Vaste débat que celui des records-dopage...
Pour ma part, sans parler du recordman du monde du marathon qui semble suspect selon vos propos, je pense qu'il y a un profil génétique indéniable pour les coureurs de fond (pour la plupart originaires d'Afrique de l'Est) comme il existe un profil génétique du sprinter (pour les connaisseurs = le gène ACTN 3 retrouvé chez tous les meilleurs sprinters qui sont tous originaires d'Afrique de l'Ouest hormis LEMAITRE). Donc, que tous les leaders mondiaux du fonds soient originaires de 2 voir une seule contrée ne m'étonne guère..
Évidemment, le "profil" seul ne suffit pas, comme le dopage seul ne suffit pas à faire un record..Le travail reste la base de tout !
Par contre, le fait que les records tombent comme les feuilles en automne peut susciter le débat = Entraînement ? Emulation ? Dopage ? Un peu de tout ça ?
Ensuite, a qui profitent ces records... Aux athlètes eux-mêmes ou à leur staff ?? C'est surtout là que le vrai débat devrait commencer, car je ne pense pas que l'athlète kényan seul puisse trouver les moyens (logistiques, financiers, médicaux) de se doper. A mon avis (je précise que ce n'est que mon avis hein, pas de lynchage
![Mr. Green :mrgreen:](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
), ces athlètes sont repérés par des coachs peu scrupuleux qui les "utilisent" pour leur propre profit ! Certes, un peu de gloire et d'argent retombent dans les mains du coureur mais à quel prix du coup... Peut-on cependant blâmer ces coureurs kényans qui se doperaient (conditionnel quand tu nous tiens !) ?? Du talent, crève la fin et on lui propose de gagner sa vie (pour lui et sa famille). Et bien oui, je pense que je ferai pareil malheureusement... Alors oui, ils trîche(raient)nt, mais pour manger et en travaillant dur quand même !!
L'Opprobre doit retomber sur les entraîneurs de ces sportifs et les fédérations internationales se devraient d'intervenir pour éviter ces dérives.