cedricmtpl a écrit:Le fait d'evoquer dans la page les systèmes de cotation, le sien gratuit versur l'autre et de s'interoger sur son fonctionnement semme un peu la confusion et sonne à mes oreilles comme une vengeance et comme une tentative de récupération de la défense de l'ésprit trail par quelqu'un qui, je crois, ne fait même pas de trail.
Il me semble également
Par contre je me souviens très bien, à mes débuts, de ses interventions sur je ne sais plus quel forum pour expliquer en substance que les gros de queue de peloton, c'est moche à regarder, chiant à attendre et sans aucun intérêt pour l'esprit du sport
le gros coureur que je suis avait bien apprécié.
Pour revenir au sujet, en toute sincérité et sans aucune intention de jouer les troubles fêtes de ce lynchage populaire en règle, il y a deux choses qui m'échappent totalement :
la première c'est pourquoi autant de coureurs qui vomissent l'UTMB ne se contentent pas de ne pas le courir ? c'est ultra passionnel comme réaction. Mais pourquoi dans ce pays, dès que quelque chose ou quelqu'un a du succès, tout le monde se sent obligé de le tailler en morceau et de lui inventer un dessein diabolique ?
Je ne m'explique pas ce qui provoque un tel rejet viscéral de la part de coureurs qui ne sont même pas partie prenante puisqu'ils se contentent de choisir les courses auxquelles ils décident de participer sur des critères dont ils restent totalement maîtres puisqu'aucun parcours n'est imposé à aucun coureur à part justement pour l'UTMB qu'ils ne veulent de toute façon pas courir. Pour moi c'est incompréhensible.
La seconde c'est : en quoi le fait qu'une dizaine d'organisateurs de courses décident d'unir leur force pour mutualiser leurs moyen et mettre en commun leur ressources sur le bon vieux et antédiluvien principe de l'union qui fait la force provoque une telle méfiance ?
L'UTMB jusqu'à maintenant possédait un système de quotation décidée par l'UTMB pour l'UTMB. Ce système pouvait aussi bien être totalement partial, totalement orienté, injuste ; personne n'avait rien à y redire puisque ça n'impactait pas les autres. C'est un peu comme mes critères à moi pour choisir un resto où j'aime manger.
Les orgas se bousculaient pour pour avoir le macaron, pensant attirer des coureurs en recherche de points ou pour se donner un label, ou pour faire sérieux, ou pour donner l'illusion que leur course était difficile ou "vraie" ou je ne sais quoi mais je suppose qu'aucune organisation détestant l'UTMB ne s'est senti un jour obligé de devenir qualificatif.
Mais alors qu'est ce que tout cela peut bien laisser présager ?
Les labels FFA sur les 10 km attirent un certain public qui a besoin / envie / confiance dans ces courses à label mais l'absence de label a t-elle déjà coulé une course ?
C'est toujours le même beanz dan les sports "nouveaux". Je pratique les arts martiaux vietnamiens etc'est exactement les mêmes arguments qui sont ressassés depuis10 ans. Les gros clubs ont essayé de s'organiser, ça a tourné au vaudeville. Chez nous, on a pas les points UTMB mais on a les grades.
Pour les querelles d'égo c'est radical. En dehors de ça, c'est tout pareil, mêmes problèmes pour arriver à se mettre d'accord avec au milieu des personnalités plus ou moins contrariantes qui estiment avoir un rôle à jouer et qui sont prêtes à couler leur propre bateau plutôt que de devoir laisser quelqu'un d'autre ne serait-ce que toucher à la barre.
Après X tentatives de création de fédérations, de querelles intestines, d'engueulades mémorables, c'est finalement la Fédé de Karaté qui a récupéré le pactole (sauf qu'il n'y avait rien à gagner) après que le ministère des sports ait sifflé la fin de la récré.
Enfin avant de retourner hiberner, je voulais faire un gros big up à Fperrin qui affronte courageusement a 1 contre 100 la foule en colère. Chacun de ses arguments, qu'ils soient bons ou mauvais se fait hacher menu mais il garde le sourire. Il est soit incroyablement roublard, soit touchant de sincérité. fperrin, le témoin de Jéhovah du trail
Dans tous les cas, moi ça me plait ce côté "seul contre tous".
Même si je n'y crois pas une seconde