envoyer tout ce qui reste.

 

 

 

Comme un fait exprès mes 3 compagnons accélèrent franchement sitôt le macadam retrouvé. Je passe donc en configuration « séance de 1000m en VMA » du jeudi soir… à part que là j’ai 2000m d’une seule traite à faire à ce rythme (avec déjà 13 bornes dans les pattes) ! Le tempo est (pour moi) élevé mais je suis content d’arriver à maintenir la cadence sans être « à la rue ». A la faveur d’une petite bosse un des 3 gars lâche prise, je ne le reverrai plus. Dans la petite descente qui s’en suit un autre tente de prendre la poudre d’escampette et nous distance d’une dizaine de mètres. Voyant que le gars devant moi coince un peu je viens à sa hauteur et le motive tout en accélérant encore un peu, ce qui a pour effet immédiat de figer l’écart avec celui devant nous. Malheureusement le gars avec moi cède petit à petit du terrain malgré mes encouragements et je me retrouve seul, il nous reste moins de 500m.

N’étant pas très loin de ma FCM je ne me lance pas dans un sprint effréné pour rejoindre le gus devant mais je me fais la promesse qu’il ne me prendra plus le moindre mètre supplémentaire. Mais le gars a des ressources et en remet une couche, ce qui m’oblige à faire l’effort afin de respecter ma parole. Les battements cardiaques s’intensifient, dépassent les 180 BPM, mais je tiens bon et je termine à 1 seconde de lui en 1h26mn31s… loin d’être à la rue comme les années précédentes. Un gars en VTT nous a même dit que nous courrions à plus de 17km/h à ce moment… mais je préfère tempérer ses propos, les compteurs de vélo sont parfois farfelus.

Je donne mon dossard, récupère le papier donnant droit à un t-shirt technique, et je repars à la rencontre de ma tendre & douce, au début en marchant puis ensuite en trottinant car j’avais peur de prendre froid. Un gars que je connais passe en me disant qu’elle n’est plus très loin, ce qui me ravit. Je la vois enfin, l’encourage puis l’accompagne jusqu’à la ligne d’arrivée qu’elle franchit, souriante malgré l’effort, en 1h43mn59s.

2 gobelets de coca-cola, quelques morceaux de melon, perception de notre t-shirt puis retour à la maison où, en plus de terminer ma valise pour ma semaine de stage dans la cité des Gones, j’ai rempli nos inscriptions pour notre prochaine épreuve (cf. plus bas), Sandrine devant poster l’enveloppe dès demain.

Conclusions sur cette épreuve :

Quand on voit que le premier met 2 minutes de plus que l’an passé, il est indubitable que la pluie ainsi que la modification du parcours ont augmenté les temps de tout le monde.

Mes 1h26mn31s valent donc bien les 1h25 prévues dans des conditions similaires à l’année passée.

Idem pour ma chérie qui, mettant 2 fois plus de temps que le premier pour faire le parcours, les 3mn59s de plus que prévus sont eux-aussi dues aux mêmes raisons, proportionnellement aux cadors bien entendu.

Les résultats de cette année :
http://www.cap-garonne.com/ressources/courses/eco-trans-bleue/2011/resultats/R11_eco-trans-bleue.pdf

Nous pouvons donc dire que nos objectifs annoncés furent réalisés, qui plus est, sans douleur excessive, ce qui pour moi est une grande première sur ce format de course. Le fait que ma hanche folle ne se soit même pas manifestée de la manière la plus insignifiante qui soit est un bonheur de plus qui ne gâche rien, loin s’en faut.

Bref : une bien belle réussite, de l’entraînement préparatif à l’épreuve elle-même. Youpi !

Pour ce qui est des « démons pollueurs de mon existence des dernières années », je pense leur avoir offert un aller sans retour jusqu’au purgatoire, soudoyant au passage Charon, le nocher du Styx, afin qu’il les empêche dorénavant de faire le trajet inverse !

Pour ce qui est de la suite :

Le prochain objectif « véritable » aura lieu le 11 décembre prochain, il s’agira du Trail de Noël (http://traildenoel.free.fr/), course que je fais traditionnellement avec ma tendre & douce. L’objectif pour cette année sera, outre de terminer avec elle (en 2010 j’avais dû stopper pour cause d’état grippal), mais surtout l’aider à passer sous la barre fatidique des 5h00 contre laquelle nous buttons systématiquement depuis que nous nous frottons à cette épreuve. L’entraînement sera donc orienté en ce sens.

Cependant nous pensons participer à 2 autres épreuves entre temps, histoire de nous frotter à un chrono et pour améliorer notre vitesse de base qui reste un peu poussive :

Un trek de 4 jours en amoureux en Corse est également prévu à l’occasion de la Toussaint afin d’aller faire le sentier du « Mare a Mare Sud » (http://www.allerencorse.com/allerencorse-id-26-mare_a_mare_sud.html). Il nous permettra de faire de la bosse AINSI QUE de travailler les descentes en condition réelle puisque nous serons équipés de chaussures de trail / raid et non pas de godillots de randonnée. 4 jours en enchaînant sans cesse du D+ et du D- ne peuvent que nous être bénéfiques pour notre préparation !

Espérons que tout cela nous permette de réaliser notre objectif du 11/12, ça me ferait tellement plaisir pour ma moitié… elle le mérite tant !

Merci d’avoir eu l’immense patience de me lire jusqu’au bout !!!!

Amicalement.

LTDB_really_back_in_the_business_now

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4 commentaires

Commentaire de L'Dingo posté le 21-09-2011 à 19:55:48

Seconde fois que je lis ce CR.
Bien documenté pour qui veut de l'info supplémentaire grace aux liens.
Sur les photos tu parais bien frais après la montée, ce qui explique la capacité à monter l'allure dans les derniers kilos.

La veaie bonne nouvelle de cette course: la hanche folle semble avoir été "internée" pour logtemps.

Enfin , on attendra plus dimages "sur mare a mare" car cette fois ce sera la rando
;-)))))))

Commentaire de LTDB posté le 21-09-2011 à 20:24:02

Salut mon bon Dingo !

En effet : quel soulagement que MHF se soit mise aux abonnés absents ! Ça me donne l'espoir d'envisager d'autres choses dans un avenir assez proche. Et ça c'est vraiment top !!!!

Et pour le Mare a Mare nous prendrons les photos qui s'imposent et un album Picasa digne de ce nom sera créé. J'espère simplement prendre moins de temps pour mettre les clichés en ligne que le temps qu'il te faut pour m'envoyer les photos prises fin juillet lors de notre sortie vélo... Polom, polom, polom !

Amicalement.

LTDB_sympathique_A/R_pour_aller_au_taf_en_vélo_ce_jour

Commentaire de eric41 posté le 22-09-2011 à 12:38:38

Toujours dans le détail JC,bravo et merci.

Commentaire de LTDB posté le 22-09-2011 à 13:01:04

Salut Eric,

Disons que, vu que ça faisait des lustres que je n'avais pas écrit le moindre CR, ben je me suis un chouilla lâché cette fois-ci.

Mais n'ai crainte, pour le prochain je serai moins bavard ;-) LOL

Amicalement.

LTDB_kavé_des_démons_à_éradiquer

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