Récit de la course : Techni'Trail de Tiranges - 65 km 2009, par krissprols

L'auteur : krissprols

La course : Techni'Trail de Tiranges - 65 km

Date : 10/5/2009

Lieu : Tiranges (Haute-Loire)

Affichage : 2407 vues

Distance : 65km

Objectif : Terminer

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Avant et ailleurs :

Alors voilà, au moment de planifier ma deuxième année de course à pied j'ai d'abord mis l'objectif de la saison : l'Ultra tour du Beaufortain et ensuite il a fallu remplir les mois qui restaient. En mixant plan d'entraînement concocté par moi même, contraintes en tout genre, j'ai posé deçi delà des courses dont j'avais entendu parlé... dont celle dont je vous parle aujourd'hui... L'Ultra Techni Trail de Tiranges ou U3T. Pour cette course je ne me suis pas mis d'objectifs, d'habitude j'ai toujours une petite envie de chrono, mais là non. Je reviens d'une tendinite qui m'a fait capituler aux Citadelles il y a peu alors le but déclaré c'est tenir. Et, surtout reprendre confiance dans ce genou qui monopolise ma concentration à chaque fois que je cours depuis 2/3 semaines.

 

 

Juste avant et ici :

Samedi 8 mai 2010, je suis à la maison et j'attends que ma sœur arrive. C'est elle qui m'a parlé de ce trail, elle m'emmène rejoindre une bonne bande de ses copains traileurs à l'humour et l'expérience conséquents : Arnaud et Pierre sur le 24 km; Boris, Laurent et moi sur le long.

Au retrait des dossards tout de suite je comprends qu'ici c'est la convivialité & la nature les principaux intérêts touristiques du coin : L'accueil de Guillaume MILLET est super, un sourire un petit mot ou plus si l'envie de discussion est là. La course ou la performance sont des acpects visiblement secondaire : pour preuve le parcours est juste affiché sur l'une des portes de la salle polyvalente, il n'est pas disponible pour les coureurs et il n'y a pas de profil. Certains (dont moi-même) trouvent ça « limite », mais qu'importe, peu parmi nous en ont réellement besoin, car peu ont les ressources pour gérer leur course à la mode des meilleurs (genre cool jusqu'au km 2,4 et après j'attaque sur les 3,2 kilomètres de relances ...et patati et patata tout ça sur 65 bornes). Je ne critique pas, j'ai juste pas le niveau. En tout cas moi ça me va, du coup je prends la décision de vivre ce trail sans aucune pression, out le cardio, out le profil, out le stress...courir nature, retour aux sources ? J'adore !

 

 

On est arrivé tard et on ne peut assister ni aux conférences ni à la pasta-party, on est attendu par nos hôtes pour le dîner... Malgré de nombreux sujets de discussions c'est la course qui revient sans cesse sur la table et pour couronner le tout, le sujet fatidique des bâtons arrivent. Moi naïf j'avoue ne pas les avoir pris, coup de froid dans l'assistance... « T'es fou sur cette course ils sont quasi-indispensables » me lâche Pierre, rapide coup de fil à Laurent (qui n'est pas encore arrivé) pour qu'il m'amène une paire. Et quelle paire ! Des bâtons de randonneurs avec des loupiotes sur les poignées et qui affichent outrageusement leur catégories Super Lourd à la pesée ! Franchement depuis un peu plus d'un an que je me suis mis au trail, j'ai toujours essayé de gagner du poids (même sur ma carcasse !) alors j'ai un sérieux doute sur ses bâtons ...Décision demain matin, la nuit porte conseils. La soirée se poursuit et les anecdotes des anciens finishers (Laurent et Pierre) fourmillent et tous deux me parlent du ravin des blaireaux et autres joyeusetés propres à cette course. Chacun y va de son grain de sel et ils sont assez d'accord pour admettre que : « c'est l'une des courses les plus difficiles ». Au vu de leur pédigrée en trail il y a de quoi commencer à flipper quand même !

