par Marathonnerre » 24 Mai 2017, 12:33
Il y a déjà eu des enchaînements de sommets à plus de 8000 mètres (Jean-Christophe Lafaille notamment) mais avec un délai plus important.
En mai 2013 il y avait eu la trilogie Nuptse - Everest - Lhotse, côté Népal.
Au col sud (7900 mètres) la face du Lhotse est à droite et l'Everest en face à gauche. Le Nuptse est à " seulement " 7 860 m, et le Lhotse est le quatrième 8000 avec 8 516 mètres.
Enchaînement Nuptse - Everest par le col sud donc, sommet Everest de nuit, en repassant au col sud les deux grimpeurs, l'Anglais Kenton Cool et Dorje Gylgen Sherpa se sont dit " on n'a rien vu du toit du monde, passons par le Lhotse avant de redescendre... "
Mais j'ignore s'il y a déjà eu des enchaînements 8000 m puis retour au camp de base avant de repartir.
Cela dit il y a déjà eu des approches avec des tentatives écourtées, mais des cotes atteintes à bien plus de 8000 m, puis réussite après un peu de repos plus bas.
Mais l'Everest est tout de même un quasi 9000 mètres, ce qui complique certainement tout.
Ce n'est pas le plus difficile techniquement mais la très haute altitude en fait une ascension à part (en plus en solo et sans apport d'O2).
Sur le plan psychologique c'est également différent, entre une tentative avortée puis nouvel essai quelques jours plus tard, et une ascension totalement réussie après laquelle il faut se remobiliser pour y retourner (a priori par le même itinéraire en plus).
Concernant la mousson, le versant nord est un peu épargné au début de la saison humide (effet de foehn), mais le sommet est directement exposé aux vents violents et fortes chutes de neige. Mais peut-être quelques jours favorables de plus ?
Ca j'y avais pas pensé. Je dois pas fréquenter assez de Dieux... 
