Petit retour sur cette mouflon.
Depart tranquille en compagnie de jean-phi, on papote en partant de derriere.
On en prend plein les yeux, c'est splendide avec cette légère brume qui se lève sur le caroux.
On attaque la descente technique, jean-phi est handicapé par sa cheville boiteuse
J'entends des aie presque à chaque pas
J'ai un peu peur pour les barrières horaires ...
Jean-phi me libère au détour d'un rocher et à contre cœur
![Evil or Very Mad :evil:](./images/smilies/icon_evil.gif)
je le laisse suivre son chemin en compagnie d'une coureuse récupérée désespérée sur un rocher ( elle a zappé un ravito). Bon courage jean-phi, tu vas en avoir besoin.
J'essaye de rattraper le temps dans ces descentes hyper techniques, c'est dur. Un œil sur les rochers, un autre sur la rubalise discrete. Merde, je suis paumé ... premier jardinage ... je remonte, retrouve la rubalise et c'est reparti. Toujours technique, mais bon sang elle est où la rubalise ??? Deuxième jardinage
J'arrive au ravito premiere barrière horaire avec 30 min d'avance dégoulinant de sueur, ouf !
La suite est une succession de montées à l'arrrache et de descentes techniques où je me sent de mieux en mieux. Je ne fait que doubler, certains sont à l'arrêt dans les descentes perclus de crampes ...
La seconde moitié est plus roulante, moins technique et presque longue.
Je veux terminer en moins de onze heures !!!
Il me reste environ 1 heure pour faire la derniere partie. Ça va être chaud ! On enlève le cerveau. Gas ! Tant pis pour les cailloux vicieux, à fond. Je ne sens plus rien, je fonce, je double encore, on voit le village en contrebas mais ça n'en fini jamais. Encore des lacets, on voit meme l'arche en bas. Mais bon sang, c'est encore loin ?
Coup d'œil à la montre, il me reste que 10 mn ... un gel et je ne retiens plus rien ... ouch, je tape une pierre, je sens mon doigt de pied explosé à l'impact, je me rattrape comme je peux. Tant pis, pas le temps, on verra en bas. Enfin la route. Et comme toujours, la bonne idee des organisateurs, un petit detour par la route avec une bonne bosse à 700 mètres de la fin ... je lache rien. Descente finale à fond la caisse, les cuisses brûlent comme mes pieds, ça tape. Et enfin l'arche ... 10h56 ...
Je veux ma biere !!!
Au final,une course vraiment splendide, un balisage pas assez visible qui conduira certains à jardiner plus d'une heure ... (temps qu'ils récupèreront après réclamation ???), un trail technique varié, un super ratio deniv.
Un regret tout de même, ne pas avoir pu terminer avec jean-phi, trop handiquapé par sa cheville ...
Je déteste partir sentant l'autre flancher.
La bonne nouvelle, de supers sensations en descentes qui reviennent avec les 7 derniers kms en 12,3 kms/h malgré le terrain technique et quelques bonnes bosses. Y a bon pour les Pyrénées de cet été.
Vraiment désolé pour tous les kikous qui n'ont pas terminer. C'était vraiment chaud quant meme ...
un vrai trail sauvage.