 

 

Wait and See, pour l'heure il faut aller dormir. Petit trajet en camping-car pour aller se positionner sur site et surtout ne pas réveiller les collègues inscrits sur le 24... Après d'âpres négociations sur l'heure du réveil chacun met le sien quand il veut, demain je serais le plus matinal, la pression monte après toutes les discussions du soir.


Maintenant et ici:

Ma montre me sort du sommeil, top chrono on ne badine pas et malgré tout quand je regarde à nouveau ma montre et que nous sommes tous prêts à partir il est... 5h57 !!! Ils sont tranquilles mes collègues mais là c'est quand même chaud. Faut y aller, petit trot jusqu'au départ. On arrive aux derniers mots du briefing de Guillaume Millet « …l'an dernier certains nous ont fait remarquer qu'il n'y avait pas tout à fait 65 km alors on vous en a rajouté un peu... Vous nous connaissez, c'est pas du roulant... » Aux rires jaunes des anciens, j'ai pas du tout envie de rire...

 

 

On se fait enregistrer et juste après le départ est donné :

Top c'est parti pour le petit peloton de 80 coureurs.

D'entrée ça part vraiment très doux, même les meilleurs partent lentement (tout est relatif évidemment) alors que ce sont des portions de mini route pour nous faire sortir de Tiranges ?!? Les premiers kilomètres je cherche mon allure sans forcer je vois que je suis quelques centaines de mètres derrière Laurent mais je ne cherche pas à le rattraper, la route est longue, Boris est derrière et lui non plus ne cherche pas à revenir sur nous. Je cours avec quelques coureurs, le peloton s'étire sur les premiers chemins. Sensations toujours renouvelées de ces départs au petit matin les jambes qui ne veulent qu'aller plus vite, le souffle qui prend sa place, le soleil qui pointe au delà des vertes collines... Très bucolique comme ambiance si ce n'était ces remontées de tommes aux Trois Laits de la veille et du petit-déjeuner avalé à peine 20 minutes avant le départ. Dans mon ventre les saveurs se mélangent au petit bonheur et je prie pour qu'elles n'envahissent pas ma bouche... Heureusement que c'est un ultra sur un rythme d'ultra parce que sur un 10 je lâchais tout avant la fin du premier kilo.

 

 

Voilà le premier sentier qui monte dans les sous-bois, la marche qui en découle va me permettre de finir de digérer. Arrivé en haut effectivement la nausée est partie et le jour est maintenant franchement là. Avec cette nouvelle ambiance je décide d'allonger un peu la foulée dans la descente suivante. A la sortie d'une épingle petit coup d'œil à Laurent qui s'allège, je continue, je me doute qu'on se reverra un peu plus loin. Les sentiers sont très sympas, alternent montées et descentes, ils ne sont jamais très roulants mais ma foi ils s'enchaînent plutôt bien. Le moral monte en flèche malgré le genou qui tire un peu. Je rentre dans ma course complètement. Tout va bien, je ne connais pas le parcours et je ne sais pas du tout sur quel rythme je suis, tout aux sensations et elles sont bonnes alors on continue : Décision est prise de voir ça au premier ravito... Longue montée et là haut je l'aperçois ce premier ravito du 21ème km.

 

 

Pour la première fois je regarde ma montre. Waouh ! 2H40 pour 21 km, le moral crève le plafond, quel rythme ! J'hésite entre deux attitudes opposées. La première bravache me pousse à penser : « Que des légendes, la difficulté de ce trail. Je m'en vais te le bouffer en moins de 9 heures à l'aise ! » et la seconde tourne dans ma tête discrètement mais avec insistance « Prudence est mère de sureté, calme Christian calme, reste lucide... ». Dans un premier temps je mange, bois, remplis ma poche à eau et discute. Puis dans un second temps je regarde qui arrive derrière : Laurent avec la première féminine (sacré Laurent) ! On discute, il se change et moi je repars en marchant tranquillement. Maintenant on est deux, je suis avec un kikou (?) et on parle montagne, raid o'bivwack (je viens d'Isère, alors), et fatalement de course à pied... original, mais bon on aime ça tous les deux alors ça va ! Finalement, j'ai un rythme un peu plus rapide en descente et il lâche dans l'une d'elle. Dans la suivante, j'entends Laurent qui arrive sur moi comme une balle. Lui il est nettement plus rapide, surtout qu'on vient d'attaquer un sacré raidard dans lequel je viens de me faire piéger, en passant il me lâche « J'ai la fesse froissée » en référence à la chute qu'il vient de prendre... Il commence à bien me plaire ce trail très ludique, en plus je suis accompagné que demander de mieux.

