Bourdonski a écrit:Ceci dit, ce qui fait le charme de la STL, même si Fredo doit être loin de penser ça en ce moment, c'est bien les conditions difficiles. Une STL sans neige, sans boue, sans brouillard, sans froid, ce n'est plus une STL, et encore moins si elle devait se courir de jour.
(...)
Au passage, je te souhaite Frédo un bon et prompt rétablissement (joli la photo, je la montrerais à mes étudiants si tu est d'accord).
Bonne récup à toutes et tous.
Ah non mais faut pas croire, je pense moi aussi que les conditions d'hiver font le charme de cette épreuve, et avant ma chute, quand j'étais sur les crêtes entre Sorbiers et St Christo, dans la neige, je prenais un pied d'enfer et j'étais content d'être là.
Comme je l'ai déjà dit, pas de raison d'annuler ou d'ajouter des avertissements, on savait à quoi s'en tenir, j'avais largement regardé les différentes photos enneigées prises quelques jours avant la course. Je suis venu en connaissance de cause, je faisais attention en restant attentif, "pied flex", prêt à essayer de rattraper ou minimiser les chutes liées au glissade, essayant de bien rester dans la neige fraîche. Et pis bon, une plaque de verglas un peu cachée par de la neige, un mauvais angle au mauvais moment, et voilà.
Ma précédente réaction était par rapport à la dangerosité. Quand j'ai reconnu les bois d'Arfeuilles, de la Gorge et de la Dame 10 jours avant en baskets de route, ça ne m'a pas paru dangereux.Par contre, samedi soir, avec de la glace parfois cachée, si. Après à chacun d'évaluer le degré de risque qui fait qu'on bascule sur quelque chose de dangereux.
Enfin, pour tes étudiants, un petit avant / après, clou de 10mm de diamètre et 315mm de long... me demandez pas comment ils l'ont installé, je préfère pas savoir, ni savoir comment ils vont l'enlever...