L'auteur : vial
La course : La Forestière de Saint-Alban - 8.3 km
Date : 15/5/2010
Lieu : St Alban Les Eaux (Loire)
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Distance : 8.3km
Objectif : Pas d'objectif
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RETOUR AU PAYS
Début mai après un petit brin de muguet, un petit brin de coursette.
Après 3 mois d’arrêt complet tout sport pour réparer la vielle carcasse (et creuser le trou de la sécu « mea culpa » à coup de radio, irm et kiné) l’appel est trop fort : parti pour encourager en voisin les copains du club sur le 10 km de Chassieu –de nouveau placé en mai mais « oublié » du calendrier kikourou, je glisse dans la besace la licence FFA, le maillot, chausse les baskets et le short. Censé faire seulement l’échauffement, me voilà, après moultes sollicitudes, ¼ d’heure avant le départ, à retirer un dossard. Que dis-je » au diable les varices » , à retirer deux dossards dans ma distraction dont un préférentiel que j’irai vitre rendre. Car bien loin de mériter un temps préférentiel après tant d’absence baskets au pied. L’excuse pour mon entraineur qui me tance si souvent car « j’en fais trop » ce sera d’accompagner une copine du club en manque de motivation. Le nouveau Chassieu est arrivé : deux boucles sur une partie tranquille de la ville, avec pas mal de piste cyclables, et une arrivée sur la toute nouvelle piste d’athlé de Chassieu, rénovée début 2010. Une bonne adresse donc. Pour partie sur piste cyclable soit, mais je n’irais pas « comme un vélo ». presque 50 minutes à encourager la copine du club, puis une deuxième jeune fille sur la deuxième boucle. Mais les deux « jeunettes » se font bouffer sur le dernier km par deux « anciennes « plus motivées. Une reprise tranquille après deux sorties de footing. Et un peu rassuré car sans trop de douleurs, situation assez logique compte tenu de la cadence.
Il y a quelques jours, je me ballades sur le calendrier kikourou et paf : je tombe sur la forestière, la course de chez moi, ma course à ne pas louper. Allez hop au culot, une sortie bosse dans le parc de Mathan à Genas, à « enquiller » 5 fois l’aller-retour de la montée du château-fort (ou de ce qu’il en reste : quelques murs en haut d’une butte féodale), après deux sorties footing de 10 km après Chassieu.
Samedi je files sur l’autoroute en ayant l’impression de traverser la suède, croisant des files interrompues de véhicules arborant la couleur «jaune et bleu ». Me suis-je perdu, moi l’anti-gps ? Non l’Auvergne descend en force du plateau de Gergovie et des volcans pour envahir Geoffroy-Guichard ! ça va chauffer en provenance de Vulcain. Avec une telle armada en face Toulon va couler en fin d’après-midi ! Mais laissons le rugby pour parler course à pied.
Météo dégueulasse, flotte sur l’autoroute, et l’impression de ne pas savoir ce que je vais foutre là-bas, si ce n’est « téter ma goutte » chez ma maman. Passage en coup de vent (comme la météo) à la maison familiale et zou aux inscriptions.
Après les courses des jeunes, deux départs : à 16 heures pour la grande course rénovée, et 16 h15 pour la petite modifiée. Pour ceux qui connaissent, plus de grande boucle vers le bas du village, moins de goudron, mais tout de suite dans l’ambiance . Après avoir quitté le parc « des eaux minérales » -Saint Alban est une ancienne station thermale ayant posséder deux casinos : un d’alimentation et un de jeu- retour dans celui-ci et on attaque de suite le circuit habituel et la première grimpette au km 1.5. Premier km en 4’05, (y’a bien longtemps que je n’avais vécu cela !). Mais faire le cador en groupe de tête va vite devenir un rêve inaccessible. D’autant que la Forestière compte pour le championnat départemental de la Loire de course de montagne, avec la petite forestière comme challenge féminin : les dames ne feront pas de cadeau, je vais très vite le constater !! A la première montée je suis sec, les 5 circuits du château de Genas ne m’ont pas permis de trouver une allure de seigneur. Ça coince bien et je suis assailli de toute part. Je baisse la garde, le rythme, la fougue… Sur les 8.3 km que compte la petite forestière et ses + et - 350 mètres de dénivelé, ça grimpe du km 1 au km 4.5 avec la cerise sur le gâteau au km 3 : la grimpette de la cascade…. Après la fameuse cascade, où le rythme s’est stabilisé, je retrouve un peu de souffle, et vielle technique de montée en marche rapide, les mains en appui sur le bas de cuisses (sur les miennes je précises !!). Le métier revient, passant même quelques plus fringants mais moins aguerris. Quelques couacs plus haut –la fanfare locale a recrutée large, même si la prestation est fort sympathique – je suis ravitaillé par ma nièce, toute surprise de me vois sortir des bois, car venu incognito. Puis c’est la succession de descentes majoritaires, agrémentés de quelques grimpettes pour nous indiquer que nous sommes en challenge « montagne ». Une grande nouveauté cette année, on bifurque sur la gauche juste avant la bosse du cimetière, évitant une traversée du village qui serait agréable si ce n’est son revêtement goudron sur les 2 derniers km. L’organisation a innové avec un côté un peu mystique : un peu plus de chemin sur le retour, avec un « raidillon » pour une visite à la vierge, une madone polychrome sur son rocher, et un retour par une série d’escaliers. Si j’ai renoncé, avec un autre coureur V2 se désolant de sa décroissance physique –hé oui mon brave monsieur, on vieillit tous- a rattraper un jeunot encore en ligne de mire au départ de la descente, je manque un peu de la fraîcheur et de couleurs de la vierge polychrome et le miracle n’aura pas lieu : plusieurs filles nous talonnent et si la puissance masculine s’impose une dernière fois dans la montée de « la madone », aujourd’hui il ya mal donne : les filles sont devant et leur légèreté –physiques NDLR- les font voler vers la ligne d’arrivée. Françoise, une féminine locale V3 m’impressionne dans son finish. Je me contenterais de limiter la casse en ne laissant pas sa poursuivante me reprendre..
Finish en 44mn37s, 34ième au classement général (filles comprises) et 6ième V2. Mais surtout une bonne remise en confiance pour la suite après une traversée du désert – et pas le marathon des sables-. Vite se changer, car si la pluie nous a épargné, la température 12° m’a fait apprécier mes « manchons » nouvellement acquis.
le temps de se ravitailler, de se changer, et j’assiste à l’arrivée des deux premiers de la grande, en moins d’1h25, à la bagarre. Sur un circuit totalement revu dans la deuxième partie et le retour, avec un km en plus, des paysages très sympathiques selon les premières impressions des arrivants. Mais aussi une sacrée montée à 2 km de l’arrivée, et une terrible descente « dré dans la pente » juste avant de dérouler sous les frondaisons du parc. Avec des morceaux de choix, une belle descente technique après le 12ième km après les montées de Saudet et de la Salette, et un dernier raidard vers le 17ième km. Il semblerait que l’organisation, en innovant, a fait le bon choix en renforçant le côté trail de cette sympathique courses dans les monts de la Madeleine, en pays roannais.
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1 commentaire
Commentaire de Gibus posté le 30-05-2010 à 21:03:00
Un championnat départemental de montagne !
Vachement rare dit donc.
je vois que tu retrouves la patate
a+
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