 

 

 

A ce point là de la course je fais un rapide petit check-up RPM :

Rythme OK (impec', ça avance bien),

Physique OK (malgré le genou qui tire toujours un peu depuis le départ),

Moral OK (« je suis en train de le mater ce trail ! »).

Je cours avec Laurent un petit bout et à l'occasion d'une relance en haut d'une côte il décide de lever le pied. Tant pis, je continue seul.

Je suis bien, fatalement je relâche ma vigilance :

Et BING

 

c'est l'embuscade, deux flèches sont fichées dans un arbre, c'est une blague ce balisage ? Il me dit de monter droit dans le mur de feuilles mortes qui borde ma droite ! Je vérifie inquiet, hé oui c'est bien ça, du rubalise un peu plus haut me le confirme...

Haut les cœurs, en avant, les mains c'est pas sur les genoux que je les pose mais dans l'humus frais (je repense aux bâtons...) et on tire sur toutes les branches qui passent à porter, « Bon dieu que c'est raide » et pour couper court à toute polémique sur la raideur de la pente je n'annonce pas de chiffre mais honnêtement je me suis dit deux choses « En plein hiver, dans cette pente si elle est glacée, j'y vais avec les crampons et le piolet » et « Surtout ne pas glisser, ne pas glisser » répété comme un mantra. J'arrive en haut les cuisses en feu et je comprends, j'y suis. A partir de maintenant l'U3T, la bête que je traquais et qui maintenant me traque, ne va plus me laissé de répit. Elle commence déjà par me faire redescendre dans un thalweg de barjots. Sa technique est limpide, ça sera comme ça un sacré bout de chemin (je blague je voulais dire de trace de bête) : tu montes et après tu descends... Et pourtant je connais mes classiques : « Surtout ne pas attaquer dans les descentes pour pas te brûler les quadris » je veux bien moi, mais rien qu'à lutter contre la pesanteur mes quadris ils sont pas brûlés mais complètement carbonisés !

Finit les belles relances, la course à pied et le vent dans les oreilles, maintenant c'est marche, tendu vers le prochain ravito. Eh qu'il est loin, et que je suis seul et que j'en peux plus, mais j'avance ; le balisage au début si comique devient un poil « lassant », le parcours passe à plusieurs reprises le long de larges chemins forestiers mais juste pour nous en faire admirer la régularité... Vache de vache quel sadisme !

 

 

 

Ouf ! J'aperçois un toit et du goudron (100 mètres à peine) et une table avec dessus tout ce qu'il faut. Youpi, m'y voilà, j'y suis le deuxième ravito... 35ème km !!! Je regarde la montre et là le retour du bâton ; il est 11 h 30, j'ai mis 2 heures et 50 minutes pour faire les 14 km entre les deux ravitos. Et visiblement j'ai pas eu de défaillance parce que derrière moi personne n'arrive, je m'applique à ne rien oublier, je discute avec les bénévoles le temps passe, et toujours personne... Pourtant, j'aurai bien fait un bout de route (je sais ici on dit sente à gibier) avec quelqu'un moi. C'est pas tout mais j'hésite quelque peu et là le bénévole (certes sympathique) doit discerner dans mon regard un fond de lueur de compêt', et sans coup férir attaque la discussion :

- « Vous voulez savoir combien vous êtes ?

- Euh ….....

- Vous êtes 12ème,

- Ah !

- A 3 minutes du 11ème et à peine 10 minutes du 9 et du 10.

