Communauté des sports d'endurance

Quelques doutes s’installent avant le départ par rapport à différents points:

-mon vélo n’arrête pas de crever 15j avant le jour J.

- Je me suis tordu le gros orteil 6 jours avant la course.

-Nous allons dans un restaurant gastronomique la veille du triathlon.

-Je ne sais toujours pas nager le crawl.

- Est-ce que le Mont St Odile ne va pas me casser les pattes ?

-La pluie est annoncée

Enfin, y a toujours des raisons plus ou moins justifiés qui font monter les pressions avant la course.

 

Nous arrivons assez tôt à Obernai où je récupère mon dossard.

 Je dépose mes baskets dans la zone de transition vélo/cap avant de nous diriger vers le plan d’eau de Benfeld. J’installe mon vélo : c’est le plus ancien de tous les vélos, un cadex…mais j’en suis très content surtout que c’est un cadeau pour ma troisième décennie !

Il ne faut pas oublié de sortir les chaussures serviettes, gel énergétique,… pas simple les préparations d’un triathlon ! Faut être équipé !

J’enfile enfin ma combi de planche à voile .Eh oui, je n’ai pas le budget des pros pour avoir la vrai combi de triathlon! De toute de manière elle me servirait pas à grand chose vu que je ne sais pas nager.

Il est temps de filer à l’eau, elle est à 20°C, c’est un peu frais ! Je fais qques photos avec la belle famille qui sont là pour m’encourager ! Ca fait plaisir !

Le départ s’approche je me mets de suite en retrait par rapport au bon nageur ! Le départ est lancé, je laisse passer le peloton et commence mon calvaire. Au fur et à mesure que l’on fait la 1^ère boucle je me trouve de plus en plus en arrière de peloton. A la fin des 800m je me trouve déjà avec les 3 derniers ! On sort de l’eau puis on replonge 100 m plus loin, à l’australienne comme on dit. Déjà les 1^er mon grillé d’un tour !

Le deuxième tour est monotone j’ai l’impression d’être tout seul dans l’eau !

Je sors après 36’d’effort pour récupérer mon vélo ! C’est facile de le retrouver y a plus que 3 vélos dans la zone de transition ! Je m’essuie, prend un gel énergétique et file pour enfourcher mon vélo.

Sur les 5 premiers kil, j’ai un peu froid au cuisse, je ne vois aucun vélo à l’horizon. Ca m’inquiète un peu, j’espère doubler au moins quelques vélos avant la course à pied ! Enfin j’aperçois quelques cyclistes, je commence tout doucement à doubler des gens. Le vent souffle, ce n’est pas facile. Au bout de 20 bornes, on commence à monter vers le Mont Ste Odile, et là je me fais plaisir je double pas mal de monde. Je m’attends à des passages difficiles mais je trouve ça assez facile, je regrette après coup de n’avoir pas plus attaqué à la montée. 2km avant le sommet je vois ma belle famille qui m’encourage, ça fait plaisir.

Viens ensuite la belle descente, vu que je ne la connais pas je reste sur mes gardes. La descente est facile et rapide, c’est sympa !

Je double encore qques coureurs plus prudents.

Ensuite vient les faux plats descendants jusqu’a Obernai, où j’essaie de pas perdre trop de temps.

Au bout des 47km, j’arrive à la zone de transition où je recherche éperdument mes baskets ; en fait je les cherche à l’autre bout de la zone de transition.

 Je perds quelques minutes où je me fais doubler de quelques places bêtement. Après quelques longues minutes j’enfile mais basket et je pars pour la 1^ère boucle de 5km.

Dès le 1^er km avec les jambes encore durci par le vélo, nous montons dans le vignoble au dessus d’Obernai. La montée est raide par endroit, c’est dur pour les mollets après le vélo . La descente qui suit casse un peu les pattes, pas mal de triathlète souffre de crampe. Je finis la première boucle à l’aise en ayant doublé au moins une 20aine de concurrents, la deuxième boucle est un peu plus aisé, je redouble encore une bonne 20 aine de coureurs puis je finis en sprint !

J’arrive assez frais, je pensais ressentir la fatigue d’un marathon qui représente le même temps d’effort, il n’en ait rien. Je suis classé 207^ème/310.

Je suis très satisfait de cette course, je l’ai terminé en sachant que j’ai  gardé pas mal de réserve surtout en vélo ! Dons j’ai de la marge de progression, et puis la forme était là ! Le beau temps  était au rendez vous : ensoleillé et doux et les supporter aussi.