Quelques commentaires... et comme tu nous as demandé sur quel plan on se plaçait, voici :
Le débutant:
Rompre avec ses vieilles habitudes.
Vous êtes là, sur le point d'entreprendre quelques chose d'entierement nouveau et pourtant vous vous trouvez confronté à des distractions, voire à des critiques.
Tout est relatif... débutant en course à pied... je ne pense pas l'être et pourtant...
J'essaie de faire chaque jour quelque chose de nouveau, la boue, le sable, les sentiers le bitûme, un 200kil, un 4X 400m....
C'est ça la magie de la course à pied...
Des critiques, oui souvent... "tu en fais trop"... et pourtant....Chaque fois que vous allez courir, vous découvrez quelque chose de nouveau en vous.
....
bah oui, vrai...Il est si facile d'arrêter lorsqu'il commence à faire froid ou qu'il neige.
Alors, là non qu'il pleuve, qu'il vente qu'il neige, je peux y aller, même si ce n'est pas une obligation...Le compétiteur
Lorsque la compétition est la principale force motrice.
Je dirais plutôt une des principales forces motrice...
Car oui, je dois l'avouer, je me placerais plutôt en tant que compétitrice... même si...Vous avez l'esprit de compétition, c'est ce qui vous motive, qui vous encourage à mieux vous entrainer et vous pousse à aller plus loin. C'est plus la compétition, plutôt que les effets bénéfiques de la CAP qui devient votre but principal.
But principal, non, mais l'esprit de compétition certainement... Vous organisez votre manière de courir en fonction de victoire éventuelles. Vous êtes saisi par une irrésistible envie de courir plus vite au détriment du plaisir de courir.
Mais quelle C...erie!!!
Foutaises!
Au détriment du plaisir de courir!
On aura tout entendu!Vous lisez tout ce que vous trouvez sur l'entrainement, l'élongation, la nutrition, etc., et vous êtes devenu une sorte de spécialiste dans chacun de ces domaines.
Oui, effectivement, en ce qui me concerne, je lis beaucoup...
Pour apprendre déjà et puis pour m'entrainer puisque je m'entraine seule...
Et aussi pouvoir donner quelques conseils, si l'occasion se présente...
Et puis, parce que j'aime cela tout simplemenggggLe fais de passer un jour sans courir, vous fais pensez que que vous allez être condamné à l'échec. Lorsque vous entendez parler de la performance d'un ami, avant même que vous aiyez établi un record personnel, il vous faut l'égaler ou vous tuez à essayer de le faire.
Mais, là encore, je crois rêver...
Est-ce qu'être compétiteur veut dire être Bourricot : condamné à l'échec??? Quel échec???
Et comme je le dis souvent, la base de l'entrainement, pour celui qui veut être un tant soit peu compétiteur, c'est la récup!!!
Très très très diffcile de faire des performances, quand on ne respecte pas son corps en lui accordant le repos nécessaire...!!!
Est-ce qu'être compétiteur, c'est être nombriliste au point d'envier les performances des autres au lieu de les encourager!!!
Bah, je ne pense pas être de la sorte!L'athlète
Essayer d'être le meilleur.
En tant qu'athlète vous attachez beaucoup plus d'importance à l'effort nécessaire à la réalisation de vos capacités potentielles qu'à vouloir à tout prix collectionner des temps et des trophées. Vous avez un pied dans la compétition mais ce n'est pas votre seul motivation. Vos victoire réside dans la qualité de l'effort. Vous intériorisez la compétition et la transcendez, connaissant vos limites et vos capacités. La course pour vous et une oeuvre personnelle. Vous vous attachez plus à une progression régulière qu'au fait de réaliser un bon temps. L'athlète est capable d'un recentrage permanent et peut se fixer des buts différents de semaine en semaine.
Là oui...
Je me retrouve plus...
J'y rajouterais cependant, le plaisir de courir, le plaisir de s'évader dans de beaux paysages, dans mes montagnes chéries, l'ouverture sur les autres, le partage permanent avec d'autres coureurs, organisateurs et bénévoles...
Mais tout de même la réalisation de ses capacités potentielles, est pour moi importante...Le coureur
Le coureur sait mettre en équilibre les éléments de condition physique, de compétition, d'entrainement et de vie sociale et sait harmonieusement mêler la CAP au reste de la vie. La course n'est pas un élément prioritaire de la vie d'un coureur. La CAP fait partis intégrante de votre quotidien comme le fait de manger, boire, dormir. Vous êtes certain d'aller courir tous les jours. Lorsque vous "sauter" une journée vous ne culpabilisez pas. Vous aimez courir en compagnie des autres, mais courez le plus souvent seul.Vous appréciez d'avantage la paix et la réflexion intérieure que vous procure la course en solitaire. Même si vous vous préparez en vue de compétitions occasionnelles avec le même soin qu'un compétiteur, on ne trouve aucune trace chez vous d'une intensité forcée. La course n'est pas sacrée. Si des problèmes ou des tensions surgissent, il reste toujours la possibilité d'autres courses. Vous pouvez revivre l'excitation du débutant qui découvre la CAP, apprécier l'équilibre entre la forme et l'enthousiasme comme le jogger, partager l'ambition du compétiteur et intérioriser la quête de l'athlète.
Oui, je m'y retrouve enfingggggg!!!! Avec en plus, profiter des beaux paysages et l'importance du partage avec les autres et toujours avec le sourire, bien sûr !!!
Bah cette nouvelle définition : coureur + paysages + partage avec les autres : ne serait-ce pâs la définition du Kikoureur???? Je crois bienggg que si!ps:Tirer du livre de Jeff Galoway "Jogging et course de fond"
bises
agnès_et_merci_jeff