- C'est bien ça... »

Et voilà comment, en trois phrases anodines et malgré mes résolutions du départ, j'ai le dossard qui commence à picoter. Il ne m'en fallait pas plus pour repartir à l'attaque. Enfin pas tout de suite. Avant l'estocade, j'ai envie de parler à la famille, je sors le téléphone en marchant et laisse ça comme message sur le répondeur [Trémolos dans la voie] « Salut Doudou (c'est comme ça que je l'appelle), il est 11 heures 33 (j'adore la précision avec laquelle on annonce nos temps, alors que la plupart des gens pour eux un dimanche il serait « 11 heure et demi » ou « bientôt midi » et ça serait l'heure de l'apéro) et je repars du ravito deux, ça veut dire que j'ai fait 35 km en 5 heures 30. C'est dur, (là, la voie se casse) je pense que je vais bientôt payer le fait de pas avoir pris de bâtons... je t'embras ...Tut Tut tuuuuuuuu. ». Je viens de replonger dans le vallon et forcément le portable il passe plus.

Je le range et du tréfonds de mes entrailles monte un Banzaï puissant, c'est l'hallali, que dis-je la chevauchée wagnérienne des Walkyries, le Guillaume Tell de Rossini...

 

C'est tout ça à la fois mais sur un temps très court (je sais ma femme me le reproche assez) parce qu'arrivé en bas, hé ben je vous le donne en mille Émile : il faut remonter ! Et là c'est pas le même pastis, le moral il est aux abonnés absents, les cuisses pareils, tout quoi. J'ai mis le cerveau en mode veille et j'ai avancé... la montre j'ai plus arrêté de la regarder, j'ai pensé à plein de choses, entre autre mon genou (tiens ça faisait longtemps). Et puis dans ses moments là quand on est seul et qu'on peut pas parler à quelqu'un alors on parle tout seul et ça donne ça :

« Tiens il pleut, pas besoin de mettre la veste c'est juste 2-3 gouttes »

ou « Eh ben tu parles! moins de neuf heures, il me reste 30 bornes »

ou « Maintenant il pleut quand même pas mal, faudrait que je m'arrête mettre ma veste. Trop dur je continue »

ou encore « Un top 10, purée ça en jette un top 10 ! » et alors je repartais pour quelques hectomètres en bonnes foulées... Je sais à froid maintenant devant mon ordinateur à taper ce CR je me rend compte de la bêtise de cette ambition. Un top 10 sur l'UTMB ça en jette alors que sur l'U3T... Et puis, entre purs traileurs, on ne vise pas la place mais juste le plaisir... Tu parles moi à ce moment là « Top 10 » je trouvais ça super classe et tant pis si on était que 80 au départ (même pas d'ailleurs) !

C'est vrai que le méphitique bénévole du 2ème ravitaillement il m'avait aussi dit que ça devenait plus simple à partir de là, et c'était vrai, ou alors j'étais habitué. Toujours est-il que les kilomètres défilaient et si je ne voyais rien venir devant, dans une longue côte j'entendais clairement que ça revenait par l'arrière. A l'U3T, les autres coureurs, avant de les voir tu les entends, parce que les bouts-droits ils connaissent pas (sauf quand ça monte ? Va comprendre), à se demander dans quel état ils repèrent le parcours !

Mes oreilles ne me jouaient pas des tours. A la faveur d'une percée dans les bois j'ai aperçu deux coureurs qui me suivaient, tout de rouge vêtus (ils ont raison, pour la sécurité c'est mieux d'être visibles de « loin » sur cette course, j'aurai fait quoi moi si je m'étais blessé dans un trou tout de gris et noir vêtu... hein ?). Alors je n'ai eu plus qu'un seul leitmotiv « Ne pas se faire reprendre dans cette côte » Parce que s'ils m'avaient repris là, jamais je n'aurais pu m'accrocher. Il fallait absolument que j'arrive en haut avec eux. Le premier débouche à mon niveau et me passe, rapidement il prend de l'avance, 5, 10, 20 mètres, le trou se creuse... mais il est où le suivant ? Je me retourne et je le vois caler derrière, grimaçant, visiblement lui aussi il coince. Plus très loin, on aperçoit Chalencon, lieu du dernier ravito et 50ème km. Regroupement autour des victuailles sous les ovations des bénévoles ! Elles ne me sont pas destinées évidemment, elles sont pour Patrice, le local de la course et autant les mots échangés au dernier ravito avaient été cruels et piégeurs pour ma situation autant ceux là furent un véritable onguent pour mon moral en berne. Je cite :

«  - C'est énorme Patrice, t'as fait le plus dur... tu vas le finir... et avec les meilleurs en plus ! »

Putain ! Sérieux je fais parti des meilleurs... trop bon, « meilleurs » je trouve que c'est mieux que « taupe dix » ; pas vous ?

 

Maintenant on est trois, et la physionomie du terrain a changé, tacitement un accord est trouvé on va finir ensemble. Chacun son rôle. Yannick (j'ai lu son prénom sur le classement à l'arrivée parce que dans ces moments là on devient les meilleurs potes de galère du monde mais en tout cas moi jamais je pense à leur demander leur prénom) il va faire le rythme dans toutes les difficultés qui restent. Eh oui il y en a encore, et ça on le sait par qu'il y a Patrice qui fera road-book et motiveur (le local de l'étape. Oh faut suivre je viens de vous le dire !). Et enfin il y a moi. Et à dire vrai, au début, à part serrer les dents je voyais pas vraiment ce que je pouvais leur amener. Mais quelques hectomètres après la sortie de Chalencon Patrice s'aperçoit que la lucidité lui a manqué lors du ravito, il n'a pas rempli sa poche à eau ! Rapide coup d'œil sur les réserves de chacun et on constate vite que mon rôle m'est tout trouvé : « Porteur d'eau ». Certains diront que c'est pas très gratifiant, mais qu'ils aillent se faire bouillir, moi de ne pas me sentir en trop dans cette équipée ça m'a remonté et eux ça les a désaltéré.

La fin de course est pas trop mal passée ; malgré la petite surprise à la sortie du Pont du Diable, une espèce de côte vacharde qui se dressait devant nous. Et dans le coin, les côtes elles se dressent plutôt VERTICALEMENT. Elle nous a rappelé toutes celles qu'on avait passées jusque là, à tel point que Patrice à eu des crampes, alors on l'a attendu . Je vous l'ai dit qu'on finirai ensemble.

Et puis après j'ai la pêche qu'est revenue un peu, alors sur les tous derniers kilomètres j'ai pris deux – trois relais, le pauvre Yannick, il commençait à sérieusement tirer la langue. Et des spectateurs nous ont accompagné sur la fin, patogases aux pieds pour encourager l'enfant du pays ; ma sœur et Arnaud aussi. Et là, on a laissé Patrice prendre de l'avance pour passer l'arche avec son fils et avec Yannick on l'a passé tous les deux juste derrière.

 

La suite :

Voilà, j'ai le tee-shirt finisher, mais surtout j'ai des souvenirs énormes de cette course hors normes !

Le genou a tenu et de nouveaux objectifs se profilent, la saison n'est pas terminée.

Sans aucun doute une des plus belles courses que j'ai faites. L'an prochain c'est sûr, j'y retourne et certaines oreilles indiscrètes ont même entendu que pour la dixième il pourrait y avoir une surprise XXL...?

Merci à tous ceux avec qui j'ai partagé ce WE : Laurent qui finit pas loin derrière avec encore la banane à l'arrivée et la force de déconner, Boris qui après deux ans de galères finit à nouveau un ultra, Pierre qui a recouru avec de bonnes sensations et Arnaud qui score sur le 24.

Et à tous ceux avec qui j'ai couru sur cette course et partagé quelques moments.

1 commentaire

Commentaire de manu3842 posté le 12-05-2010 à 15:50:00

Belle course, quelle régularité ... Beau récit, tu avales aussi bien les mots que les "grapillats" de l'U3T. Félicitations à toi.

Manu

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